Nouveau rebondissement dans le scandale qui tourmente l’archevêché de Lyon : les magistrats de la cour d’appel de Lyon ont décidé que les abus sexuels reprochés au prêtre lyonnais Bernard Preynat, il y a plus de 25 ans, n’étaient pas prescrits. Ils ont suivi les réquisitions du parquet général qui avait plaidé le 20 mai pour la non-prescription des faits reprochés à ce prêtre.
Selon la défense du cardinal Philippe Barbarin, la prescription des abus sexuels aurait pu faire tomber les poursuites à l’encontre du primat des Gaules.
L’abbé Bernard Preynat a été mis en examen le 27 janvier pour des agressions sexuelles commises sur des scouts de la région lyonnaise entre 1986 et 1991. Quatre plaintes ont été retenues à son encontre, le juge d’instruction ayant déjà estimé, dans une ordonnance rendue fin mars, qu’elles étaient non-prescrites. L’avocat du père Preynat, Me Frédéric Doyez, avait fait appel de cette décision devant la chambre de l’instruction. L’enjeu était de déterminer le bien-fondé des poursuites pénales à l’encontre du religieux qui a reconnu les agressions sexuelles.
Si les faits ne sont pas prescrits (je me méfie des magistrats, très corrompus: ils ont condamné, entre autres “exploits”, ma mère 95 ans à verser 500 000 € de réparations pour un bien qu’elle “louait” 2 300 € par an, par an, par an) on voit qu’il y a une anomalie puisque le prêtre n’a plus fait parler de lui depuis 25 ans !
Ce déterrement d’affaires antédiluviennes dévoile un certain manque d’impartialité qui ne m’étonne pas de la part de magistrats du “mur des cons” et de la condamnation de ma mère.
Si je ne me trompe pas il s’agit de jeunes de 16 et 18 ans , est ce que c’est vraiment de la pédophilie ?
Quoiqu’il en soit si t’es catholique ,pas de prescription.
De toute façon, ce n’est pas une justice que nous avons, mais une administration politico-pénitentiaire
Soyons heureux, nous sommes en république
Je hais de plus en plus ce régime.
Dehors tous les pédé(rastes) ainsi que ceux qui les protègent!
Il n’y a pas prescription pour les actes commis sur les victimes,Preynat et d’autres sont des malades et auraient toujours du être traité comme tel par leur hiérarchie et éliminés
Oui pas de prescription concernant le mal. Les blessures n’ont pas de durée de prescription non plus. La question n’est pas de savoir si c’est de la pedophilie, de l’homosexualité ( ephebe) ! On l’a vu récemment avec cette pauvre sexagénaire agressée sexuellement par son curé ! C’est odieux de faire des catégories dans la souffrance selon l’âge . Le prêtre est un autre Christ. ces actes sont des péchés. Prions pour notre Eglise et pour que le mal cesse ses ravages a l’intérieur .
Le droit pénal n’est pas, n’est jamais une obligation (voir la femme adultère Jn 8 :
« Jn 8,2. Et, de grand matin, Il vint de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à Lui; et S’étant assis, Il les enseignait.
Jn 8,3. Alors les scribes et les pharisiens Lui amenèrent une femme surprise en adultère; et ils la placèrent au milieu de la foule.
Jn 8,4. Et ils dirent à Jésus: Maître, cette femme vient d’être surprise en adultère.
Jn 8,5. Or Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Vous donc, que dites-Vous?
Jn 8,6. Ils disaient cela pour Le tenter, afin de pouvoir L’accuser. Mais Jésus, Se baissant, écrivait avec Son doigt sur la terre.
Jn 8,7. Et comme ils persistaient à L’interroger, Il Se releva, et leur dit: Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la pierre le premier.
