Tribune libre de Benjamin Leduc
Les militants pour les ‘droits des homosexuels’ prétendent que l’on naît avec une orientation sexuelle, que c’est une chose immuable et que l’on ne peut rien y faire, qu’il faut considérer cela comme une chose ‘normale’. A force de lobbying, ils ont réussi à convaincre l’opinion, et prétendent même qu’il existe des ‘gènes gay’. À titre d’illustration, un sondage de Gallup, rapporte que 51% des Américains pensent que les gens naissent gays ou lesbiennes, alors que seulement 30% disent que des facteurs extérieurs, tels que l’éducation et l’environnement, déterminent l’orientation sexuelle. On ne s’éternisera pas à souligner le ridicule du point de vue, venant de la part de personnes qui prétendent qu’on ne naît pas homme ou femme, et que cela est une construction personnelle et sociétale.
D’un autre côté la recherche en génétique, capable de trouver des bases génétiques à de nombreuses pathologies, a mis de côté depuis un certain temps l’hypothèse génétique de l’homosexualité (par exemple dans ces articles[1] ). Les hypothèses biologiques, qu’elles soient génétiques ou hormonales, ont été écartées au profit d’hypothèses environnementales, ou liées à des pathologies (pour mémoire).
La question revient souvent sur le tapis, avec il y a quelques mois un article sur le site de la prestigieuse revue ‘Science’ rassemblant des marqueurs génétiques liés à l’homosexualité[2]. Le locus en question est situé sur le chromosome X, et est cartographié Xq28. Leur hypothèse est donc que ce locus contient un gène responsable de l’homosexualité.
Vous n’êtes pas sans savoir que le génome humain est connu, et relativement annoté, il est donc assez facile de savoir quels gènes sont connus pour chaque locus. Une rapide recherche montre que ce locus a été associé à certaines déficiences mentales, à certaines malformations sexuelles et à un syndrome assez grave (le syndrome de Rett, pour ceux qui se posent la question). Mais là n’est pas le point le plus pertinent ; en effet ce locus a un moment été cité comme lié aux troubles bipolaires, bien que cela ait été réfuté depuis[3]. En revanche, ce locus est toujours associé à la schizophrénie[4]. En rappelant que les personnes souffrant d’affections psychiatriques/troubles de la personnalité sont plus sujettes à l’homosexualité que la moyenne[5]. Cette étude trouve une prévalence de 37,6% d’homosexualité/bisexualité (orientation et/ou en relation) chez des patients borderline (donc hors institution), au passage, 17,8% des patients de cette étude ont changé d’orientation sur les deux ans de l’étude, ce qui remet en cause la théorie du « «né comme ça ». On est en droit de se demander si l’on n’a pas affaire ici à une liaison indirecte, et si cela se confirme, il conviendrait de reconsidérer le statut de l’homosexualité comme un symptôme d’une pathologie sous-jacente. L’homosexualité a été retirée de la liste des pathologies psychiatriques en 1973, avec comme principal argument le fait qu’il existe des personnes homosexuelles complètement équilibrées et qu’il n’y avait pas (à cette époque) de relation biologique fiable entre homosexualité et santé mentale (la forte prévalence de l’homosexualité chez les personnes internées étant considérée comme liée aux structures psychiatriques en elles-mêmes). Cela étant, l’association entre l’appartenance entre ces états et les pathologies psychiatriques ne peut en aucun cas être niée et dépend du profil. À titre d’exemple, chez les adolescents souffrant d’un trouble de l’identité sexuelle, ceux l’ayant développé durant l’adolescence (plus de 12 ans) sont plus à risque de souffrir d’une pathologie psychiatrique que ceux l’ayant développé durant l’enfance(qui au passage sont plus vraisemblablement atteints de dysphorie de sexualisation) . Si l’on prend l’ensemble de ces adolescents, 69 % souffrent d’une pathologie psychiatrique comme la schizophrénie, ou de troubles maniaco-dépressifs[6]. Chez l’enfant souffrant d’un trouble de l’identité sexuelle, l’Association Américaine de Psychiatrie (APA) demande entre autres, de diagnostiquer les troubles psychiatriques ainsi que les troubles relationnels avec ses parents. Il est également demandé d’apporter une aide psycho-éducative relative à son niveau de développement cognitif. Le retrait de l’homosexualité de la liste des pathologies entraîne donc un manque de dépistage chez les personnes qui en souffrent, ce qui représente une vraie discrimination à leur égard, et les lobbies qui en sont responsables cherchent maintenant à étendre cette discrimination aux personnes souffrant d’un trouble de l’identité sexuelle.
