Pour le P. Lombardi « Le terrorisme est un acte de foi dans la haine et pour cette raison nous devons radicalement nous y opposer ».
Pour le directeur de la salle de presse du Vatican, “le terrorisme cherche à détruire toute confiance réciproque et ainsi à désagréger la société humaine.” Aussi pour lui “Nous devons manifester notre effroi, condamner ces gestes et prendre part à la souffrance d’autrui, mais nous ne devons pas nous laisser entraîner et réagir à la manière des terroristes, en répondant à la haine par la haine. Il ne faut pas répondre à la haine par des mesures qui détruisent au lieu de chercher à reconstruire les rapports nécessaires au sein de la société.”
“Les terroristes, a poursuivi le père Lombardi, étaient des personnes qui vivaient en Europe, mais qui n’ont pas fait leur l’idéal de cohabitation et le respect des droits de la personne.”
Une évidence que pourtant les dirigeants européens nient (souvent). Toutefois, le P. Lombardi tout en exhortant par de bonnes et sages paroles, ne nous dt pas comment “nous devons nous opposer radicalement” au terrorisme. Visiblement, il n’invite pas à tendre la joue gauche, mais à “reconstruire les rapports nécessaires au sein de la société”. Invitation vague quoique pourtant fondée.
Les personnes demeurent toujours responsables de leurs actes et de leur choix, mais quand, en effet, la société brouille les référents moraux et la construction même de la personne humaine, il est indéniable qu’elle récolte les fruits de discorde semés par elle.
Exception faite des médias bien pensants et des gouvernements non moins bien pensant, tout le monde est d’accord pour pointer du doigt un problème structurel dans notre société. Tout le monde cependant, ne donne pas à ce problème le même visage. Pour les uns il est social, pour d’autres “sociétal”, ou encore idéologique, alors que ces manifestations ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Le bouleversement identitaire terroriste est de même nature que le renversement de civilisation de Madame Taubira. La volonté affirmée et mise en oeuvre d’un monde sans Dieu où l’Homme devenu norme absolue, n’en est pas moins relative, car en constante évolution. La définition officielle de l’être humain aujourd’hui n’est plus celle d’hier et n’est pas davantage celle qui perce pour demain.
Source Zénith