Réunis jeudi dans les locaux de la maison diocésaine à Caen, les six évêques de Normandie, Mgr Christian Nourrichard, évêque d’Evreux ; Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre ; Mgr Jean-Claude Boulanger, évêque de Bayeux et Lisieux ; Mgr Laurent Le Boulc’h, évêque de Coutances et Avranches ; Mgr Dominique Lebrun, archevêque métropolitain de Rouen et Mgr Jacques Habert, évêque de Séez, ont présenté les slogans et les affiches qui serviront l’appel au denier du culte. « Pour que nos communautés vivent, cela demande de l’argent », explique Mgr Dominique Lebrun. Le slogan de la nouvelle campagne (commune à l’échelon de la Normandie depuis… 2011) : « Vivre sa foi, faire vivre son église ».
En 2015, la collecte du denier s’est élevée à plus de 10 millions d’euros pour les six diocèses de Normandie, soit une légère augmentation de 1,3 %. Parmi les six diocèses, c’est celui d’Evreux qui progresse le plus (+ 8 %). Néanmoins, « le don moyen se chiffre à 156 euros par donateur en Normandie, alors que la moyenne en France est supérieure à 200 euros », précise Dominique Leborgne, économe du diocèse de Coutances.
Par ailleurs, le nombre de donateurs n’augmente pas : 64 432 personnes, soit un peu moins de 2 % de la population régionale. Ce qui fait un peu plus de 10 000 donateurs par diocèse.
Source : Paris Normandie
IL serait difficile d’oublier l’infâme publicité créée sauf erreur par l’équipe de Rouen l’année dernière
qui ridiculisait nos prêtres et qui a dû coûter bcp d’argent.
Manque total de respect.
Faut-il s’étonner du résultat ?
Nous aimons nos prêtres dévoués et courageux et nous espérons qu’ils aient leur mot à dire.
Le denier de l’Eglise c’est leur problème, personne ne peut mieux qu’eux parler au peuple.
Il y a différentes causes sans doute comme la paupérisation de la région entraînant l’exode des jeunes hors de la Normandie et certains départements sont plus touchés que d’autres, sans oublier la fiscalité qui a doublé depuis vingt ans, ajoutons la dénatalité chez les Normands dits de souche et la déchristianisation forcenée qui règne à tous les niveaux, avec à côté l’islamisation galopante tout autour des grandes et moyennes villes, et un clergé (et ses ouailles de plus en plus retraités au pouvoir d’achat qui diminue) resté très années 60, sans voir ou vouloir voir que la jeunesse catholique a évolué et n’est plus celle stricto sensu du Concile Vatican II et des lendemains qui devaient chanter. La réalité face à l’utopie.
Ceux qui donnent désormais plus que 156 € soit quelques 3 € par dimanche, ciblent beaucoup plus que le denier du culte, une œuvre catholique ou d’esprit catholique (défendant les points non négociables bien remis en avant par Benoît XVI) et qui leur paraît militante.
Effectivement si l’Etat enlève à certains organisations la possibilité de produire des attestations permettant une réduction d’impôts et ne laissant sur la liste que le denier du culte, les choses changeront peut-être, mais ce n’est pas sûr à 100% car une Eglise en France qui paraît de plus en en accord ou dans le sillage (qui ne dit mot consent) du pouvoir en place, n’attire pas.
Cela n’empêche qu’il reste de bons et saints prêtes et qu’eux sans doute reçoivent plus que d’autres.
Ne pas oublier aussi que selon un certain “esprit” du Concile, les messes dites pour les défunts ou pour des intentions particulières sont passées de mode…Il n’y a même plus à côté de la Crèche, l’ange tronc qui dodeline de la tête quand on glisse une pièce et qui faisait pourtant la joie des enfants!