L’évêque d’Orléans, Mgr Jacques Blaquart, a créé une cellule d’écoute unique en France pour venir en aide aux victimes de prêtres pédophiles, a annoncé le diocèse, qui a lancé mardi une campagne d’affichage dans toutes les églises :
“Des personnes ont été ou sont victimes d’agressions sexuelles de la part de responsables d’Eglise. Leur souffrance est de longue durée. Une équipe d’accueil peut, au nom de l’évêque, entamer avec elles un dialogue et chercher un chemin d’avenir”.
Intitulée “Ecoute des blessures”, l’affiche mentionne un numéro “vert” de téléphone et une adresse électronique, qui renvoient vers une cellule d’écoute.
Le directeur de la communication du diocèse, Jean-Pierre Evelin, explique :
“L’idée a été lancée par l’évêque il y a plus d’un an, à la suite d’une rencontre avec une victime d’agression sexuelle. Il a été profondément touché par ses souffrances, y compris au plan spirituel, et par sa douleur de ne pas pouvoir en parler, qui vient s’ajouter aux faits en eux-mêmes”.
Cette cellule d’écoute est opérationnelle depuis quelques mois, donc bien avant les dernières révélations sur des affaires de Lyon. La structure se compose de six bénévoles, dont un psychologue, un prêtre, un diacre et une infirmière. A ce jour, quatre appels ont été reçus.
“Les personnes se voient proposer des rendez-vous et une aide psychologique extérieure si nécessaire. Souvent, les faits sont très anciens, car les victimes mettent très longtemps à parler. Mais en cas de signalement de faits récents, l’évêque saisira la justice”.
Notre Eglise évangélise comme elle peut
Voilà le parcours oméga
Et que pense Notre Seigneur de tout cela ?
Lui qui avait promis d’accompagner la parole par des signes qui venaient à la suite.
Incroyable qu’on aie attendu jusqu’ici pour le faire, et que ce soit encore la seule !
Il ne serait pas plus simple de rendre davantage visite à ses “collaborateurs dans le sacerdote” plutôt que de faire de “l’administratif” et de de retrouver un peu de discipline dans sa manière de parler, de se comporter, d’écrire, sinon de porter l’habit qui fait tout de même le moine.
Deux questions :
– Est-ce à l’évêque de saisir la justice ? Cela ne lui fait-il pas endosser une responsabilité qu’il ne détient pas, au risque de la faire rejaillir sur toute l’Église ?
– Pourquoi se limiter aux victimes de clercs et ne pas s’ouvrir à toutes les victimes d’abus sexuels ?
Une belle initiative + + +
Finalement, au vu de cette démarche, j’en viendrais à croire que les cas sont bien plus nombreux que chez les enseignants, les 68ards (et les politicards de la même époque!), les obsédés sexuels dans les familles, mais aussi que chez les adeptes du mariage de fillettes impubères…!
Comme quoi, la lâcheté, pour se couvrir (Au cas où…), n’est qu’un recul de plus!!!
Telle est en tous les cas mon opinion!