Alors que la contestation monte au sein de l’enseignement catholique à propos de la réforme scolaire, la présidente de l’APEL Caroline Saliou rencontre ce vendredi 19 février à 15h le ministre Najat Vallaud-Belkacem. Caroline Saliou, vice-présidente du Conseil économique et social des Pays de la Loire et mère de 6 enfants, a été réélue à la présidence de l’Appel en mai 2014 pour un nouveau mandat de 2 ans.
Après les Maristes, puis les Chartreux, deux institutions de l’enseignement catholique à Lyon, ont choisi de suspendre provisoirement leur adhésion à l’APEL nationale.
Le soutien de l’APEL au projet de réforme du collège défendu par l’Education nationale a provoqué ces dissensions. L’APEL du collège Stanislas, établissement très réputé à Paris à écrit son désaccord à l’APEL nationale :
Cette lettre précède une longue analyse de 6 pages.
Il y a aussi des “petites” APEL de Province qui ont fait part au bureau national ou bureaux régionaux de leur désaccord… La base ne suit vraiment pas la tête de l’APEL !
cela ne change pas grand chose en fin de compte. Sont-ils au moins doctrinalement armés pour “faire une révolution de palais” ?
Ecole privée toi-même !
Dites : école catholique ; privée est un mot du très libéral Valery G d E.
Dieu vous garde
Garmon
à la lettre de cette prétendue lettre de “protestation”, on dirait du “mieux vaut Léotard que jamais” : c’est-à-dire, le courage des ouvriers de la onzième heure…. autrement dit, pas de courage du tout (sauf qu’ils recevront une récompense comme l’explique la parabole, mais elle n’en dit pas plus).
Car c’était il y a deux ans qu’il fallait protester.
Et puis ces “suspensions provisoires” décidées par ces lycées et collèges : un peu risible non ?
“que ton oui soit oui, que ton non soit non” : c’est une vérité infaillible depuis près de 2 000 ans.
A l’heure où j’écris, Madame Saliou parle avec le ministre.
Espérons qu’elle se fasse l’interprète de Stanislas et d’autres, en fait de l’intérêt des élèves et des familles, dont l’APEL ne parait pas avoir fait sa priorité depuis que cette calamiteuse réforme des collèges est en discussion. Pas plus d’ailleurs que le Secrétaire Général de l’Education Catholique.