On remarque au passage que même si cela n’est plus considéré comme pathologique, on retrouve encore dans la littérature médicale des articles sur la prévention de l’homosexualité et du transsexualisme[7], sous-entendu que cette état ne peut pas être considéré comme souhaitable, et qu’il faut si possible agir pour empêcher son développement. L’article donné ici comme illustration est très accessible et en français. Il présente à la fois des cas et des des éléments de thérapie pour les enfants atteints de trouble d’identité sexuelle. Tout en rappelant qu’il n’y a pas de cause unique : « Je conceptualise le GID (i.e. : trouble d’identité sexuelle) comme multifactoriel dans son origine, ce qui nécessite qu’on doive aller au-delà de la biologie en identifiant des facteurs additionnels qui font partie de la trajectoire causale. »
Pour revenir sur la relation potentielle entre génétique, homosexualité et troubles psychologiques, et pour éviter une généralisation, il faut rappeler que toutes les personnes homosexuelles ne souffrent pas d’une affection grave comme la schizophrénie ou les troubles bipolaires. Comme dit plus haut, seuls 69% des jeunes atteints d’un trouble de l’identité sexuelle sont sujets à des pathologies psychiatriques. Les valeurs chez les adultes homosexuels sont à prendre avec précaution, en effet l’internement/l’emprisonnement de patients psychiatriques favorise l’apparition du comportement homosexuel, la prévalence risque donc d’être surestimée. De même, il ne faut pas penser que toutes les personnes avec des troubles du comportement soient homosexuelles/bisexuelles/transsexuelles, dans le cas cité des patients borderline, ils ne sont que 37,6%, il n’y a malheureusement pas de données fiables pour les autres pathologies. Dans le cas des personnes exemptes de maladie psychiatrique, l’environnement joue un rôle primordial. Si vous pensez toujours que l’homosexualité est un état acquis à la naissance, comment expliquez-vous que les personnes homosexuelles aient vécu plus d’événements adverses de l’enfance que les autres[8] ? Il n’est pas possible que cela soit en raison de leur orientation future, il n’y a donc que deux possibilités, à savoir les événements douloureux favorisent l’homosexualité, ou une autre variable favorise à la fois l’homosexualité et les risques d’événements adverses.
Pour avancer, il faut donc relier les informations pour en tirer de nouvelles hypothèses de travail. On sait par exemple que les troubles adverses de l’enfance favorisent les troubles de l’attachement, qui eux-mêmes favorisent les troubles du comportement et semblerait-il l’homosexualité. Comment y intégrer un marqueur génétique ? Il faut déjà parler avec prudence, la génétique du comportement et des maladies psychiatriques fait généralement intervenir plusieurs gènes, mais aussi l’environnement, qui lui-même est influencé par les gènes des parents qui sont pour moitié en commun avec l’enfant. Sur le cas précis du locus xq28, essayons de voir tout les cas de figures possibles avec le peu d’informations disponibles :
-Action indirecte du gène : On peut imaginer que nous ayons affaire à un gène qui agisse chez le parent et qui crée un environnement défavorable chez l’enfant. L’étude Zucker citée plus haut rapporte le cas d’un enfant avec trouble de l’identité sexuelle, favorisé par les parents, qui eux-mêmes avaient des troubles psychiatriques. Appelons cette hypothèses le gène « mauvais parent », Si l’on est porteur d’un gène « mauvais parent », c’est qu’au moins un de nos parents en est porteur, et donc l’enfant est soumis à de la violence, des troubles de l’attachement, des événements adverses de l’enfance, des troubles comportementaux et des troubles de l’orientation sexuelle. Même si cette hypothèse est séduisante par sa logique, cet effet ne peut pas avoir lieu sur une étude se basant sur la comparaison entre frères élevés ensembles, et donc soumis aux mêmes parents.
