Les statistiques de l’avortement en Grande-Bretagne publiées fin mai ont révélé que le nombre d’avortements multiples est en progression et frappe notamment les femmes les plus jeunes. Pour la première fois depuis la légalisation de l’avortement, on arrive à cette proportion effarante : 34 % femmes ayant subi un avortements enregistré l’an dernier avaient n’en étaient pas à leur première « IVG ».
LifeSite rapporte le commentaire du Dr Peter Saunders, du Christian Medical Fellowship (confraternité médicale chrétienne) pour qui « il devient de plus en plus évident que l’avortement est utilisé comme un simple moyen de contraception par une proportion croissante de femmes et de jeunes filles, et que les programmes éculés d’éducation sexuelle sans valeurs, la politique du préservatif et celle des pilules du lendemain ne fonctionnent pas.
De fait le Royaume-Uni est championne dans la diffusion obligatoire d’une prétendue « éducation sexuelle » extrêmement répandue et qu’on voudrait y voir de plus en plus précoce, arguant toujours que c’est le manque d’information qui cause les grossesses adolescentes. Ici les chiffres viennent contredire l’idéologie.
Mais du moins la mobilisation contre cet état de choses est-elle tolérée dans la grosse presse : ainsi même George Pitcher, anglican, plutôt de gauche, éditorialiste au Daily Telegraph pour les questions religieuses, en est-il à se demander s’il n’est pas grand temps de laisser un plus de place à l’enseignement sur le péché, comme on l’osait encore appeler naguère. Pour apprendre aux jeunes à assumer les conséquences de leurs actes.