Communiqué du diocèse de Lyon suite à la réunion de Valpré du 25 avril 2016 devant plus de 200 prêtres :
Ce lundi 25 avril, le cardinal Philippe Barbarin a réuni les prêtres de son diocèse sur la suggestion du bureau du conseil presbytéral, afin de les écouter et de donner des orientations nouvelles en matière de lutte contre la pédophilie et les abus sexuels commis au sein de l’Église.
Cette rencontre qui a réuni 220 prêtres a permis de présenter la situation et les mesures du diocèse de Lyon. Une victime du père Preynat est venue donner son témoignage.
Le cardinal a notamment reconnu que le diocèse avait commis des erreurs dans la gestion et la nomination de certains prêtres.
Le cardinal a rappelé l’importance, pour les victimes d’abus sexuels commis par des clercs, de voir reconnu leur droit à la vérité et à la Justice. Elles doivent ainsi pouvoir compter sur l’écoute et le soutien du diocèse. Le cardinal a également souligné la confiance que portait le diocèse dans la Justice, pour faire toute la vérité dans les différentes affaires dont elle est saisie.
Enfin, le cardinal a redit sa confiance aux prêtres qui accomplissent leur mission dans un grand dévouement et dans la fidélité à leur état de vie.
1. Mesures mises en place : ce qui est fait dans le diocèse de Lyon
Mise en place d’une cellule d’écoute : le diocèse ouvre une ligne téléphonique 7j/7 et 24h/24 au 04 78 814 845 pour des victimes d’abus sexuels commis par des personnes placées sous la responsabilité de l’Église. Cette cellule est proposée également aux proches des victimes et à toute personne souhaitant être écoutée sur ce sujet. Des professionnels de l’écoute répondront à ce numéro. Il s’agit de psychologues cliniciens qui agiront de manière confidentielle en respectant l’anonymat des victimes. Si la personne le souhaite, un rendez-vous pourra être pris pour un accompagnement individualisé. À la demande, un contact pourra être pris avec un responsable du diocèse afin que des réponses soient apportées. La victime pourra être accompagnée jusqu’au dépôt d’une plainte, si nécessaire.
Mise en place d’un collège d’experts : le diocèse de Lyon met en place un collège d’experts composé d’un magistrat, d’un psychiatre, d’une psychanalyste, d’un médecin, d’un canoniste, d’une assistante sociale, d’un père et d’une mère de famille ainsi que du vicaire général modérateur chargé de présenter les dossiers. L’objectif de ce collège est le suivant : étudier et analyser le cas de certains prêtres dont la situation est problématique au regard de leur activité pastorale, de la loi civile ou canonique dans le domaine affectif et sexuel. Outre cette mission principale, ce collège pourra faire des recommandations en matière de formation initiale ou continue des clercs, accompagnement et suivi psychologique et spirituel, évaluation et prévention des situations « à risque ». Ce collège s’est réuni les 6 et 12 avril 2016. Il se réunira à nouveau cette semaine, puis tous les 15 jours environ afin d’étudier un certain nombre de dossiers présentant des situations très variées.
Le 30 juin 2016, le collège aura rendu ses avis sur ces dossiers.
Si besoin, les procédures canoniques seront mises en œuvre et, dans tous les cas, le dossier unique de chaque prêtre sera suivi avec la plus grande rigueur auprès de la Chancellerie.
Mise en place d’une proposition d’accompagnement du personnel du diocèse et des paroisses : le diocèse propose à l’ensemble des personnes engagées dans l’action de l’Église un accompagnement psychologique afin de faire face à la crise actuelle. Des psychologues peuvent être consultés dans les centres diocésains ou les paroisses, de manière individuelle ou en équipe.
2. Mesures à venir : ce qui est en cours de réflexion
La rencontre a aussi permis un échange sur les mesures destinées à être mises en place prochainement, concernant les axes suivants :
fortifier les formations (séminaristes, prêtres, diacres, laïcs, formateurs…) en y associant des victimes et des professionnels,
intensifier la prévention,
favoriser l’accompagnement, offert à tous et en particulier aux prêtres,
établir de nouveaux critères pour les futures nominations et pour l’accueil de prêtres arrivant en mission dans le diocèse de Lyon.