-Deux gènes distincts très proches, chacun muté : dans ce cas on se retrouve dans une situation où présenter les deux mutations ensemble donne un avantage reproductif sur n’en posséder qu’une seule. Soit être homosexuel donne plus d’avantages reproductifs lorsque l’on est schizophrène, soit être schizophrène donne plus d’avantages reproductifs lorsque l’on est homosexuel. Si une recherche croisée est effectuée, et ce cas de figure validé au niveau moléculaire, l’élucidation de l’avantage reproductif sera passionnant.
-Deux gènes distincts très proches, avec une influence de l’un sur l’autre, ou système de régulation proche : Dans ce cas, une seule mutation favorise les deux phénotypes schizophrène et homosexuel, ce qui rassemble les deux éléments comme symptômes d’une même pathologie.
-Même gène, plusieurs allèles : Si nous sommes au niveau d’un gène, il pourrait présenter une allèle saine, une favorisant la schizophrénie et une favorisant l’homosexualité. Dans ce cas l’homosexualité se retrouverait comme un variant atténué de la schizophrénie.
-Même gène, même allèle : Dans ce cas, le gène ou son expression est soit sain soit déficient, le cas échéant, soit il provoque les deux caractères, soit il en induit lui-même induisant l’autre. Le premier cas nous ramène au cas « symptômes d’une même pathologie », le second, en fonction de la relation phénotype/génotype permettrait d’expliquer si la schizophrénie encourage l’homosexualité, ou si l’homosexualité encourage la schizophrénie.
Quoi qu’il en soit, l’identification d’un locus de la schizophrénie comme locus lié à l’homosexualité, quand le mécanisme moléculaire sera élucidé, permettra d’éclairer le mécanisme biologique dont l’absence avait été à l’époque un argument pour retirer les troubles de l’orientation sexuelle des pathologies psychiatriques, et mettra fin à la discrimination dont beaucoup sont des victimes consentantes quant à leur accès aux soins. De plus, en intégrant la liaison biologique entre troubles du comportement et homosexualité, on peut mieux comprendre la réaction de certaines personnes qui se sentent méprisées en cas de désaccord, allant parfois jusqu’à un sentiment de persécution. Cela permet de comprendre que le manque de logique du discours tenu, par exemple prôner en même temps l’homosexualité comme innée tout en considérant qu’être un homme ou une femme soit une construction, n’est pas un problème de mauvaise foi, mais bien souvent un problème lié à un désordre psychique. Cette liaison biologique appelle à la plus grande patience envers ces personnes.
Benjamin Leduc
La ligne éditoriale de Riposte catholique cherche à sortir de la “langue de buis”, peu propice à la recherche de la vérité. C’est pourquoi nous publions volontiers des tribunes libres. Nous précisons cependant que ces tribunes publiées sur Riposte Catholique n’engagent que leurs auteurs. Nous les proposons à nos lecteurs en tant que contributions au débat et à la réflexion. La Rédaction
[1] W. Byne et B. Parsons, « Human sexual orientation: The biologic theories reappraised », Arch. Gen. Psychiatry, vol. 50, no 3, p. 228–239, 1993
- S. Bearman et H. Brückner, « Opposite-Sex Twins and Adolescent Same-Sex Attraction », 2001
[2] K. Servick, « Study of gay brothers may confirm X chromosome link to homosexuality », 2014 [En ligne]. Disponible sur: http://news.sciencemag.org/biology/2014/11/study-gay-brothers-may-confirm-x-chromosome-link-homosexuality
[3] Berrettini WH, Goldin LR, Gelernter J, Gejman PV, Gershon ES, et Detera-Wadleigh S, « X-chromosome markers and manic-depressive illness: Rejection of linkage to xq28 in nine bipolar pedigrees », Arch. Gen. Psychiatry, vol. 47, no 4, p. 366‑373, avr. 1990
[4] E. H. M. Wong, H.-C. So, M. Li, Q. Wang, A. W. Butler, B. Paul, H.-M. Wu, T. C. K. Hui, S.-C. Choi, M.-T. So, M.-M. Garcia-Barcelo, G. M. McAlonan, E. Y. H. Chen, E. F. C. Cheung, R. C. K. Chan, S. M. Purcell, S. S. Cherny, R. R. L. Chen, T. Li, et P.-C. Sham, « Common Variants on Xq28 Conferring Risk of Schizophrenia in Han Chinese », {Schizophr. Bull.}, vol. 40, no 4, p. 777‑786, janv. 2014
[5] D. B. Reich et M. C. Zanarini, « Sexual Orientation and Relationship Choice in Borderline Personality Disorder over Ten Years of Prospective Follow-up », {J. Personal. Disord.}, vol. 22, no 6, p. 564‑572, déc. 2008.
