« Stupéfaites », « atterrées » de la nouvelle loi portugaise autorisant la GPA pour les femmes stériles, des féministes réunies en un collectif d’associations diverses réagissent. Elles tiennent cette loi« pour une erreur de jugement, grave de conséquences », car il s’agit d’une « parfaite ouverture vers de nouvelles aliénations des femmes ». S’opposant fermement à l’idée de la GPA comme « progrès »,elles rappellent l’urgence d’exiger l’abolition de cette pratique.
Par ailleurs, elles dénoncent « depuis peu en Europe des glissements progressifs pour faire accepter le principe de la GPA : suppression de la notion de rémunération (trop visiblement critiquable), puis de la notion de compensation, puis de la notion éthique » pour lui substituer aujourd’hui la notion de« GPA familiale, amicale », dans l’objectif de faire reconnaître le principe de la GPA. Mais le « danger est bien là : qui fait accepter une forme de reconnaissance de la GPA cautionne le principe et la pratique de la GPA, qu’elles que soient ses formes ».
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