Deux affaires médiatiques arrivent, comme par hasard, au même moment. D’une part, une polémique concernant le cardinal Barbarin, à propos d’un prêtre pédophiles, sur des affaires remontant à la fin des années 1980 (!). D’autre part, la dénonciation d’un texte de septembre 2015 (qui apparaît donc 5 mois plus tard) du prélat français Mgr Tony Anatrella.
Commençons par ce dernier. Selon les titres britanniques The Guardian et The Independant, largement repris dans la presse française, “des nouvelles règles” du Vatican, présentées par Mgr Tony Anatrella, du diocèse de Paris, psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, affirmeraient que les évêques ne sont pas obligés de dénoncer à la police des actes de pédophilie commis par des prêtres. En réalité, il ne s’agit pas de “nouvelles règles“ mais d’un cours de formation donné aux évêques récemment ordonnés. Interrogé par I.MEDIA, Mgr Anatrella dénonce un “mauvais procès“ à son égard, et assure qu’il n’a “jamais été question de ne pas signaler à la police les délits sexuels sur mineurs“. Mgr Anatrella rappelle l’obligation donnée par Benoît XVI aux évêques de signaler à la justice locale les cas d’actes de pédophilie. Et Mgr Anatrella pointe la désinformation :
“je disais dans ce paragraphe que l’évêque ou son représentant va d’abord inciter le mineur victime et sa famille à porter plainte auprès de la police. S’ils ne le font pas, alors il revient à l’autorité ecclésiastique de faire un signalement.”
C’est tout de même assez différent.
Mais dans le même temps, le cardinal Barbarin se voit menacé de procès pour n’avoir pas dénoncé un prêtre pédophile. Le lien avec l’affaire ci-dessus est évident et on a du mal à imaginer que tout ceci n’est pas coordonné. François Devaux (photo), le président de l’association la Parole libérée, qui regroupe les personnes qui auraient été victimes du père Bernard Preynat, un prêtre du diocèse de Lyon, mis en examen le 27 janvier pour «agressions sexuelles sur mineurs de moins de quinze ans par personne ayant autorité», déclare que des plaintes vont être déposées contre le cardinal. Les faits (reconnus par l’accusé) se seraient produits entre 1986 et 1991 dans le cadre d’un groupe de scouts d’une paroisse de Sainte-Foy-lès-Lyon.
Dans un entretien jeudi au quotidien catholique la Croix, Mgr Barbarin reconnaît avoir eu connaissance des faits en 2007-2008. Un mensonge selon François Devaux. Autre plainte : concernant le choix fait par l’archevêque de Lyon de maintenir en poste l’abbé Bernard Preynat. Pour sa défense, Barbarin affirme «qu’aucune plainte, ni soupçon» ne lui étaient parvenus récemment.
Sans vouloir excuser l’inexcusable, il est important de souligner
-qu’agression sexuelle (“gestes déplacés” selon l’expression de notre actuelle ministre de l’éducation nationale quand il s’est agi d’enseignants de l’école publique) ne désigne pas du tout les même faits que “viol”. L’agression sexuelle relève du tribunal correctionnel alors que le viol relève des assises, il me semble.
-que les faits sont anciens (“se seraient produits entre 1986 et 1991”), c’est-à-dire il y a entre vingt-cinq et trente ans. Pourquoi cette affaire sort-elle si tardivement?
Pour ma part, j’ai remarqué que tout ce qui était “bon” pour affaiblir l’Église l’était toujours au moment du carême, “coïncidence surement ?
Certes on veut affaiblir l’Eglise mais le cardinal Barbarin qui est le champion de l’œcuménisme s’en charge très bien à lui tout seul. Il a récemment conféré la Confirmation en compagnie d’une femme pasteur dans une cérémonie œcuménique avec des protestants. C’est ce que l’on appelle l’indifférentisme.
S’il y a quelqu’un qui affaiblit l’Eglise c’est le cardinal Barbarin lui même qui accomplit ce genre de cérémonies sacrilèges.
Non ce qui affaiblit l’église c’est le silence coupable de l’église, c’est de couvrir la pédophilie .Il ne suffit pas de déplacer loin des lieux où les violeurs d’enfants ont commis leur méfaits. ce n’est pas les pédophiles qu’il faut protéger, c’est les enfants innocents! qui doivent êtres protégés d’eux. Le pardon et la repentance sans remédier au problème. Sont une souffrance supplémentaire infligée aux petites victimes.
