La famille montfortaine (la Compagnie de Marie, les Filles de la Sagesse et les Frères de Saint-Gabriel) ont souhaité marquer ce tricentenaire par un colloque autour de la figure de leur fondateur afin de mettre en valeur l’actualité de son message et de son charisme missionnaire.
Saint Louis-Marie Grignon de Montfort ayant évangélisé l’Ouest de la France, c’est tout naturellement que ses fils et filles spirituels se sont tournés vers l’Université catholique de l’Ouest pour mettre en œuvre ce projet.
Le 28 avril 1716 à Saint-Laurent-sur-Sèvre s’éteignait une des grandes figures missionnaires de notre pays, Saint Louis Marie Grignion de Montfort âgé alors de 43 ans. Celui-ci sera connu par son œuvre missionnaire déployée dans l’ouest de la France et par son œuvre spirituelle, particulièrement son Traité de la Vraie Dévotion à la Vierge Marie. L’occasion de la célébration du tricentenaire de sa mort nous permet de nous interroger sur la pertinence de l’héritage montfortain pour le déploiement de l’annonce de l’Évangile en notre pays.
Cette question est pertinente à plusieurs titres. Tout d’abord, nous savons que Montfort s’est toujours situé comme missionnaire. Alors qu’il voulait partir à l’étranger, le pape l’a enjoint de faire de son pays sa terre de mission. Il l’a nommé pour cela missionnaire apostolique tout en lui recommandant de toujours se soumettre aux évêques locaux. Il fut particulièrement attentif à développer son action missionnaire vers les campagnes, où, rappelons-le, on n’hésitait pas à « baptiser » les bêtes malades, réduisant la foi à une superstition et une pratique magique à une époque où le clergé, principal acteur de la mission, limitait son activité apostolique aux centres urbains. Il a alors le souci de développer un langage missionnaire apte à rejoindre ces populations illettrées et à mettre en place une pédagogie très imagée. Si l’illettrisme est moins répandu aujourd’hui, l’ignorance religieuse de nos contemporains est pour le moins aussi importante et il serait téméraire de penser une pastorale sans, comme Montfort l’a fait, s’interroger sur le langage et la pédagogie de la foi. Montfort a su rejoindre les périphéries de son temps et c’est pourquoi interroger son expérience et sa méthode missionnaire nous apparaissent pertinents. Redécouvrir le contexte historique et ecclésial de Montfort et sa posture missionnaire dans ce cadre peut nous aider à évaluer sa pertinence et dégager quelques traits qui pourraient nourrir et inspirer les missionnaires d’aujourd’hui.
Ensuite nous constatons depuis le Concile Vatican II que de nombreux nouveaux mouvements ecclésiaux se sont appropriés au moins partiellement l’héritage spirituel de Montfort. Il n’est pas rare de croiser une référence explicite à celui-ci, fréquemment à travers la reprise de la prière appelée « consécration à Jésus par Marie » et présentée dans son Traité de la Vraie Dévotion. Pourquoi cet engouement pour cette spiritualité ? Qu’est ce qui fait non seulement la permanence, mais plus encore la pertinence de la vision montfortaine du mystère de la foi pour notre époque et qui justifie cette appropriation ? Est-ce qu’il n’y aurait pas là l’indice d’une pertinence particulière de cette figure et de son enseignement pour contribuer à la nouvelle évangélisation de nos régions déchristianisées ?
Les 2 et 3 juin, un colloque est donc organisé. Voici le programme :
Jeudi 2 juin 2016 : La spiritualité montfortaine et son actualité
- 9h15 : Accueil et ouverture (amphi Diès) : Pr. Dominique Vermersch, recteur de l’UCO.
- 9h30 : « Introduction », Fr. John Kallarackal, supérieur général des frères de saint Gabriel.
- 10h00 : « Le traité de la Vraie Dévotion, synthèse théologique », Fr. François-Marie Léthel ocd, Professeur de Théologie au Teresianum (Rome), Membre de l’Académie Pontificale de Théologie.
- 10h45 : « La Sagesse et Montfort », P. Maurice Gilbert sj, Professeur émérite de l’Institut Biblique Pontifical, Rome.
- 11h30 : Pause
- 11h45 : « Essai de synthèse de la spiritualité montfortaine », P. Olivier Maire smm, Provincial de France pour la compagnie de Marie.
- 12h30 : Repas
- 14h30 : « Racines théologiques de l’œuvre de Montfort », P. Étienne Richer, maître de conférence à la Faculté de Théologie de Toulouse.
- 15h30 : « Actualité théologique de l’œuvre de Montfort dans une perspective trinitaire et ecclésiologique », Mgr Piero Coda, Professeur de Théologie, Institut Universitaire Sophia, Loppiano, Florence.
- 16h30 : Pause
- 16h45 : « L’actualité de la spiritualité de Montfort dans les communautés nouvelles », P. Bernard Peyrous, Docteur es Lettres.
- 17h45 : Témoignages :
- Les Filles de la Sagesse (Monique Rohan)
- L’Œuvre de Marie (Florence Gilet)
Vendredi 3 juin 2016 : La mission montfortaine et son actualité
- 9h15 : « Louis-Marie de Montfort : le contexte d’Église d’une spiritualité apostolique », P. Battista Cortinovis, smm.
- 10h15 : « Montfort missionnaire apostolique », P. Pier Nava, smm, Professeur, Faculté pontificale des sciences de l’éducation « Auxilium », Rome.
- 11h15 : Pause
- 11h30 : « La place des laïcs dans la mission montfortaine », P. Jean Baptiste Edart, maître de conférence, Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses, Université catholique de l’Ouest, Angers.
- 12h30 : Repas
- 14h30 : « Les cantiques », Pr. Olivier Landron, Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses, Université Catholique de l’Ouest, Angers.
- 15h30 : « Processions, liturgies mariales et dévotion populaire », Pr. Frédérique Poulet, Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses,Université catholique de l’Ouest, Angers.
- 16h30 : Pause
- 16h45 : « Le rosaire », Georges Madore, smm, Ph D. Montréal, Canada.
- 17h45 : « Montfort et la nouvelle évangélisation », Paul Texier, frère de Saint Gabriel.
Un grand saint évangélisateur, un des plus grands qui ai compris le vrai rôle de la sainte Vierge Marie de tout temps. Au Coeur de la Sainte Trinité, et Mère de Jésus, Elle n’a de cesse d’appeler tous ses enfants à la conversion à son fils bien-aimé, Jésus-Christ.
Pour ceux qui ont connu les pensées de saint Padre Pio, ils connaissent certainement son humour, il dit : lorsque l’on prie et que la porte (de Jésus) reste fermée, la sainte Vierge ouvre alors toutes les fenêtres.
Et afin qu’il n’y ait pas de quiproquo comme je l’entends souvent, on VÉNÈRE la sainte Vierge Marie mais l’on ADORE DIEU SEUL !
C’est d’ailleurs à Elle qu’a été donné de nous “donner” Jésus, mais c’est Elle qui doit revenir afin d’écraser la tête de satan au temps que Dieu s’est choisi.
PRIONS, ADORONS, OFFRONS……….<3 <3 <3 <3 <3 <3