Travaillées par le cardinal et ses différents conseils, ces mesures seront prochainement communiquées et seront effectives à compter du 1er septembre prochain.
Quel gâchis ! Il y a bien longtemps que la psychanalyse a fait la preuve de sa toxicité et que ses présupposés théoriques ont été invalidés. Mais l’Eglise recrute encore un psychanalyste ! Alors qu’il y a tant de saints qui ont écrit tant de choses éclairantes et saintes sur l’homme et le péché. C’est un thomiste qu’il fallait recruter !
Que Saint Joseph protège l’Eglise !
Bonjour,
Cette affaire, me semble t’ il nuira beaucoup à l’évangélisation de la France qui est devenue un pays de mission.
Ces décisions du cardinal Barbarin ne régleront rien et amplifieront la suspicion à l’égard de l’Eglise.
Ne tournons pas autour du pot.
La pédophilie est un crime en France.
A ce titre, un prêtre, qui est aussi un citoyen, responsable de ces faits, devrait être exclu de l’église, son dossier transmis rapidement au procureur de la République pour enquête et le cas échéant traduit devant les tribunaux.
… et quelle pénitence font les prêtres coupables ? Ceci n’est jamais évoqué.
Le cardinal Barbarin n’a sans doute pas grand-chose à ce reprocher dans ce dossier, toujours est-il qu’il a promu des prêtres homosexuels (cf l’article du Parisien : http://www.leparisien.fr/societe/condamne-pour-agressions-sexuelles-un-pretre-promu-par-mgr-barbarin-16-03-2016-5632247.php).
Je n’aime pas le lynchage de Mgr Barbarin, lynchage qui cache bien des choses.Cependant il est clair qu’il a pas eu une attitude prudente et visant au bien de l’Eglise. Les notion de péché, contrition, pénitence sont oubliées depuis longtemps. Un certains nombre de prêtres devraient être en train de casser des cailloux dans des couvents disciplinaires, après avoir purgé leur peine de prison pour certains.
Il me semble que pour l’Abbé Benoît, les sanctions ont été assez rapide alors qu’il ne faisait que dire la vérité.
“établir de nouveaux critères pour les futures nominations…”!!!????
Non mais je rêve….Cela veut dire quoi???
Que jusqu’à présent, “on” accepte qui le “demande” faute de vocations….
L’Eglise se saborde elle-même….Le grand ménage doit se faire à l’intérieur en priorité avant de blablater sur les fidèles qui ne sont pas assez comme ci, trop comme cela…..!!!
Apparemment, c’est ce que semble mettre en place le Seigneur…
Louange à toi Seigneur!
Au cœur du problème chez les clercs pédophiles et ”partisans du mariage pour tous” il y a le manque de foi et d’espérance: ces individus aux mœurs douteuses ne croient pas au mystère de la foi qu’ils célèbrent; pour eux, le sacerdoce et l’épiscopat c’est un métier comme tous les autres, ce n’est pas un service gratuit en vue du Royaume de Dieu, un service qui engage leurs personnes et les appelle au renoncement pour Dieu, pour les autres et pour eux-mêmes; ces clercs là se comportent dans l’Eglise comme des infiltrés venus pour détruire la foi des autres: ils n’ont aucun sens de l’honneur, de la crédibilité et de la dignité, ils ignorent ce qu’est la honte…Je suis étonné que parmi les mesures prises à Lyon, il n’y a pas ce que les victimes attendent en premier lieu, c’est-à-dire réduire immédiatement les clercs coupables à l’état laïc pour permettre à la justice de les traiter comme tout le monde, car, on est surpris que les coupables sont libres, on les connaît, on sait là où ils habitent, mais tout le monde s’acharne sur le Cardinal au lieu que la justice emprisonne ces clercs imposteurs pour éviter qu’ils commettent d’autres actes semblables…Qui a dit que le fait d’envoyer un clerc au monastère est un médicament radical pour le guérir? Le monastère est-il immunisé contre les erreurs du même genre? Un prêtre n’est pas formé au Séminaire, aucun accompagnement ne peut le changer s’il a été mal éduqué par ses parents: ce sont les parents qui forment les prêtres, les chefs d’Etat, les bons pères et bonnes mères de famille, les bons citoyens, les bons élèves; une