Le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, était au Qatar pour dénoncer les mauvaises actions sans rapport avec l’approche religieuse de la vie. Il s’exprimait le 17 février dans le cadre de la XIIe Conférence sur le dialogue interreligieux de Doha, au Qatar, organisée par le Doha International Center for Interfaith Dialogue (Dicid) .
«Les chefs religieux ne doivent pas avoir peur de dénoncer sans hésiter les mauvaises actions et ambiguïtés de certains groupes qui n’ont rien à voir avec l’approche religieuse de la vie».
Le problème ne serait pas la religion mais les disciples. Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire, a-t-il affirmé citant… Albert Einstein.
“Ensemble, juifs, chrétiens et musulmans peuvent remédier à la surdité de la société moderne par rapport à Dieu.»
«Jamais comme maintenant, au moins dans les temps modernes, les religions n’ont occupé autant d’espace dans le dialogue public, cela se voit par exemple, dans les librairies des aéroports qui offrent au public de nombreuses revues religieuses et livres de spiritualité. D’un autre côté, les religions font peur à cause des épisodes de violence barbare, dont les auteurs soutiennent être inspirés par des motifs religieux».
« L’histoire des religions montre qu’il y a un futur possible, un futur partagé. Nous construisons donc ce futur dans les maisons, à l’école, dans les mosquées, dans les églises. Et c’est pour cela que le dialogue interreligieux est une nécessité. J’espère que de cette conférence puissent émerger des initiatives concrètes, parce que nous ne devons pas nous comporter passivement, face aux circonstances actuelles. »