Pascal Balmand, secrétaire général de l’Enseignement catholique, a produit un document de 21 pages sur la réforme du collège. Je vous passe les détails du texte (vous pouvez le lire en ligne ici) mais la conclusion vaut son pesant de cacahuètes :
Il est impossible de conclure ces pages puisque nous en sommes uniquement à la phase des repérages, de la mise en projet pour dépasser les obstacles que nous rencontrons. Nos établissements et nos équipes travaillent à l’organisation nouvelle du collège et à l’approche renouvelée des programmes. Nous tâtonnons, nous élaborons des parcours, des démarches, des dispositifs à expérimenter… Ceci nous conduit à ne plus voir la réforme comme une contrainte. Elle nous invite à sortir des cadres contraignants et oblige à mobiliser la créativité par l’autonomie des établissements et la sollicitation de la responsabilité professionnelle des enseignants. La réforme nous rend donc acteurs et chercheurs. Ce qui n’est pas toujours sécurisant mais c’est aussi ça l’autonomie, la liberté… Se confronter aux cadres, aux contraintes pour créer ce qui n’est pas encore pour accompagner aux mieux nos équipes, les enfants et les jeunes dont nous avons la responsabilité. Cette démarche s’inscrit bien dans la dynamique qui anime l’Enseignement catholique dans son projet fondateur, comme dans la proposition de Réenchanter l’École aujourd’hui… En effet, la réforme du collège se veut avant tout une réforme globale et pédagogique. Des enjeux et des axes s’en dégagent afin d’aider les équipes enseignantes à réfléchir et à entrer dans une dynamique des possibles.
Les enjeux
- l’exigence pour tous
- l’adaptation pour chacun
- de la créativité et des initiatives
- de la souplesse
- la mise en œuvre de nouvelles pratiques pédagogiques
- une pédagogie différenciée concertée
- la valorisation du savoir-faire des enseignants
- de nouvelles organisations temporelles : semestrialisation possible de certains enseignements, quotas horaires différents…
[…] Nous œuvrons pour que le collège permette aux jeunes que nous rejoignons de Réenchanter leur scolarité pour faire advenir le droit à l’éducation comme le définissent les trois premiers articles du Statut de l’Enseignement Catholique en France
– 1er juin 2013 :
Art. 1 La dignité de la personne humaine fonde pour tous les hommes un droit à l’éducation.
Art. 2 L’éducation se conforme à la vocation personnelle et sociale des hommes en leur permettant de grandir dans l’amour et la vérité et, ainsi, d’accéder à « une vie pleine et libre, une vie digne de l’homme » [Concile Vatican II, Constitution pastorale sur l’Église dans le monde de ce temps – Gaudium et Spes, n° 9 § 3.].
Art. 3 « Une éducation authentique a pour finalité la formation de la personne humaine ordonnée à sa fin suprême, en même temps qu’au bien des communautés dont l’homme est membre .» [Concile Vatican II, Déclaration sur l’éducation chrétienne – Gravissimum Educationis, n° 1] L’éducation appelle donc à servir la croissance de l’homme et la construction de la société.
Ces références au Concile Vatican II constituent une incroyable synthèse subliminale qui se résume ainsi, tel un parfait double syllogisme :
- Madame Belkacem propose une réforme du collège,
- Cette réforme permet de réenchanter l’Ecole catholique,
- Le réenchantement permettra de faire advenir le droit à l’éducation prôné par Vatican II,
- Madame Belkacem est donc en ligne avec Vatican II.
Je suis née de parents chrétiens pratiquants, ainsi que mes deux sœurs. Nous avions alors, il y a plus ou moins 50 ans, de véritables écoles catholiques. Nous commencions nos journées scolaires par une prière et en certaines occasions par une Messe. L’orientation était donc chrétienne en tout et notamment, bien sur, par le cours de religion.Les fêtes religieuses étaient expliquées et vécues en famille.
La décadence s’est installée sur ces 50 dernières années. On veut supprimer les cours de religion, on peut voir et entendre dans les cours de récréation des noms grossiers de la part même de tous petits enfants, sans qu’ils soient repris ! Les enfants ont donc perdu l’habitude de se régler sur la prière et sur la Parole de Dieu…..après cela on s’étonne que nos enfants s’égarent……et se perdent pour certains.
Cette fameuse réforme est à proscrire car elle ouvre la boite de Pandore ! Celle qui permet tout et qui ne sait plus distinguer le bien profond, du mal ! On parle d’humanisme, de civilité, etc…..mais où est la FOI dans tout cela. Lorsque je compare à présent les écoles catholiques avec les autres, je ne vois, hélas plus où est la différence. Qu’elle pitié !
Monsieur Pascal Balmand ne me REENCHANTE pas du TOUT!
Que vient faire Vatican II dans ce sordide cloaque qu’est la réforme des idiots et la formation des imbéciles!
Nous devo,ns virer cet incapable sur le champ!
Que ceux qui ont des enfants dans les écoles catho créaient une pétition et moi à 70 ans je la signe sur le champ et nos enfants aussi!
Sainte Najat, santa subito !
Avec un tel salmigondis, on peut justifier n’importe quoi, la preuve…
Entrisme. La seule explication rationnelle.
L’enseignement catholique n’est que l’auxiliaire de l’éducation laïciste qui fut la mienne. Il piétine la liberté des parents au service du gouvernement socialiste totalitaire.
Refusé par les Jésuites en 1958 (pour des raisons de look non-conforme car mes résultats scolaires étaient bons), j’ai fait huit ans de lycée laïciste. J’en souffre encore. Ils ont humilié ma mère sans raison. Tant de mes plus belles années perdues !
Mais ce qui m’indigne le plus, ce sont ces cagots de l’enseignement “libre”, mielleux et cauteleux qui ont hypocritement refusé ma fille en raison de ce que elle était la fille de ses parents. Je vomis ces hypocrites auxiliaires du totalitarisme.
Ce texte vaseux est de la bouillie pour chats, une vieille sauce indigeste de platitude, de poncifs et d’erreurs. Il y a en effet, une cinquantaine d’années de cela, des ordres de religieuses catholiques formaient les élèves à l’acquisition des connaissances, à la discipline, à la politesse et à la culture religieuse par des actions pratiques et des retraites spirituelles annuelles.
La plupart des élèves étaient heureuses. Elles arrivaient prêtes pour une vie de futures mères de familles ou prêtes à poursuivre vers d’autres études. Tout se déroulait naturellement, dans un cadre d’enseignants compétents et attentifs, de programmes bien définis et combien sommes-nous, combien ? à conserver pour ces bonnes soeurs une reconnaissance immense, pour la façon dont elles ont enchanté notre jeunesse en l’instruisant ?
Par contraste, combien de parents actuels, sont-ils écoeurés par le système éducatif, par l’ineptie du contenu des programmes, par le laxisme disciplinaire, par la violence et la grossièreté de nombreux élèves, par, par..par ….
Et un sous-crétin soit-disant représentatif de nombre de parents, pond et ose sortir le genre de stupidités que nous lisons ici !
Triste de constater qu’on a pu nommer un Pierre Balmand à la tête de l’enseignement libre…..
Cet homme ne fait tout simplement pas le poids dans la fonction qu’il occupe.