L’abbé Jean Courtaudière, délégué du diocèse de Saint-Denis aux relations avec les musulmans, raconte la rencontre entre des prêtres et des imams le samedi 23 avril au Raincy pour développer les relations entre les communautés catholiques et musulmanes:
“Nous étions moins nombreux que l’an passé à la mosquée du Bourget pour vivre notre rencontre annuelle imams/prêtres ; il faut dire qu’on avait tardé à en trouver la date et qu’elle avait été mal choisie en pleine vacances scolaires : les imams ou les responsables de mosquées ont des enfants alors que les prêtres n’ont pas de contrainte familiale pour les vacances !!
Notre rencontre a été marquée par un très bon climat entre nous. Peu à peu, nous nous connaissons mieux et la confiance s’installe, qui permet d’aborder des questions habituellement délicates.
Nous avons fait un tour de table pour écouter les différentes initiatives de rencontres chrétiens-musulmans dans nos villes : à Gagny, les familles se rencontrent avec les enfants ; au Bourget, avec les bouddhistes, ils abordent un thème de partage; tout comme à Aulnay ou à l’Ile-Saint-Denis; à la Courneuve, les communautés se rencontrent à l’initiative du maire ; au Raincy-Clichy, une association interreligieuse intervient dans les écoles privées; à Saint-Denis, c’est même des collégiens d’une école laïque qui ont fait venir des responsables juif, catholique et musulman, après les attentats de 2015 ; à Montreuil, les contacts se prennent ; à Sevran, ces rencontres se font depuis de longues années mais sont un peu en panne ces temps-ci…
Ensuite, nous avons abordé, dans le désordre, des questions venues dans l’échange : comment accueillir un jeune qui veut se convertir (dans les 2 sens) ? comment évoquer les “sujets qui fâchent” ou plus exactement les sujets où il y a une réelle divergence de vue ? La question des couples mixtes… Nous n’avons pas, les uns et les autres, la même approche de ces réalités, mais il semble que nous étions d’accord pour dire qu’il nous faut avancer dans le dialogue sans avoir peur, car nous vivons les uns avec les autres dans nos quartiers et la rencontre est devenue maintenant une réalité de nos communautés respectives. Pour autant, nous avons reconnu que bien des membres de ces communautés, catholiques ou musulmanes, n’y sont pas prêts et certains y restent hostiles, y compris parmi les responsables religieux. Notre rôle est de toujours proposer les chemins réalistes et pratiques de ce dialogue, pour faire tomber les a priori, les clichés, les peurs.
Par sa seule présence extérieure, une journaliste du Parisien qui était parmi nous a provoqué notre groupe à préciser tel ou tel point. Et nous avons pu, avec elle, redire la place incontournable des médias sur toutes ces questions, même si elle a reçu bien des critiques justement sur le travail des journalistes !!
Avant le traditionnel pot de l’amitié qui permet de prolonger les échanges, nous avons pris une décision : l’an prochain, nous tenterons une large rencontre catholiques-musulmans dans notre département. Des volontaires ont créé un petit groupe de travail pour élaborer ce projet . A suivre donc !!”
Le devoir d’apostolat n’est pas de développer les dialogues entre les catholiques et les autres religions, il est d’apporter le bonne nouvelle, le Christ , sa parole, de convertir les adeptes des religions qui sont dans l’erreur.
Allez par le monde entier…
Tout prêtre , evêque, cardinal, pape, qui ne cherche plus à convertir, mais à s’entendre avec les païens est un renégat.
Hérésie apostasie sont les mots pour caractériser ces prêtres oecuménistes adeptes d’une religion maçonnique. Ces prêtres sataniques ne parlent pas une seule fois de la divinité de Jésus Christ. Jésus Christ est devenu inutile pour eux.
Ces prêtres véritables démons vomis par l’Enfer conduisent les âmes à la perdition éternelle.
Avec de tels “prêtres”, le relativisme est bien servi et Jésus est prié de rester sur la touche.
Mais n’a-t-il pas dit : “Je suis le chemin, la vérité, la vie… Nul ne va au Père sans passer par moi” ?
J’acquiesce à tous vos commentaires!
Mais, sans vouloir favoriser d’éventuels vices, j’aimerais bien savoir en quoi consiste un ” pot de l’amitié” entre musulmans et catholiques…
De la pisse de chameau, peut-être, comme préconisée ?
Et en cas de pique-nique, du méchoui halal sans doute, avec des taxes pour les dhimmis, en attendant de les taxer bien plus?