fois dans la société chacun met en pratique ce qu’il a reçu chez ses parents…le Séminaire forme l’intellect et non le caractère, la discipline, le politesse, le respect, la pudeur, le sens de l’honneur: ce sont les parents qui sont les spécialistes de l’éducation. Un enfant qui n’a pas connu l’éducation parentale, même ma résilience ne le guérira pas du manque de la tendresse maternelle et fraternelle qu’il n’a pas connue, il sera instable et un trouble fait partout il sera. Par exemple, un jeune évêque, six mois après son ordination, commence à scandaliser les prêtres; un prêtre lui rappelle qu’il devra veiller sur la crédibilité de son épiscopat; il répond au prêtre: “La crédibilité de mon épiscopat ne dépend pas de vous. C’est moi l’évêque qui décide…Le prêtre lui répond: “Un évêque ne décide pas, il consulte son conseil et entérine les résultats de la consultation”; un tel évêque était-il mal formé au séminaire ou mal éduqué par ses parents? La foi d’un prêtre est héritée de ses parents: qu’est-ce que les parents ont appris à leurs petits avant de les envoyer au séminaire? Bref, je réitère mes propos, au cœur du problème il y a le manque de foi et d’espérance: les clercs aux mœurs douteuses ne croient pas en Jésus Christ. Je l’ai vécu chez un jeune évêque: il est spirituellement vide et possédé par l’orgueil qui est le commandant en chef de tous les péchés capitaux; l’épiscopat est pour lui un pouvoir de domination des faibles et un moyen pour favoriser les prêtres de son genre!!! Un prêtre qui n’est pas de son acabit ne sera jamais curé ni administrateur…Heureusement qu’il y a la mort pour consoler les faibles, sinon le plus fort serait toujours plus fort et le plus faible toujours sous les bottes du plus fort: la vie serait invivable et le monde inhabitable…”Dieu seul est juste car il nous met tous sur le même pied d’égalité le jour de notre mort”
Nous avons perdu 40000 prêtres après V2
Combien allons nous en perdre ?????
Psychanalyser les prêtres?
On se moque de qui?
Psychanalysons les organisations
Où les victimes sont nombreuses
Et ce n’est certainement pas chez les prêtres.
Quelle bouillie !
Remontez au commentaire de M.Y. : tout est dit en quatre lignes !
Quant à la déclaration du “jeune” évêque, c’est effectivement lui qui décide dans son diocèse. Il est là pour cela. La sagesse recommande de prendre conseil avant, mais le dernier mot lui revient même s’il choque un prêtre VII !
cher Sygiranus: “L’Eglise demeure, les hommes meurent”: aucun évêque ne peut décider tout seul: c’est pourquoi le cardinal a eu la sagesse de convoquer ses collaborateurs: chaque prêtre est un conseiller de son évêque; on a vu des évêques dans certains pays faire seulement 3 à 6 mois et ils ont été démis de leur épiscopat pour avoir scandalisé le peuple de Dieu…Le fameux jeune évêque n’est pas là, comme vous le dites, pour décider tout seul même quand il s’agit de scandaliser les prêtres et les fidèles en étalant sur la place publique sa déchéance morale…Il doit avoir la maîtrise de soi et le respect de la foi des faibles; ce n’est pas parce qu’il veut pistonner un prêtre de son genre en difficulté dans un autre diocèse qu’il doit précipiter les nominations sans connaître le diocèse…LA SUITE EST désastreuse par manque d’étude du milieu: il a des problèmes avec tout le monde à moins d’une année! Un évêque est un prêtre placé à la tête de ses confrères prêtres pour collaborer, il ne doit pas décider tout seul, c’est pourquoi il y a un conseil épiscopal pour décider ensemble…; mais si un évêque n’obéit pas à la parole de Dieu en étant pédophile ou homosexuel, les fidèles et les prêtres doivent lui désobéir et le chasser pour le bien de tous…
Tout ce que vous voudrez mais… un évêque n’est pas un prêtre parmi les autres ! Il est sacré évêque à leur tête. Qu’il soit mal choisi, cela peut être et les règles canoniques sont là pour régler l’action. Mais ne considérez jamais un évêque comme un primus inter pares : il est au dessus !