[6] W. Byne, S. J. Bradley, E. Coleman, A. E. Eyler, R. Green, E. J. Menvielle, H. F. Meyer-bahlburg, L, R. R. Pleak, et D. A. Tompkins, « Report of the American Psychiatric Association Task Force on Treatment of Gender Identity Disorder », Arch. Sex. Behav., vol. 41, no 4, p. 759‑96, août 2012.
[7] K. J. Zucker, « Enfants avec troubles de l’identité sexuée : y a-t-il une pratique meilleure ? », Neuropsychiatr. Enfance Adolesc}, vol. 56, no 6, p. 350‑357, sept. 2008.
[8] J. P. Andersen et J. Blosnich, « Disparities in Adverse Childhood Experiences among Sexual Minority and Heterosexual Adults: Results from a Multi-State Probability-Based Sample », PLoS ONE, vol. 8, no 1, p. e54691, janv. 2013.
Je ne suis pas persuadé que l’homophobie que vous essayer de cultiver ici soit une bonne idée. Si le passage a l’acte est condamnable il en vas pas de même des homosexuels ou bisexuels. Renier la pulsion de certains, est ni plus ni moins que du négationnisme intégriste, voir une dérive sectaire angélisme, hors Dieu nous a pas fait ange, mais homme.
ils s’agirait de simplement respecté la création de dieu même si elle ne nous conviens pas . A ce que je sache il existe pas de gêne de pyromanie, d hétérosexualité, du fait certain aime certain aliment et détestes d autres, de meurtrier en série etc..
Je connait des personnes qui sont homosexuel et kto, qui donc vivent dans le combats ci particulier de lutté contre leurs pulsions. Ces personnes me font ressentir le plus grand respect pour elles.
Imaginé vous 5 mn à la lutte durant toute votre vie contre vos tendance sexuel naturel ( pour plus handicaper du sens de l empathie, si comme moi vous êtes hétérosexuel imaginé qu’on vous demande de luté contre vos attirance naturel en partenaires sexuel, et pire de vous forcer à coucher avec une personne du même sexe par c’est la norme impose par d’autre personne ( je rappelle que c’est le passage à l’acte que Dieu condamne)).
Donc, voila si le passage à l’acte est une horreur, Il en vas pas de même des personnes qui sont différent de nous, qui lutte toute leurs vie avec parfois des défaites mais continu à lutté pour l’amour du Christ. Ce genre d’article ne vas tous simplement pas dans le bon sens, celui de Dieu et du message papale je vous le rappelle. comment en temps que chrétien peu ont faire paraître et édite de tels chose? Y a des choses qui appartienne qu’a Dieu, pas aux homme et pas a la prétendu sciences qui change avec le temps.
Je ne suis pas certain qu’il soit utile ou constructif de balayer cette intéressante étude d’un revers de main, sous prétexte d’homophobie. Ce n’est ni scientifique, ni chrétien. Il est bon de rappeler que l’homosexualité peut être assimilée à une pathologie, puisque des gens en souffrent, mais qu’elle est surtout un trouble du comportement, un écart de conduite, une déviance qu’il me paraît bien hasardeux de corréler à la schizophrénie, surtout dans un jargon qui confond trouble de l’identité et trouble de l’orientation sexuelles.
A la question posée de savoir s’il existe un gène gay, qui arrangerait bien les militants LGBT, il nous est répondu que s’il existe, il est forcément lié à “l’homopholie” dont ils font preuve. Je n’adhère pas à cette thèse génétique, bien sûr, mais je salue l’initiative idéologique. Elle a le mérite de contredire les supposés pseudo-scientifiques qui ont permis, outre de déclassifier l’homosexualité des maladies mentales, d’autoriser le lobby gay à siéger à l’ONU en déclarant “normal”, c’est à dire dans la norme, ce qui ne l’est pas. Un comble !
