Tout le monde dans Landerneau a entendu parler du numéro 2000 de Famille chrétienne !
Non pas vous ? Alors allez jetez un œil sur l’entretien que Fabrice Luchini accorde à Luc Adrian.
Morceaux choisis
Le Puy ? C’est dingue, ça que vous évoquiez le Puy ! Savez-vous ce qui m’est arrivé là-bas ? Quelque chose de minuscule et d’essentiel. Je marchais, un jour, sur les hauteurs de cette ville incroyable lorsque j’ai été habité par une intuition forte. Pour la première fois de ma vie, je me suis dit : « Ce pays est habité par une grâce chrétienne, je suis en terre chrétienne ». J’ai reçu la sensation aiguë qu’il se passait ici quelque chose de profond, d’unique… Mais quoi, précisément ? Je ne sais pas. C’est pourquoi j’ai bien l’intention de retourner au Puy et d’y donner mon spectacle « Poésie ? ».
C’est dingue comme le christianisme a des formes diverses ! On passe de Joseph de Maistre à l’ermite savant de Foucauld, à Léon Bloy qui gueule contre tout. Sans oublier Péguy – je suis dessus depuis trois ans. Avec un texte extraordinaire que je lirai un jour et qui dit en résumé : « Il y a une manière de pécher qui nous rapproche de Dieu ».
Vous les cathos, vous avez trouvé une idée géniale : si on se laisse aimer, si on accepte de se perdre, de plonger dans cette immensité d’amour, on peut élargir l’horizon de notre vie et être sauvé. C’est ça, non ?