Dans sa dernière lettre hebdomadaire, Paix Liturgique dresse un bref bilan :
“Depuis bientôt treize années, Paix liturgique, semaine après semaine, ne cesse d’informer ses lecteurs de l’actualité de la célébration de la forme extraordinaire du rite romain dans les diocèses. Nous sommes forts d’une expérience de terrain, d’un travail de maillage de clocher à clocher, qui nous donne une bonne connaissance pratique de notre sujet.
Avec plus de 500 lettres électroniques d’informations et une vingtaine de sondages réalisés par des organismes professionnels et indépendants, nous avons diffusé quantité de données chiffrées et détaillées. Ces enquêtes et analyses constituent une mine d’informations et une matière inestimable pour qui s’intéresse de près ou de loin à la question de la liturgie traditionnelle et de sa « réception » dans les diocèses de France et du monde entier. Souvent repris par d’autres médias, les sondages et données statistiques révélés par Paix liturgique n’ont jamais été contestés.
Pourtant, en dépit de la profusion et de la pertinence des informations ainsi diffusées par Paix liturgique, en dépit des demandes répétées de dialogue, l’omerta continue de régner dans les instances dirigeantes de la conférence des évêques de France et aucun dialogue n’est instauré. Le nouveau Président de la conférence épiscopale n’a ainsi jamais daigné répondre aux différentes demandes d’audience que nous lui avons adressées depuis son élection.
Qu’à cela ne tienne, Paix liturgique continuera contre vents et marées d’agir en lanceur d’alertes.
Ainsi les hommes de bonne volonté ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas, qu’ils ignoraient cette situation d’apartheid liturgique et la culture du mépris qui est de mise dans la majorité des paroisses.
Lanceur d’alertes en faveur de la paix
Où est la paix liturgique quand, 9 ans après le Motu Proprio Summorum Pontificum qui a libéralisé la messe traditionnelle et près de 30 ans après le Motu Proprio Ecclesia Dei que saint Jean-Paul II demandait aux évêques d’accueillir de façon large et généreuse, quinze diocèses français continuent de n’offrir aucune célébration dominicale et hebdomadaire de la forme extraordinaire du rite romain, en dépit des demandes ?
Bien entendu, en bon nombre d’endroits on a pu noter de vrais progrès depuis Summorum Pontificum, comme nos lettres l’ont rapporté avec précision : mise en place de célébrations paroissiales de la forme extraordinaire, ouverture de nouveaux lieux de culte voués à la liturgie traditionnelle, consolidation des centres de messe existants. Toutefois, en d’autres endroits, comme nous l’avons souvent illustré en publiant les documents relatifs, les autorités diocésaines ont au contraire limité voire parfois supprimé la célébration de la messe traditionnelle. Invoquant notamment le manque de plus en plus cruel de prêtres à leur disposition, ils refusent de prendre en compte le fait que la forme traditionnelle est semence de vocations, comme les statistiques sur les séminaires que nous publions régulièrement le prouvent.
Paix Liturgique continuera donc à être lanceur d’alertes pour la paix et la réconciliation.
Lanceur d’alertes face aux refus de dialogue
Qu’en est-il de la capacité de l’Église de France à dialoguer, non pas avec son prochain très lointain mais avec son voisin qui ne partage pas la même sensibilité liturgique ?
Comment expliquer que les cinq lettres que nous avons adressées à Monseigneur Georges Pontier depuis son élection à la présidence de la conférence des évêques de France le 1er juillet 2013 soient restées sans réponse ? Pourquoi toutes ces demandes de dialogue sont-elles systématiquement ignorées et méprisées ?
Il n’en est certes pas de même partout : de nombreux curés et plusieurs évêques répondent volontiers aux demandes qui leur sont faites d’examiner la situation pour y répondre. Mais d’autres les ignorent toujours superbement. Pourtant, une génération de prélats a chassé l’autre : moins idéologisés que leurs prédécesseurs, nos évêques n’en demeurent pas moins très rétifs à tout ce qui peut troubler la ligne de la conférence épiscopale : il n’y a pas de question liturgique donc aucun dialogue à soutenir.
Paix liturgique continuera donc à être lanceur d’alertes pour un dialogue filial et véridique.
Lanceur d’alertes face aux manquements à la charité
Hier on déplaçait sans dialogue des fidèles de Nanterre à Saint Cloud, on mettait littéralement à la rue les fidèles traditionnels d’Amiens, on persécutait les paroissiens et le curé de Thiberville pour avoir commis le crime de faire l’expérience paroissiale – réussie – de la tradition.