Vous avez tout à fait raison de vous mettre, cinq minutes, dans la peau d’un homo, qui a connu autrefois à peu près ce qu’endure un pédo aujourd’hui, mais poussez le raisonnement, l’expérience ou la charité un peu plus loin. Que diriez-vous de qualifier d’horreur, votre passage à l’acte ? N’êtes-vous pas un homme, un pécheur, un enfant de Dieu comme eux ? La réponse n’est pas, vous en conviendrez, dans votre patrimoine génétique, ni dans une anomalie chromosomique, mais dans notre appartenance à la gent masculine, l’espèce humaine et la famille chrétienne.
C’est à peu près la même réponse que je ferai à cet article sur la chronique d’une homosexualité annoncée: je suis pécheur parce que je suis humain et je suis humain parce que je suis pécheur, que je sois homo ou pas.
Je n’ai pas l’impression que M. Joly, par ailleurs gravement brouillé avec la langue française, ait compris un traître mot de l’article, au demeurant complexe, de Benjamin Leduc.
Quoi qu’il en soit, et restant sauf l’exercice de la responsabilité individuelle de chaque être humain, il est tout à fait intéressant de suivre les recherches sur les causes possibles du handicap affectif que constitue l’attraction homosexuelle. Mieux connaître les causes permettra peut-être de proposer des voies de guérison plus efficaces pour ceux qui ne se résignent pas à cette situation non conforme à la vocation naturelle de l’homme ou de la femme.
N’embrouillons pas le problème ! Dieu a créée les hommes pour qu’ils se reproduisent et multiplient les âmes qui l’aiment et l’adorent. Le péché originel a gâté l’harmonie établie et introduit des possibilités de distorsions d
Dans la bible le sujet en question est banni. Dieu nous a crée homme ou femme avec des gênes bien particuliers, pour la procréation. Si quelques personnes sont différentes cela peut remonter à l’enfance. Il faut être vigilant dans l’éducation et la formation de nos jeunes, j’ai deux garçons bien dans leur peau d’homme …
Je sais bien que cela remonte aux calendes grecques …..pourquoi ? quelle réponse apportée ?
Pour ce qui est des calendes grecques, une précision sur la question dite homosexuelle chez les grecs.
Il ne s’agit pas du tout d’une homosexualité affective ni d’une orientation sexuelle. Il s’agit de la pédérastie qui est un système éducatif par lequel un adulte prend en charge l’éducation d’un éphèbe. Ceci selon des modalités différentes entre Athènes et Sparte par exemple, mais fixées par la cité et très encadrées dont l’objectif est de conduire aux rapports hétérosexuels dans le mariage.
Tous les mythes liés à l’homosexualité ont pour but la relation hétérosexuelle. Ainsi si Zeus se transforme en femme pour séduire Callisto c’est pour l’amadouer et avoir avec elle un rapport ensuite de type hétérosexuel.
Lycurgue, le législateur de Sparte précise qu’en dehors de ce cadre strictement posé par la cité, les relations entre hommes sont des déviances.
Quoique l’on pense de l’homosexualité aujourd’hui, elle est sans aucun rapport avec la pédérastie grecque quoique l’on pense également de celle-ci.
La recherche scientifique est très importante,l’homosexualité est extrêmement difficile à vivre pour la personne concernée ainsi que pour son entourage,les parents,la famille en général,et en particulier pour les personnes dont les tendances sont visibles extérieurement.
Il y a toujours eu des hommes et des femmes qui ont pu dissimuler leur nature et ainsi donner le change,mais combien d’autres en sont arrivés à se donner la mort!
L’homosexualité est une lourde croix à porter,il serait utile de savoir combien d’homosexuels en vérité souhaiteraient ne pas l’être,aujourd’hui la solution trouvée est la gay pride,nous savons tous qu’il s’agit d’une fausse libération tout comme le “mariage” entre personnes du même sexe et l’horreur de l’adoption.
Je compare l’homosexualité à une difformité ,le regard des personnes “normales” ne sera jamais le même malgré tout sur un individu handicapé et sur celui qui ne l’est pas.
Comment fut perçue l’homosexualité dans le passé?
Le XVI ° siècle italien semble avoir été une époque plus tolérante que dans les pays protestants par exemple .