« Quand le cœur est dur, on ne le [l’appel de Dieu et sa miséricorde] comprend pas », a expliqué le pape : « la miséricorde de Dieu ne se comprend que si tu es capable d’ouvrir ton cœur, pour qu’il puisse entrer », et « celui-ci avance, avance : son cœur se ferme ». Et c’est « la même histoire » dans le passage de l’évangile de Luc proposé par la liturgie (11,14-23): « Il y avait ces personnes qui avaient étudié les Écritures, les docteurs de la loi qui savaient la théologie, mais ils étaient tellement, tellement fermés. La foule était étonnée : stupeur ! Parce que la foule suivait Jésus. On pourrait dire : ‘Mais elle le suivait pour être guérie, elle le suivait pour cela’. »
Mais la réalité, c’est que la foule « avait foi en Jésus ! Elle avait le cœur ouvert ; imparfait, pécheur, mais le cœur ouvert », en revanche, « ces théologiens avaient un comportement fermé » : « ils cherchaient toujours une explication pour ne pas comprendre le message de Jésus » et ils disent : « Mais non ! Celui-ci chasse les démons au nom du chef des démons ». L’évangile note qu’ils « cherchaient toujours » d’autres prétextes « pour le mettre à l’épreuve : ils lui demandaient un signe du ciel ».
Le problème de fond, c’est qu’ils étaient « toujours fermés », a diagnostiqué le pape : ainsi, « c’était Jésus qui devait justifier ce qu’il faisait ».
Source Zénith