J’ai diffusé hier les “nouvelles” règles de la Conférence des évêques de France sur la lutte contre la pédophilie. 5 mesures ont été prises, les voici résumées :
- Accueil et écoute des victimes.
- Faire la lumière sur tous les cas, même anciens (jusqu’où faudra-t-il remonter ?).
- Prendre les mesures conservatoires nécessaires jusqu’à la décision de justice pour protéger jeunes.
- Création d’une commission nationale d’expertise indépendante pour conseiller les évêques
- La Cellule permanente de lutte contre la pédophilie rattachée à la Présidence de la CEF poursuit le travail de prévention et de formation.
Aucune de ces mesures ne semble spirituelle. Nos évêques sont-ils conscients qu’ils ne luttent pas seulement contre des détraqués mais contre les forces du mal ? Je ne suis pas évêque, mais il me semble que la première chose à faire c’est de faire célébrer des messes de réparation, dans chaque diocèse. On en célèbre bien suite aux profanations d’hosties consacrées. Il serait utile d’en célébrer suite aux profanations de corps d’enfants.
Nos évêques pourraient aussi se pencher sur leur responsabilité et la responsabilité de leurs prédécesseurs, qui ont brisé des vocations sacerdotales, des personnes durant la folie post-conciliaire. Si l’un n’excuse pas l’autre, la résolution de l’autre passe par celle de l’un…
Par ailleurs, hormis le travail de prévention, rien n’est réellement mis en place concernant les vocations. La directive du cardinal Ratzinger demandant d’exclure des séminaires les désaxés sexuels est toujours valides. Il serait aussi utile d’améliorer ce travail de discernement des candidats au sacerdoce.
Et cela m’amène à un sujet crucial, totalement évacué par nos épiscopes : quid des prêtres ayant des tendances (et parfois plus que des tendances) homosexuelles ? Cette question cruciale et d’actualité n’est pas traitée et il flotte comme un parfum de tolérance à leur égard, alors même que leurs actes portent atteintes à la crédibilité de tous les prêtres. Certes, au regard de la loi actuelle de notre pays, l’acte homosexuel entre adultes consentants n’est pas un délit. Il n’empêche : le religieusement correct ne doit pas évacuer ce problème car il est lié à celui des actes homosexuels entre un adulte et un jeune garçon pubère.
Mais le problème est aussi… épiscopal puisque pour certains évêques (comme Mgr Brunin), il n’existe pas de modèle de famille. Quand on invite l’hétérodoxe père Thomasset à former les responsables diocésains à la famille, il y a comme un problème de fond. Ce dernier remet en cause l’existence d’actes intrinsèquement mauvais. Ce qui nous fait penser à Mgr Lalanne se demandant benoîtement si la pédophilie est un péché… Oui il y a un vrai problème de fond et il ne sera pas traité seulement par des positions juridiques. Il y a nécessité d’apporter un éclairage doctrinal et un soutien spirituel à ce problème qui mine l’Eglise de l’intérieur.
Le mal en la matière consiste en ceci que, les prêtres et évêques pédophiles et partisans du ”mariage pour tous” ne croient pas au mystère de la foi qu’ils célèbrent; pour eux, il n’y a rien après la mort: la vie c’est hic et nunc; il faudra alors en profiter au maximum quitte à détruire le fondement de la morale traditionnelle catholique. Bref, la crise morale au sein du clergé catholique de France a pour cause première la crise spirituelle. Les évêques n’y ont pas pensé parce qu’ils sont solidaires dans le mal, ils se soutiennent dans le faux…
On se demande d’où vous sortez ces observations, si ce n’est de votre chapeau. Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer qu’un prêtre amoureux d’un jeune ado ou qu’un évêque homosexuel égaré par le lobby gay ne croyaient pas au Bon Dieu ? Qu’est-ce qui vous fait dire qu’eux seraient dans la jouissance immédiate, et non les parangon de vertu qui s’empressent de les condamner, pauvres pécheurs, pour le plaisir de danser sur leur tombe en proclamant la bonne nouvelle que leur confrères ne valent pas mieux ?
L’évêque Lalanne a affirmé par deux fois, dans une émission radio, lui, l’ancien porte parole des évêques de France , que la pédophilie n’était pas un péché.
Il a fini par se rétracter sous diverses pressions.
Il n’a pas démissionné, ni été démis de sa fonction de spécialiste de la lutte contre la pédophilie.
Ce sont des faits.
Y. Castel doit être du même acabit car il fait l’avocat du diable: comment un prêtre a qui Jésus promet la vie éternelle peut-il se détruire lui-même en détruisant la foi d’une Institution au lieu de démissionner? comment un prêtre pédophile ou homosexuel peut-il continuer à dire la messe? C’est de l’imposture! Ceux qui s’en défendent ne croient pas en Jésus Christ, ils sont pires que Judas…Bref, la crise morale au sein du clergé catholique de France invite à la conversion permanente: c’est une honte de les voir le dimanche célébrer la messe comme si de rien n’était! Mais un jour viendra, et c’est pour bientôt, que les fidèles chrétiens vous refuseront l’accès à l’église; le peuple de Dieu est capable de prier tout seul…Qui vivra verra.
Nous avons un cas dramatique dans le diocèse de Troyes dont évêque et prêtres sont complices !