Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Pontoise, déclare à La Croix :
50 ans, c’est peu ! Mais suffisant pour que le diocèse ait son identité, malgré les contrastes entre le Vexin, très rural, la ville nouvelle de Cergy et des villes comme Argenteuil, Sarcelles, Roissy… Notre diocèse a une « histoire sainte » dont ce jubilé est l’occasion de faire mémoire. Nous voulons relire cette histoire et rendre grâce pour ce qui a été vécu. Dans une période où l’on a l’impression que tout démarre de zéro, nous nous sentons héritiers. Je le répète aux confirmands que je rencontre chaque semaine : s’ils sont là, c’est parce qu’il y a eu des témoins. Ce n’est pas rien, pour des jeunes, de comprendre que leur foi est reçue. […] Cette année est doublement jubilaire avec les 50 ans du diocèse et l’Année de la miséricorde. Quand le pape l’a lancée, nous nous sommes rendu compte que nous étions en harmonie avec son annonce. Pour nous, il ne s’agit pas seulement de fêter les 50 ans, mais de faire mémoire et de nous projeter vers l’avenir. Comment nos communautés vont-elles annoncer l’Évangile ? Comment vont-elles vivre et témoigner de l’amour fraternel ? Cette fraternité a été vécue dès le lancement de notre jubilé. En effet, les 50 000 exemplaires de l’évangile de Luc, que nous avons édités, ont été acheminés dans toutes les paroisses par des personnes en situation de précarité ou d’exclusion. Elles ont été des « porte-Christ » dans tout le diocèse. Cela a été fort autant pour elles que pour celles qui les ont reçus. De même, plus de 500 groupes se retrouvent pour partager autour de l’Évangile de Luc. Nous désirons que chaque baptisé, chaque communauté, soit renvoyé à l’essentiel en mettant la parole de Dieu au cœur de sa vie.