La garde d’honneur de l’ossuaire de Notre-Dame de Lorette ne compte, historiquement, que des adhérents masculins. Carine Kumps, habitante de Vis-en-Artois, près d’Arras, y a postulé comme 4 autres femmes. En théorie, les statuts de l’association ne font pas mention du genre :
« Peuvent être gardes d’honneur les anciens combattants, ascendants, descendants, anciens prisonniers de guerre, déportés et résistants, anciens militaires et tout citoyen français âgé d’au moins dix-huit ans. »
Lors de l’assemblée générale du groupe d’Arras, le 7 février, un adhérent a demandé au président, Jean-Claude Deruy, s’il aborderait l’adhésion des femmes. Il a botté en touche. Alain Michel, président de la Garde, s’en remet à l’évêque d’Arras, Mgr Jaeger, président de l’Association du monument de Notre-Dame de Lorette, dont dépend la garde.
L’évêque déclarait, samedi, être « pour la première fois cette année, en mesure de proposer plusieurs candidatures féminines »etqu’il en parlerait« au conseil d’administration cette semaine ». Il estime que Jean-Claude Deruy aurait pu « résoudre » le problème. « La question sera sûrement posée à l’assemblée plénière, on pourra toujours en débattre. » Réponse le 13 mars, date de l’assemblée plénière.
combien d’années, ces femmes candidates à la garde d’honneur, ont-elles servi dans l’armée? il est normal qu’au-delà de la mort, des compagnons d’armes anciens ou actuels entourent ceux qui sont morts pour la France. Faut-il regretter aussi que des femmes ne soient pas soldates en 1914, montant lutter à la baïonnette à l’assaut contre les Prussiens, en corps à corps luttant Françaises contre Prussiens au nom de l’égalité hommes- femmes?