Aujourd’hui, l’évêque de Luçon supprime abruptement la messe dominicale hebdomadaire qui était jusque-là célébrée pacifiquement pour la satisfaction spirituelle de nombreuses familles dont certaines venaient du diocèse voisin de La Rochelle et Saintes, où l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum est limitée à une célébration mensuelle alternée entre les deux sièges épiscopaux… distants de 70 km ! Cette célébration, à l’origine présentée comme ad experimentum, persiste depuis 2008…
Comme le démontreront une nouvelle fois les longues colonnes de pèlerins qui chemineront entre Paris et Chartres (et vice-versa) ce week-end de Pentecôte, les fidèles qui souhaitent assister à la messe traditionnelle constituent une vaste communauté au visage jeune et familial qui devrait représenter une grande ressource pour une Église de France aux cheveux souvent grisonnants. Pourtant, ces fidèles, pour la plupart très impliqués dans l’éducation pleinement catholique de leurs enfants (enseignement et catéchisme), sont encore trop souvent tenus pour des catholiques de « deuxième choix ». Est-ce une manière chrétienne de se comporter envers ses frères ? Où sont le respect et la charité ?
Paix Liturgique continuera donc à être lanceur d’alertes pour une plus grande charité chrétienne.
A vous de nous alerter !
Toutefois, cette mission d’interpellation des autorités ecclésiastiques et d’information des fidèles que Paix liturgique s’engage à poursuivre, n’est possible que grâce à vous. Grâce à votre soutien spirituel , et aussi aux dons de ceux qui le peuvent, mais aussi, et surtout, grâce aux dizaines de messages que vous nous adressez et que vous continuerai à nous adresser chaque semaine. Sans les alertes que vous, nos lecteurs et amis, nous faites parvenir, notre lettre ne serait en effet qu’un haut-parleur privé de message à diffuser.
Dans ce monde toujours plus globalisé et globalisant, n’ayez donc aucun scrupule à faire appel à nous pour relayer vos situations locales. Nous serons toujours prêts à y faire écho pour faire entendre la voix de la paix, de la réconciliation et et de la charité. Soyez, vous aussi, des lanceurs d’alertes !”
Voyons, Mgr Pontier a trop à faire à s’agiter en discuterie avec le Président “tout mou” de la Ripoublique qu’à répondre aux courrier de Paix Liturgique.
En gros: circulez, y’a rien à voir!
Insistons, ne nous lassons pas de demander justice encore et encore (tout en mettant les formes) aux évêques à commencer par Mgr Pontier et ses adjoints.
Tôt ou tard cela portera ses fruits.
Que de faux problèmes au sein de notre Mère Eglise! De faux combats qui n’aboutissent à aucun témoignage qu’attendent le monde et les sociétés de la part des chrétiens, les autres ”Christ”. Si le combat serait de remettre toutes les églises abandonnées en normes pour loger les sans-abri de nos paroisses respectives: voilà le bon combat! Si on pouvait interpeller la Conférence épiscopale de France pour un bon accueil des prêtres missionnaires appelés faussement et avec mépris ” prêtres étrangers ou prêtres venus d’ailleurs”: voilà le bon combat! Si on pouvait interpeller l’Eglise sur l’injustice criante en voyant les clercs pédophiles, homosexuels et concubins communier au corps au sang du Christ, alors que les divorcés remariés ou les accidentés de la vie chrétiennes sont privés de la communion: voilà le bon combat! Si on pouvait interpeller l’Eglise de France sur le fait que, face aux actes immoraux reprochés aux clercs, les autorités doivent démissionner sans hésiter pour le bien de tous; doivent cesser de se défendre, elles doivent immédiatement remettre les coupables à la justice, les réduire à l’état laïque et indemniser les victimes qui le veulent: ainsi on mettra fin à la honte qu’endure le peuple de Dieu en voyant les prétendue autorités de l’Eglise se défendre devant les actes de pédophilie au lieu d’en pleurer et de démissionner pour le bien de tous: mais les coupables s’accrochent à la prêtrise, ils détruisent la foi et la vocation des autres sans pitié: voilà le bon combat qui consiste à les dénoncer pour qu’ils laissent tranquille l’Eglise… Mais vouloir dire qu’il y a une liturgie meilleure que les autres est un faux débat: il n’y a pas de liturgie moderne ni traditionnelle ni progressiste aux yeux e Dieu. D’abord, parce que, le mot ”liturgie” n’est pas d’origine chrétienne; c’est un mot d’origine grecque: “un service public”; ensuite, quelle que soit la forme de liturgie, dans n’importe quel rite latin, byzantin, alexandrin, congolais, araméen, camerounais, etc., le contenu reste le même, c’est-à-dire la célébration de trois mystères de Jésus: sa vie, sa mort et sa résurrection…Enfin, le Christ n’a conseillé aucune forme de liturgie, car il savait que chaque peuple, après la Pentecôte, après avoir reçu les dons du Saint Esprit, sera capable de célébrer ses trois mystères dans une forme du terroir, facile à manier pour la compréhension de tous, car, pour croire, l faut comprendre ce que dit la Parole de Dieu plutôt que de se contenter de belles mélodies grégoriennes sans comprendre: c’est ici que nous devons reconnaître le mérite de Jean XXIII, le saint Pape, car c’est lui qui a permis à l’Eglise de mettre en pratique les acquis de la Pentecôte de l’an 30 grâce au Concile Vatican II (1962-1965)…Le reste de nos combats vient du Malin qui cherche à diviser pour mieux régner…Vivons l’Evangile de la vie, de l’amour, de la paix, du pardon et de la réconciliation en attendant la finale, c’est-à-dire la mort… On connaît la matière première du jugement dernier dans Matthieu 25; la liturgie n’y figure pas: “J’avais faim, j’avais soif, j’étais malade, j’étais en prison, j’étais étranger…et vous m’avez donné à manger, à boire; vous êtes venus me visiter; vous m’avez accueilli….Vivons ainsi et nous serons vraiment des chrétiens selon le cœur de Dieu et non pas selon telle ou telle forme de liturgie.