Alors l’église doit faire le ménage, et pas que sur ce problème, pour représenter Dignement .la maison du CHRIST. et si l’édifice est trop corrompu, alors vendez tous les murs aux promoteurs immobiliers et aux banques privées. Donnez le prix des ventes à ceux qui sont dans la souffrance et la misère.les fidèles les vrais ceux qui croient au message du CHRIST prieront ensembles modestement comme au premier siècle.
L’étincelle de foi est toujours là sous le regard bienveillant de DIEU.
Nous sommes entrés depuis plus de soixante-dix ans dans l’ère du répressif à outrance. Répressif, certes, mais répressif partial, dirigé contre certaines personnes discriminées selon leurs opinions politiques et religieuses, leurs appartenances ethniques et culturelles, leur race… Répressif implacable, sans miséricorde, sans oubli. Répression extensive comme un cancer, mais un cancer dirigé contre certains et qui épargnent les autres.
La notion de trouble à l’ordre public est oubliée au profit de la vengeance éternelle unilatérale et instrumentalisée par et pour une certaine faction politique.
Or le droit pénal ne va pas sans la miséricorde et la miséricorde borgne, c’est l’injustice et l’inégalité.
Revenons donc à une justice pénale fondée sur ces deux notions inséparables: vindicatio et miséricorde et avant même ces deux notions, sur le caractère exceptionnel du droit pénal. C’est la raison universelle de l’homme qui nous le dicte.
Effectivement c’est le temps du carême mais cette histoire ne parle pas de simples caresses mais de viols fellations forcées sur des enfants de 8 à 12 ans . Il a pu agir en tout impunité pendant 20 ans. Et le silence des uns est un mal effroyable .C est un mal qu’il faut éradiquer de notre religion . Nous nous devons d être irréprochable .
Les sociétés laïques en générales s’engagent dans une triste situation. Il ne faut pas que l’Église se soumettre à une société qui nie avant tout l’existence de Dieu ! Elle se doit de négocier et d’enseigner l’Amour du Christ pour tous !
Les lois d’hier et d’aujourd’hui sont très différentes en regard de l’avortement et des mariages de tous acabits, pour nommer que ceux-là en comparaison des autres accusations ! Il ne faut pas mêler les cartes (le temps des lois) !
Le cheminement de la miséricorde est ouvert à tous en autant qu’il y a un regret sincère. S’il y a une plainte contre des membres de l’Église, en premier, c’est à l’Église à le régler ! S’il n’y a pas d’entente, cela appartient aux victimes de vouloir le régler devant un tribunal autre que l’Église. Ce n’est pas un bon choix pour un chrétien si on se remémore le Christ en croix mais il doit obtenir justice !
J’ai connu malheureusement et personnellement des victimes mais il faut apprécier que l’Église ait fait son mea culpa devant nos erreurs comme chrétiens. Au lieu de toujours critiquer à sens unique, il faut féliciter l’Église qui cherche continuellement à améliorer ces situations !
