53 personnes ont contacté la Conférence des évêques de France en deux mois pour relater des faits d’abus sexuels sur mineurs, souvent anciens, “dont elles-mêmes ou un de leurs proches ont été victimes“, selon une note interne que l’AFP s’est procurée. Ces personnes ont écrit à l’adresse mail paroledevictimes@cef.fr, activée le 13 avril dans le cadre des mesures annoncées par le conseil permanent de la CEF pour “faire la lumière” sur les cas de pédophilie et d’abus sexuels dans l’Eglise catholique en France.
Plus de la moitié des faits date d’avant 1970. Sept concernent les années 70, trois les années 80, deux les années 90 et cinq les années 2000. Ces mails concernent 28 prêtres diocésains, 9 religieux (moines ou frères), 2 diacres, 2 animateurs laïcs et 2 femmes, une religieuse et un professeur d’établissement catholique. La grande majorité de ces prêtres et religieux sont aujourd’hui décédés, plusieurs sont très âgés et retirés du ministère actif. Aucun coupable présumé n’est actuellement en ministère paroissial ou établissement scolaire. Certains des dossiers évoqués dans ces courriels ont fait l’objet d’un procès, d’autres d’un signalement, d’autres d’un courrier à l’évêque intervenu après le décès du coupable présumé.
Une fois le mail reçu, il a été transféré à l’évêque ou au supérieur religieux dont relève le fait mentionné.
L’affaire de “pédophilie” d’Outreau devrait rendre très prudent avec ces adresses pour dénonciation. Des détraqués pourraient en abuser. Des malveillants aussi.
L’Eglise donne l’exemple, quand verra-t-on la même chose à l’Education Nationale et à Jeunesse et Sports?
Jamais.
Les faux-culs de laïcards et de gauchistes qui demandaient la dépénalisation de la pédophilie dans les années soixante et soixante-dix sont les premiers à accabler les prêtres qui les ont trop écoutés: “amour libre” “sexualité obligatoire pour les enfants”, “si on aime, tout est permis”. Tout cela pue l’hypocrisie anti-cléricale et maçonnique. Si on cherchait dans leurs poubelles maintenant?