Vous semblez idéaliser “les prêtres missionnaires” venus de pays étrangers; apparemment, vous ignorez, qu’en Afrique, des prêtres et même des évêques ont ouvertement concubines et enfants, et que les autorités ecclésiastiques, y compris le Vatican, ferment les yeux. Vous semblez aussi ignorer qu’il y a beaucoup de corruption dans les églises africaines et qu’ il s’agit aussi d’une émigration économique parce que ces prêtres ne mangent pas à leur faim et ne peuvent pas se faire soigner dans leur pays; pour eux, entrer dans le clergé est une promotion sociale pour s’en sortir; idem pour les religieuses.
Je ne sais pas comment sont accueillis “les prêtres missionnaires” dans les autres diocèses, mais je peux vous assurer que dans celui d’Evry de Mgr Dubost, ils ont tous les honneurs ainsi que les religieuses.
Je suis d’accord avec vous concernant le mot liturgie, les premiers chrétiens avaient un autre mode de fonctionnement, la liturgie “appliquée” en rite latin pendant des siècles nous a marqués dans notre enfance, les anciens ne se sont pas reconnus dans la nouvelle liturgie en français. Dans ma paroisse par exemple le curé avait repris certaines prières,par exemple le gloria, en latin, “tollé” de certains pratiquants lui demandant de cesser ces pratiques “intégristes”… vous voyez là un exemple de ce que les mots chrétiens : charité, paix, Amour entre frères veulent dire! Je suis parfois découragé quand je constate le comportement de nos “frères”… même à l’église.
Ne nous arrêtons pas à des zizanies de langage mais par contre luttons contre la dérive actuelle de certains mots fondamentaux qui changent le sens des paroles Sacrées de Notre Seigneur Jésus Christ qui nous sont parvenus par le Nouveau-Testament, n’est-ce pas cela qui est important?
“Opus justiciæ, pax”. L’œuvre de la justice, c’est la paix. Il n’y a pas de paix car il y a “schisme capital”. Condamnation par les actuelles générations des générations de catholiques précédentes. Cela ne peut se faire que par la violation de la liberté religieuse dans l’Église par le pape et les évêques. Cela se voit partout, dans l’architecture, dans la liturgie, dans la liberté d’éducation, dans la condamnation de la piété.
Je me sens très mal dans les célébrations totalitaires du missel de Paul VI. Vive la liberté religieuse, vive la liberté de conscience !
La CEF est le pire ennemi du Catholicisme en France.
Encore plus acharnés dans la destruction que les francmacs.
Laissez tomber ces gens,soutenons les véritables pasteurs qui ne devraient même plus participer à la CEF,que représente un Pontier ou un Vingt Trois?Même François ne semble pas intéressé par l’Eglise et l’épiscopat français,continuons à pratiquer dans la liturgie qui est la nôtre,prions pour qu’un accord soit trouvé le plus rapidement possible entre la FSSPX et le Pape et puis unissons-nous.
Il y en a assez de ces vieux réac héritiers de mai 68,ils aiment leurs kermesses, qu’ils continuent,l’avenir ne leur appartient pas,ils ne brassent que du vent!
Qu’ont gagné les Instituts Ecclesia Dei?Se prostituer ,ramper sans cesse,non ce n’est pas cela la Sainte-Eglise:
nous assisterons à la chute de ces vieux débris modernos comme à celle du mur de Berlin,la Divine Providence est surprenante!
ASSEZ de ces “lanceurs d’alerte”!!!
J’ai lu un article qui parle de nouveau mot pour délation, etc…
Il importe de remettre la MORALE dans la vie publique, dans toute vie.
(Et pas l’éthique!!!).
Et quand à Paix Liturgique, que je ne connais pas, et dont je vais me rapprocher, qu’ils cessent de parler négativement!!!
Ils devraient être “Veilleurs”, Apôtres, témoins, simples fidèles, croyants, chrétiens…
Révélateurs…
Etat, FM, islam et GÔchie confondus n’ont que faire de mots pour ce qu’ils abhorrent et alors même que rien ne viendra changer leur comportement et leurs sombres buts!
En plus, quand on écoute, quand on écoute son coeur, son âme, et qu’on écoute Dieu, il n’y a pas besoin d’alerter alors qu’il suffit d’être soi pour comprendre, ne pas devoir être alerté!!!
Aujourd’hui, demain, je préfère dénoncer, DIRE LA VERITE, plutôt que d'”alerter”, comme les girouettes!
A chacun selon sa conscience, mais telle est la mienne.