En ce Mercredi des Cendres, un lecteur nous fait suivre fort à propos un bref texte sur le jeûne du Père Pius Parsch, chanoine régulier autrichien (1884-1954). Bon et saint temps du Carême !
Le jeûne
Le motif le plus profond du jeûne est le péché, c’est pourquoi aussi il n’a de valeur que s’il est uni à l’aversion du péché. Le sens de tout le temps de Carême est comme nous l’avons dit la réforme de la vie. Le jeûne ne vaut pas par lui-même ce n’est qu’un moyen d’arriver à la piété.
L’âme du jeûne est l’humilité ; il est sans valeur et même coupable s’il est au service de l’amour propre. En des termes d’une beauté inimitable la préface du Mercredi des Cendres expose l’importance du jeûne : ” Par le jeûne corporel, tu réprimes le péché, tu élèves l’esprit, tu confères la vertu et la récompense. ” Le jeûne nous délivre des forces intérieures du corps et de l’âme et, par suite, il renforce l’homme spirituel et surtout il affermit la volonté. Or la volonté est, pour l’œuvre de notre salut, le facteur humain décisif. surtout il affermit la volonté. Or la volonté est, pour l’œuvre de notre salut, le facteur humain décisif.
(Illustration: la couverture du calendrier de Carême des Chanoines Réguliers de la Mère de Dieu)