L’archevêque de Lyon est venu samedi fêter le 150e anniversaire de l’église de Changy. Les journalistes du Progrès venus pour l’occasion regrettent :
“On était venu, ce samedi, pour faire un article sur les 150 ans de l’église de Changy. On a très vite été bloqué. Après les politesses d’usage, Bernard Nabaile, président de l’association Changy histoire et patrimoine, organisateur de l’évènement, s’est piqué tout net. « Je vous interdis toute allusion aux événements et aux problèmes qui sont remontés ces derniers temps. Je ne veux pas que le nom de notre association soit mêlé à ces affaires. Sinon, je ne veux pas d’article ».
On était venu, ce samedi, pour faire un article sur les 150 ans de l’église de Changy. On va donc le faire. Un peu. Expliquer que la petite église était pleine à craquer, tant pour le concert du vendredi soir que pour la messe de samedi. Que sa rénovation est magnifique. Que l’exposition d’habits sacerdotaux qui accompagnait ces deux jours de festivités a tenu son rang. Et que l’Homélie offerte pendant la messe par le Cardinal Barbarin a conquis les paroissiens.
On était venus, ce samedi, pour faire un article sur les 150 ans de l’église de Changy. On l’a fait. On regrette juste de ne pas avoir été autorisé à approcher le Cardinal. Et d’avoir eu dans le dos, tout le temps de notre présence, un organisateur badgé et zélé veillant sur nos faits et gestes. Car Monseigneur Barbarin aurait eu là l’occasion de nous expliquer les mesures prises par le diocèse de Lyon en termes de lutte contre la pédophilie, mesures qui sont d’ailleurs détaillées sur son site internet.
Et aurait peut-être même eu un mot « en direct » pour tous ceux qui, paroissiens ou non, vivent sur ces terres chrétiennes du Roannais souillées par les agissements d’un prêtre du diocèse de Lyon.”
Les journalistes du “Progrès” ne s’intéressent pas aux souillures quand elles sont provoquées par des gens de gauche. Ils ne se scandalisent pas de leurs confrères de “Libération” qui faisaient l’apologie de la pédophilie et de l’inceste qu’on devrait, selon eux, dépénaliser. Mais quand c’est un prêtre catholique alors là, quel crime épouvantable!
Quand c’est Cohn Bendit, Jack Lang ou un Mitterrand, ou un instituteur, ou un animateur de colonies, ils ne trouvent rien à dire aux agissements de ces souilleurs d’enfants.
Et ils devraient aussi se souvenir de l’affaire Outreau où un juge un peu trop impulsif à prêté l’oreille à des affabulations d’enfants, envoyant en prison des dizaines d’innocents et en étant responsable d’un suicide. Que la chasse aux pédophiles ne semble concerner que les prêtres, me choque profondément. Tous les pédophiles doivent payer, après que leur culpabilité ait été prouvée. Et les apologues de la pédophilie et de l’inceste idem.
Pardonnez-moi, mais je suis Roannais, et “saoulé” depuis des mois par les interventions de ces journalistes. On ne les avait jamais tant vus dans les églises. On eut vraiment douter qu’ils étaient venus faire un article sur l’église de Changy qu’ils peuvent venir voir quand bon leur semble. En fait, ils avouent eux-mêmes que c’était l’occasion pour la Cardinal “de nous expliquer les mesures prises par le diocèse de Lyon en termes de lutte contre la pédophilie, mesures qui sont d’ailleurs détaillées sur son site internet.” Si elles sont sur internet, très claires, complètes, et compréhensibles par tout un chacun, c’est donc qu’ils voulaient provoquer une interview en public, “faire le buzz” comme on dit dans ce métier, donc provoquer.
Compte tenu des interventions intempestives de la presse ici depuis 6 mois, ils ne devraient pas être étonnés du rejet dont ils font l’objet. S’ils continuent dans cette voie, ils finiront par ne plus vendre leur journal.
Entièrement d’accord avec vous. Ils avouent d’ailleurs leur volonté de provocation en précisant qu’ils disposaient, sur internet, des informations qu’ils “regrettent” de n’avoir pu obtenir.