«C’est un jour historique », le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu n’a pas caché sa joie après l’accord trouvé, ce vendredi 18 mars 2016, avec l’Union Européenne pour ralentir l’afflux de migrants. Un enthousiasme loin d’être partagé par tous et en particulier par de nombreuses ONG qui crient au scandale. Tous les migrants illégaux en Grèce seront renvoyés en Turquie à compter de ce dimanche. Pour chaque Syrien renvoyé un autre sera relocalisé dans un pays européen.
En échange de mesures pour empêcher les départs de ses côtes vers l’Europe, Ankara reçu 3 milliards d’euros supplémentaire d’aide européenne. Par ailleurs, les Européens ont accepté d’accélérer le processus de libéralisation des visas pour les ressortissants turcs, et s’engagent à ouvrir un nouveau chapitre dans les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE.
Mgr Gollnisch dénonce les incohérences de cet accord : distinguer parmi les réfugiés, les vrais réfugiés politiques ; aider les migrants à rester sur place ; responsabilité de la Turquie dans le conflit syrien.
Entretien pour Radio Vatican