Mgr Norbert Turini, évêque de Perpignan et Président du Conseil pour la Communication de la Conférence des évêques de France, explique la démarche de l’Eglise catholique pour la 50ème Journée Mondiale de la Communication, dimanche 8 mai :
Le dimanche 8 mai prochain, l’Eglise Universelle, à l’invitation du Pape François et du tout nouveau Secrétariat pour la Communication, célébrera la 50ème Journée Mondiale de la Communication.
Occasion de sensibiliser les catholiques à la réalité de la communication et des médias, de prier pour ces professionnels et tous ceux qui sont engagés sur ce champ pastoral et enfin de solliciter la générosité des diocésains afin de participer au financement de la présence de l’Eglise dans les médias, cette journée a été instaurée par le décret conciliaire Inter Mirifica en 1963. Mise en place en 1967 et célébrée en France le premier dimanche de février, pendant de longues années jusqu’en 2008, c’est maintenant le dimanche entre l’Ascension et la Pentecôte, que cette journée mondiale nous invite à nous mobiliser pour une meilleure communication.
Cette année, pour cette cinquantième Journée et dans le cadre du Jubilé de la Miséricorde, le Pape François nous invite à réfléchir et à agir sur le thème « Communication et Miséricorde : une rencontre féconde ». Dans son beau message, publié le 24 janvier dernier, jour de la saint François de Sales, patron des écrivains et des journalistes, le Saint-Père nous rappelle que « la communication a le pouvoir de créer des ponts, de favoriser la rencontre et l’inclusion, enrichissant ainsi la société ». Ecouter, dialoguer, se faire proche de l’autre, échanger ses convictions sans les asséner comme un coup de massue à force d’anathèmes et d’injures, sont des attitudes nécessaires pour vivre en chrétien dans ce monde médiatique. Et ceci d’autant plus sur internet où les raccourcis et les invectives font florès.
C’est pourquoi le Conseil de la Communication de la CEF lance à partir du lundi 2 mai, l’opération « Toile de Miséricorde » avec le #eMiséricorde, afin que la cathosphère, comme on dit, se mobilise pour être actrice de miséricorde à l’occasion du Dimanche consacré à la Communication. En effet, pour reprendre les termes du Pape François, « les e-mails, sms, réseaux sociaux, chat peuvent, eux aussi, être des formes de communication pleinement humaines. Ce n’est pas la technologie qui décide si la communication est authentique ou non, mais le cœur de l’homme et sa capacité de bien user des moyens mis à sa disposition. Les réseaux sociaux sont capables de favoriser les relations et de promouvoir le bien de la société, mais ils peuvent aussi conduire plus tard à des polarisations et des divisions entre les personnes et les groupes. Le domaine numérique est une place, un lieu de rencontre, où l’on peut caresser ou blesser, avoir une discussion profitable ou faire un lynchage moral. »
Que nos écrits et nos paroles comme nos gestes, sur les réseaux sociaux comme dans la vie quotidienne, puissent tisser une véritable « Toile de Miséricorde » !
La communication est un art difficile que les prêtres et les évêques doivent apprendre, car nous sommes surpris par le manque d’arguments lorsqu’ils s’expriment dans les médias pour justifier l’une ou l’autre chose. Ce matin, le vicaire général de Toulouse dit: “c’est sur la demande du père Dominique que l’évêque l’a relevé de sa fonction de prêtre pour viol”; autrement dit, s’il n’avait pas demandé de partir, il serait toujours en paroisse comme si de rien n’était…Pourquoi était-il là jusqu’à ce jour et qui plus est, travaillant encore dans le milieu de gamins? Pourquoi n’a-t-il pas démissionné après le viol? Pourquoi avoir attendu que la presse s’y même pour maintenant démissionner? C’est un manque de personnalité et de sincérité avec soi-même, avec Dieu et avec l’Eglise…
J’avais lu journée mondiale de la communion, mais non, encore déçu : ce n’est que la communication.
Pourquoi l’église se sent-elle obligée de participer à une journée de la communication ? Nous n’avons jamais dans le monde communiqué autant , communiqué autant de bêtises, et le Vatican, est aussi touché par la maladie. Est ce le rôle de l’église de participer à ce type de journée païenne ?
Dans le temps quand les moyens de communications étaient limités, on se forçait à bien penser, à bien réfléchir avant de communiquer. Maintenant, ce n’est plus nous qui décidons, nous sommes emportés par un délire communicant, facilité à outrance.
La Pape et l’église communiquent à foison, mais ils communiquent beaucoup de bêtises , voire des apostasies multiples.
“Les réseaux sociaux… …mais ils peuvent aussi conduire plus tard à des polarisations et des divisions entre les personnes et les groupes.”
Bien sur, tous les moyens de communication peuvent amener ce résultat négatif, et c’est encore le cas ici : la lecture de cet article, avec toujours les mêmes arguments lénifiants jusqu’à l’écœurement, accompagnés du mot “passe partout” miséricorde , cette fois à la sauce “communication” m’éloigne encore un peu plus de l’église.
Et Jésus dans tout ça ?
Que les fidèles qui me lisent, prient avec moi pour qu’il nous pardonne d’avoir été oublié dance délire de communication.