Dans le cadre du Centre Saint-Jean-de-la-Croix, une petite communauté de moniales ermites s’adonne à la recherche de l’union avec Dieu, par l’oraison, l’étude des textes de la tradition spirituelle et l’offrande leur vie pour l’Église et le monde.
Cet Institut monastique diocésain a été érigé le 17 février 2014 par Mgr Maillard lors d’une messe à Mers sur Indre.
Accueillies en ce début de fondation dans des locaux provisoires, les moniales envisagent dans un proche avenir la construction d’un petit monastère sur le modèle des laures palestiniennes comme les premiers ermites du Mont Carmel du XIIIe siècle de qui elles ont reçu leur règle de vie.
La campagne bocagée et solitaire du Boischaut Sud leur offre le cadre d’un désert naturel. Leurs journées font une large place à la vie en cellule (lecture spirituelle, travail, repos et détente).
Au sein d’une communauté en petit nombre, elles vivent une vie fraternelle simple et joyeuse, et s’entraident à parcourir le chemin vers Dieu.
Voici les horaires des offices (en semaine) dans la chapelle du Centre saint Jean de la Croix :
- 6h30 : oraison, méditation silencieuse (1h)
- 7h30 : Laudes
- 9h : messe
- 12h20 : office du milieu du jour
- 17h30 : Vêpres
- 18h : oraison, méditation silencieuse (1h)
- 20h30 : Complies suivies de l’office des Vigiles
Les Moniales Ermites de la Vierge Marie accueillent Marie comme Mère, Éducatrice et Modèle de leur vie au désert. Avec Marie, « elles avancent dans leur pèlerinage de foi, gardant fidèlement l’union avec le Christ ».
Dans le désert où elles ont été appelées et ont choisi de vivre, elles combattent généreusement pour dépouiller le vieil homme et être revêtues de l’Homme nouveau, pour « se livrer intégralement, comme servantes du Seigneur, à la Personne et à l’œuvre du Fils de Dieu ». Elles aspirent à la véritable liberté intérieure, à devenir elles-mêmes le désert où Dieu seul habite en sa Trinité, où Il prend ses délices, qui est son Royaume et son Paradis.
Pour vivre jusqu’au bout cet exode de la terre d’esclavage à la Terre Promise, de ce monde au Père, les sœurs regardent et interrogent Marie, leur prudente Conseillère. Dans l’Église de ce temps, elles veulent persévérer dans la prière et l’accueil de la grâce de l’Esprit au bénéfice de tout homme, comme Marie dans la primitive Église.
En effet, « la Vierge a été par sa vie le modèle de cet amour maternel dont doivent être animés tous ceux qui, associés à la mission apostolique de l’Église, travaillent la régénération des hommes ».