Eglise Universelle

Vers une reconnaissance de la Fraternité Saint-Pie X ?

Commentaires (8)
  1. jean dit :

    …ce pape ……..

  2. allegrovivace dit :

    TLa CEF ne doit pas du tout apprécier et à propos elle va certainement faire jouer à fond la “procédure de silence” dont elle entoure si bien entourer la FSSPX depuis de longues années à défaut de brandir la menace usée d’excommunication.
    Sur le terrain, les “progros” n’accepteront jamais cette remise en cause implicite de ce qu’ils sont.

    C’est un pas qualitatif important pour le retour de Rome dans Rome, mais qui ne résout pas les questions de fond posées par l’application à géométrie variable des textes du Concile VATICAN II, ni de l’esprit du Concile dont se gorgent les “progros-modernos”.

    Par la reconnaissance de la FSSPX, pleinement d’Eglise ce qu’elle n’a jamais cessé d’être, le Pape garantirait ainsi la liberté religieuse, à la FSSPX, qui lui a été refusée depuis une quarantaine d’années.

    (la liberté religieuse étant pour DIEU, le décalogue, la foi catholique, le droit d’exister pas seulement dans les esprits et les coeurs mais aussi publiquement dans le culte rendu à DIEU Notre Seigneur Jésus-Christ alpha et omega de la création).

    Allegrovivace

    1. Ultima dit :

      Chanoine Eugène Duplessy, APOLOGÉTIQUE, livre III, p.166-167, 1923 a écrit:

      L’apostolicité de l’Église.

      1. L’apostolicité, dans la volonté de Jésus-Christ.

      – Être “apostolique”, pour l’Égise, c’est être l’Église des apôtres, c’est-à-dire la même Église qu’ils ont fondée et qui s’est continuée depuis eux jusqu’à nous.

      1° Pour qu’une Église soit aujourd’hui celle des apôtres, deux conditions sont nécessaires, l’une matérielle et l’autre formelle :

      a) La condition matérielle, c’est que cette Église, en fait, enseigne la même doctrine, ait la même morale et pratique les mêmes rites que l’Église fondée par les apôtres.

      Que cette condition soit nécessaire, cela est évident ; mais elle ne serait pas, à elle seule, suffisante. En effet, on peut, à la rigueur, faire cette hypothèse : dans un pays païen, des hommes ayant eu connaissance du christianisme prêchent et fondent une religion semblable, de même doctrine, de même morale, de mêmes rites ; cette religion sera matériellement identique à celle des apôtres, elle ne sera pourtant pas apostolique : il lui manque, pour cela, un élément formel bien autrement important que la similitude matérielle !

      b) Cette condition formelle, nécessaire pour qu’une Église soit de droit apostolique, c’est que ses chefs remontent jusqu’aux apôtres par une tradition ininterrompue d’autorité, de pouvoir et de mission. En effet, l’ensemble de la doctrine chrétienne n’est pas une acquisition de la raison humaine : c’est un dépôt apporté du ciel par Jésus-Christ, confié par lui aux apôtres , et qui doit passer de mains autorisées en mains autorisées jusqu’à la fin des siècles. L’Église apostolique est celle qui possède ce dépôt, et non un autre dépôt qui lui ressemble plus ou moins ! Car, si elle possède identiquement le même dépôt que Jésus a confié aux apôtres, c’est que ce dépôt lui est parvenu par une suite ininterrompue de dépositaires autorisés, c’est-à-dire unis à Pierre ou à ses successeurs : c’est cette succession qui la relie aux apôtres et constitue, en conséquence, son apostolicité. On voit par là que l’apostolicité est inséparable de l’unité.

    2. Ultima dit :

      Non la FSSPX n’est strictement pleinement d’Eglise Catholique Romaine Apostolique !

      Pie XII, Décret de la Congrégation du Saint-Office concernant la consécration d’un évêque sans provision canonique, 9 avril 1951, Documents Pontificaux de Pie XII, 1951, p.123 a écrit:
      La Suprême Congrégation du Saint-Office, après avoir reçu mandat spécial du Souverain Pontife, a publié le décret:

      Tout évêque, de n’importe quel rite ou dignité qui sacre un évêque sans que celui-ci ait été nommé par le Siège apostolique, ni confirmé expressément par celui-ci, ou s’il reçoit la consécration, MÊME SOUS UNE CONTRAINTE GRAVE (2), encourt par le fait même, l’excommunication réservée tout spécialement au Siège apostolique. Le décret entre en vigueur à partir de sa promulgation.

      (2) Le décret précise au sujet de la responsabilité des auteurs, que le délit est présumé gravement consommé même dans le cas où ils seraient sous le coup d’une crainte grave … un tel acte, en effet, n’est pas une violation d’une loi purement ecclésiastique, , mais, en dehors même d’une attitude schismatique, emporte de soi “mépris de l’autorité ecclésiastique” et ne peut que causer un lourd préjudice public aux âmes des fidèles.

  3. karr dit :

    Laissons faire le Bon Dieu,le Pape François est assez déconcertant mais s’il donne assez assez d’assurances que la FSSPX restera libre de ne pas être récupérée il faut tenter le coup.
    Pour la très grande majorité des catholiques attachés à la Tradition cela est suffisant,pour ceux qui n’accèptent pas encore encore ,laissons du temps au temps.
    Voilà une bonne occasion de faire découvrir à de nombreuses personnes,fidèles ou non,la richesse et la beauté de la liturgie traditionnelle,la véritable doctrine catholique,il nous faut cesser de nous replier sur nous même ,le temps passe et la situation de l’Eglise devient de plus en plus préoccupante en bien des endroits.
    Laissons agir la divine Providence,sans le Concile l’Eglise se serait adaptée à un nouveau langage sans y perdre son âme,en continuant d’annoncer la Bonne Nouvelle du salut.

  4. Rascol dit :

    Le cas de la FSSPX n’est pas si important qu’il ne puisse être réglé.

    1. francois dit :

      ce n’est pas la FSSPX qui a recu les promesses “non praevalebunt”.. mais la Sainte Eglise de Dieu.. qui n’est pas forcément là ou l’on joue la comédie….

  5. Françoise dit :

    “Pape progressiste”, “Pape conservateur”, les commentaires sur le pape vont d’un extrême à l’autre, en tout cas il n’a pas fini de nous étonner.