LifeSite rapporte qu’un juge de district d’Oklahoma (Etats-Unis), Noma Gurich, où vient de passer une loi pro-vie obligeant les fournisseurs d’avortement à présenter tous les faits concernant l’opération à leurs patientes, a suspendu son application à la suite d’une action en justice qui conteste la constitutionnalité de cette mesure.
La loi oblige le fournisseur d’avortement à effectuer une échographie du fœtus à moins d’une heure de l’avortement de telle sorte que la mère puisse voir les images ; il doit en outre décrire ce qu’il voit.
C’est une vérité qui dérange – aussi le Centre pour les droits reproductifs (CRR) local a-t-il qualifié la loi d’extrême en ce qu’elle oblige la femme à entendre des informations qu’elle pourrait préférer ignorer et qui pourraient ne pas avoir de lien avec les soins médicaux qu’elle demande.
Différents groupes pro-vie ont coopéré pour faire entrer l’obligation d’informer pleinement les femmes dans le corpus législatif ; leurs efforts avaient été contrés pour des motifs techniques une première fois en 2008 lorsqu’ils avaient inclus la mesure dans un train législatif. La nouvelle loi ne contient que cette mesure que les pro-avortement comme Brittany Novotny, candidate démocrate aux élections de l’Etat, a qualifié de « viol étatique par voie instrumentale ».
Pour autant la population de l’Oklahoma est très favorable à la mesure qui avait obtenu le mois dernier l’assentiment de la Chambre et du Sénat de l’Etat avant de subir un veto de la part du gouverneur, Brad Henry, veto renversé en moins de trois jours par la Chambre, puis le Sénat qui la revotèrent à une très forte majorité.
L’énergie que met le lobby de la mort à contester le devoir d’information des patients est bien la preuve qu’il sait ce qu’il lui en coûterait si les femmes avaient pleinement conscience de la nature de l’avortement.