Nous apprenons la nomination de Dominique Guiraud (à gauche) et Nathalie Leenhardt, à la tête du magazine Réforme.
Des femmes remplaçant des pasteurs hommes, souligne-t-on. Des ex catholiques fascinées par léthique protestantes ayant fait leurs classes à Libé et au Pèlerin…. Tout un programme qui e dit long sur les orientations du magazine et les choix éditoriaux de Réforme.
Elles reçoivent ensemble dans les locaux historiques de Réforme, près de la gare Montparnasse, à Paris. Côte à côte, elles semblent se compléter naturellement. À Nathalie Leenhardt, 54 ans, la direction de la rédaction. À Dominique Guiraud, 59 ans, le pilotage de l’administration du journal. Depuis janvier 2016, elles sont officiellement les « codirectrices » de l’hebdomadaire protestant fondé en 1945 par Albert Finet, et jusqu’ici toujours dirigé par des hommes pasteurs.
Toutes deux connaissent bien le journal. Ancienne journaliste à Libération, puis correspondante à Washington de Sud Ouest et Ouest-France, Nathalie Leenhardt l’a rejoint il y a douze ans. Quant à Dominique Guiraud, elle est arrivée en 2007, après être passée par le magazine Pèlerin, Fleurus, L’Événement du jeudi, puis ABC/Les Marchés.
Un choix à l’âge adulte
Leur parcours commun à Réforme est loin d’être leur seule convergence. Toutes deux ont fait le choix du protestantisme à l’âge adulte, après avoir grandi dans des familles catholiques. « J’ai progressivement découvert le monde protestant à travers celui qui devint mon mari », raconte Nathalie Leenhardt de sa voix claire, légèrement teintée par l’accent de la région de son enfance, le Sud-Ouest.
C’est à Londres, où le couple s’installe à la fin des années 1990, que la journaliste franchit le pas, en se rendant pour la première fois régulièrement, avec ses trois enfants, dans la paroisse protestante francophone de la capitale britannique. Parmi ses découvertes principales : l’existence de femmes pasteurs. « Une révélation… »
Fascination pour l’éthique protestante
L’adhésion de Dominique Guiraud à la foi protestante emprunte sensiblement les mêmes voies… « Mon mari, rencontré à Sup de Co Rouen, est un protestant pur jus. J’ai été fascinée par l’éthique protestante », raconte-t-elle. Ses quatre enfants, âgés de 25 à 31 ans, seront élevés dans cette confession. « Cette spécificité fait que nous sommes regardées avec une forme de curiosité, mais sans aucune suspicion », précise Nathalie Leenhardt.
Installées dans la salle de réunion, qui accueille chaque semaine les conférences de rédaction de Réforme, elles vantent les avantages d’un « fonctionnement en duo », meilleur moyen, selon elles, d’éviter « la solitude du dirigeant ». « Je suis un peu la rêveuse, et Dominique me remet les pieds sur terre… », sourit Nathalie Leenhardt. Dans les mois qui viennent, toutes deux se sont fixé pour objectif de continuer le développement de leur journal sur le Web. « Indispensable, résument-elles à l’unisson, pour continuer à porter la voix protestante. »
Bonjour Ce que je ne comprends pâs est la chose suivante se dire chrétien et vouloir porter le chretienté et autre aussi encombrées d âmes desincarnees
Ces deux femmes sont tres négatives ce n est pas ça un vrai chrétien!