Le silence coupable de l’Église ne concerne pas seulement la pédophilie mais aussi l’homosexualité au sein du clergé. Depuis que les États européens ont voté le mariage pour tous, il y a deux thèses qui s’opposent au sein du clergé catholique avec violence mais en silence comme d’habitude: la première est celle des partisans du mariage pour tous au sein du clergé. Ceux-ci se comportent comme si tout leur était permis: les autres qui s’y opposent sont tout de suite qualifiés d’homophobes! La 2e thèse est soutenue par les prêtres et évêques qui prônent le mariage entre un homme et une femme: ce n’est pas négociable car c’est naturel…Il faudra donc que le pape François sorte de l’ambiguïté sur le sujet…qu’il se prononce avec la même force que pour la pédophilie car, dans les deux cas, c’est la morale traditionnelle catholique qui est mise à mal…Benoît XVI écrit: “L’homosexualité n’est pas conciliable avec la vocation de prêtre. Car, dans ce cas, le célibat comme renoncement n’a pas de sens non plus”(cf. Lumière du monde, édition Bayard, 2011, page 200). Il ne faudra pas attendre le coup médiatique comme celui du prêtre polonais le 04/10/2015 pour que l’Église se réveille; ça sera trop et c’est déjà trop tard, car les prêtres et évêques homosexuels avaient salué et applaudi le courage de ce prêtre polonais!!!Où va donc l’Église catholique en Occident? Il ne faudra pas que le pape attende la violence et la mort entre les prêtres homosexuels et ceux qui s’y opposent pour agir…tout récemment il y a un prêtre qui a eu des propos virulents contre son évêque homosexuel qui le harcelait, à peine ordonné évêque…le prêtre s’est retiré du diocèse, il prépare sa plainte à déposer au Saint-Siège pour demander la démission de cet évêque mais aussi les dommages et intérêts pour tous les préjudices subis…Soyons tous vigilants, dénonçons les prêtres et évêques qui détruisent les fondamentaux de notre religion…Ils sont libres de vivre leur mariage pour tous, mais ils ne sont pas obligés d’être prêtres et évêques, car ils ne croient pas au mystère de la foi qu’ils célèbrent…
Il faut toujours se méfier des « souvenirs enfouis » qui reviennent des décennies après les faits allégués : pour ce qui est reproché au cardinal Barbarin, il s’agirait d’actes de pédophilie commis en 1980 selon l’article, de 1986 à 1998 selon un internaute, soit il y a au moins dix-huit ans, si ce n’est trente-six. Il faut noter tout d’abord qu’à cette époque le futur cardinal Barbarin n’était pas dans la région, qu’il n’était pas évêque et n’avait aucune autorité et aucun moyen d’être au courant d’éventuels actes de pédophilie. Il n’est archevêque de Lyon que depuis 2002 et n’avait auparavant ni connaissance de ce qui se passait dans le diocèse, ni bien entendu autorité pour y remédier.
Il faut noter ensuite que, même si le prêtre a avoué et donc que certains actes sont certains, cela ne veut pas dire que tous les actes dont il est accusé par des hommes qui parlent des décennies après les faits ont réellement existé.
Je connais un cas, certain, de « souvenirs enfouis » totalement faux. La victime, car il faut l’appeler ainsi, est un père de famille nombreuse qu’une de ses filles, entrée dans une secte et tombée sous la coupe d’un gourou qui aurait réveillé ses « souvenirs enfouis », accuse d’inceste, a, par chance, plusieurs autres filles qui ont apporté des témoignages démentant totalement les accusations portées par leur sœur, et surtout, pour plusieurs des accusations portées avec des détails de temps et de lieu, des « alibis » comme on dit, en béton armé, puisqu’il se trouvait physiquement très éloigné du lieu où se trouvait à l’époque son accusatrice, et qu’il a pu le prouver par des preuves incontestables. Il n’a donc souffert de ces faux souvenirs que moralement, mais que cela n’a pas eu de conséquences sur le plan pénal. Mais le contraire aurait pu tout aussi bien se produire.
Dans chaque famille, il existe celui qui déshonore la famille. Est-ce une raison pour porter cela sur la place publique avec internet ? Il faut laver son linge sale en famille, et cesser de faire croire que l’Eglise toute entière est fautive. Au moment des faits, le Cardinal Barbarin était loin d’être archevêque de Lyon. Son prédécesseur (décédé) lui a-t-il laissé un dossier sur ces faits ? Rien ne le prouve. Et qu’ont fait les mères qui avaient connaissance des faits, pour protéger leur enfant, et d’autres enfants que les leurs dans le futur ? RIEN ! Il n’y a pas besoin d’être un Cardinal pour porter plainte ! 30 ans après, ce sont les enfants qui réalisent ce qui leur est arrivé, et la vague est d’autant plus violente. Mères, protégez vos enfants, certes, mais pensez aussi au futur, et donc réagissez ! Portez plainte au nom de vos enfants ! Pas 30 ans plus tard ! C’est trop tard ! Vous, les mères, êtes fautives ! C’est contre vous que les enfants abusés doivent porter plainte ! Contre vous qui n’avez pas protégé les enfants ! Mères, soyez vigilantes ! Sortez vos lampes ! Celles des vierges sages ! pas les autres ! Réveillez-vous !
Une mère vigilante.