Jn 8,8. Puis, Se baissant de nouveau, Il écrivait sur la terre. »)
Donc cette femme qui avait commis un péché très grave, qui venait de le commettre la nuit précédent le “grand matin”, qui ne s’était pas repentie, surprise il y avait un instant dans son lit avec un homme qui n’était pas son mari. Jésus ordonne de ne pas la punir. Il devait considérer qu’elle avait été suffisamment punie par l’angoisse et l’humiliation publique.
Pourquoi ? Parce que la loi pénale n’est jamais obligatoire. Parce que nous sommes tous pécheurs (et pécheresses).
Donc avec le temps tout change (comme dit le pape François, le temps est très fort, inexorable), les mentalités changent (autre temps, autres mœurs). Le temps écoulé et surtout le rachat de ce prêtre qui n’a plus fait parler de lui depuis 1991, le temps doit être respecté. La vindicatio fait partie de la justice, certes, mais summum jus, summa injuria. Une justice trop rigoureusement rendue, ce n’est plus la justice.
Comme en Californie :
Les actes sexuels sont des crimes si commis par des prêtres Catholiques, des délits si commis par d’autres personnes, justice inégales. La pédophilie concernes des actes commis sur des enfants avant le puberté ! Dans le cas de grands adolescents, je croyais qu’il y avait une majorité “sexuelle”. Notre devise Liberté , Egalité (de droit), Fraternité est bafouée. Le prescription doit être le même qu’on soit prêtre catholique ou non !
La majorité sexuelle est fixée a 15 ans, sauf quand le partenaire adulte est une “personne ayant autorité” sur le jeune de moins de 18 ans, prêtre, enseignant, médecin, moniteur sportif, etc, dans l’exercice de ses fonctions, pour éviter l’abus d’autorité. Ceci dit, vous avez raison, il ne s’agit pas de pédophilie, qui n’est du reste pas une notion juridique. Par ailleurs, quel que soit l’âge de l’un et la profession de l’autre, encore faut il qu’il y ait consentement.
Concernant la prescription, en cas d’abus sexuel/de viol sur mineur, la prescription est calculée non à partir du moment des faits, mais du moment ou la victime/le plaignant atteint sa majorité civile.
Autant je déplore l’acharnement contre le Card.Barbarin, autant un procès contre le P.Preynat me semblerait normal.
À Denis Merlin. Commentaire hors sujet sur le péché .
Procès pas procès , ce n’est pas la question non plus.
Vous vous placez en juge a coups de citations bibliques et de présumé repentir de ce prêtre … ??? Silence ne veut pas dire repentance
Je ne me plaçais pas du côté de la justice lorsque je parlais de prescription mais du mal , de la blessure des victimes. Le mal qui leur a été fait ne s’arrête pas au bout de 10 ans , 15 ans…
Quant à la notion de péché c’est en parallèle avec les propos de Mgr Lalanne.
. Il n’y a pas de hiérarchisation dans la douleur .
un mot de l’agresseur ou de l’institution peut panser plus de plaies qu’un procès ne peut le faire .
Dieu est seul juge
Merci pour la traduction en latin ( je pratique en forme extra)
mon expérience d’accompagnement de jeunes en souffrances montre que parfois il suffit parfois d’un mot : pardon, pour guérir . Mais que le temps lui n’est pas suffisant ….
“Ils” veulent la “peau” de Barbarin.. rien d’autre.
Et n’oublions pas la façon dont le Cardinal Barbarin a été traité par la Justice et les médias de la République.
Tout fait de pedophilie ou viol est impardonnable et doit être dénoncé .
Par contre le justice doit être irréprochable et traiter l’ensemble des citoyens de la même façon
Pourquoi inquiéter le Cardinal Barbarin , si ce n’est pour détruire et déstabiliser l’Eglise, et ne pas inquiéter les recteurs d’académie et ministres de l’éducation nationale pour les enseignants pedophilies . Nous n’avons pas encore vu un ministre en exercice entendu pour des faits antérieurs à sa nomination .
La justice est elle impartiale ?