À l’approche des 75 ans (le 20 mai), l’archevêque de Strasbourg Mgr Grallet a envoyé un courrier de démission au pape François pour remettre sa charge. Il explique aux Dernières Nouvelles d’Alsace :
« Je viens d’envoyer ma lettre de remise de charge au pape François pour qu’il l’ait le 20 mai. Certes, cette lettre est un peu formelle, administrative, mais ce n’est pas quelconque de remettre sa charge. C’est remettre une expérience très riche, travaillée avec conviction, avec cœur ».
« Ces années ont passé vite, elles ont été extraordinairement remplies ».
« J’ai dit que j’étais heureux de servir l’Église en Alsace et que je veillerai, à l’avenir, à continuer à servir l’Église avec moins de responsabilités et tout autant de cœur ».
« Je sais que je pourrais m’arrêter totalement le 20 mai, mais je n’ai pas été averti de ce changement. Je suppose que la nomination de mon successeur ne se fera que dans les mois qui viennent. Pour cette raison et à cause des urgences du ministère, je reste attelé à ma tâche. Je pense que tout sera réglé dans l’année, mais je ne connais pas le terme ».
« Nous préparons pour l’an prochain une relance pastorale à travers la lecture des Évangiles Un peu partout, des groupes vont se constituer avec le support d’un outil d’études et de partage : « Saveurs d’Évangiles ». « Ce n’est pas la première fois que l’on rappelle que la parole de Dieu est un trésor incomparable qui est accueillie à chaque eucharistie et qu’il faut savoir accueillir dans les grands moments de notre vie ».
« Une commission des évêques, qui se réunit régulièrement à Rome, présentera au pape des noms d’évêques possibles afin que celui-ci décide. C’est aux nonces d’enquêter sur la singularité des diocèses et les personnes susceptibles d’occuper le poste ».
Le diocèse de Strasbourg est un diocèse concordataire, ce qui implique des va-et-vient entre le Saint-Siège et le gouvernement français.
Il ne faut pas s’attendre à des miracles pour Strasbourg, le régime concordotaire, avec la complicité de Mgr Grallet ( dont les progressisme n’est un mystère pour personne sur ce site) feront tout pour bloquer la nomination d’un nouvel archevêque plus conservateur ( cf :ce qui s’est passé à Metz).
Seule certitude pour le prochain archevêque: il devra parler allemand. Ça limite le choix.
Qu’est-ce qui est conservateur et qu’est-ce qui est progressiste? L’Évangile? Jésus? Dieu? L’Enseignement biblique reste le même hier, aujourd’hui et demain même si on le traduit dans n’importe quelle langue…Vivons l’Évangile dans la paix, l’unité et la simplicité en attendant la mort: “Les hommes passent, l’Église demeure”; beaucoup ne le comprennent pas encore, car aveuglés par le pouvoir, les honneurs et la gloire. Strasbourg ne connaîtra peut être plus un évêque humble, respectueux des autres, un évêque très effacé et pudique comme Mgr Grallet…
Aucun regret du départ de l’évêque de Strasbourg.
C’était un de ces prélats qui ont enterré le catholicisme en France.
Bonne retraite, que l’on souhaite à l’intéressé, dans tous les sens du mot “retraite” !
@rascol
Parler allemand ? pour échanger avec les diocèses limitrophes allemands ou suisse- alémaniques ?
Sinon l’Alsace est en France …
Anne
( Alsacienne )