C’est le blog de CNEWA (Catholic Near East Welfare Association) qui rapporte un article publié sur le site du New York Times. Une église, naguère ensevelie et découverte à Deir ez-Zor (Syrie), en 1932, contiendrait plusieurs représentations picturales, dont une de la Vierge Marie. Pour Michael Peppard, professeur de théologie, la femme au puits pourrait être la Vierge Marie. Cette représentation figure sur le baptistère de l’église, laquelle a été ensevelie au milieu du 3ème siècle après Jésus-Christ.
Michael Peppard s’appuie sur plusieurs éléments. En effet, outre l’attachement des premiers chrétiens à la figure de la Samaritaine au puits, la Vierge Marie, d’après un évangile apocryphe, le Protévangile de Jacques, aurait entendu la voix de l’ange, alors qu’elle était au puits. La femme au puits serait donc la Vierge Marie. Ce texte apocryphe, non reconnu dans la liste canonique, a joué un rôle dans la piété, dans la liturgie et dans l’iconographie chrétiennes. La Présentation de Jésus au Temple, célébrée le 2 février, s’inspire en partie de cet apocryphe, qui daterait de la deuxième moitié du 2ème siècle après Jésus-Christ.
L’image serait donc la plus ancienne représentation de la Vierge Marie. Prions pour que la ville de Deir ez-Zor ne succombe pas à l’État islamique (Daesh) ! La ville syrienne, qui est restée sous contrôle du gouvernement, est un lieu de combat entre les troupes loyalistes et celles de l’État islamique. Un massacre aurait été récemment commis. Le siège de Deir ez-Zorr par les islamistes est noyé dans un silence médiatique, alors que l’on se focalise davantage sur les villes encerclées par le gouvernement syrien.
il semble évident que la Vierge Marie, comme toutes les femmes palestiniennes de son époque, allait chercher l’eau au puits, toutefois, rien dans l’Evangile n’en parle et donc cette peinture ne se référerait à aucun de ses passages
il me semble beaucoup plus naturel de penser qu’il s’agirait de la samaritaine
Émouvante image que celle de cette ” Femme au puits” .
La Samaritaine est en effet celle qui a reçu de Jésus l’eau vive, qui jaillit en vie éternelle.
De sorte qu’elle n’a plus eu besoin de revenir puiser pour assurer sa vie matérielle.
Cette confiance, cet abandon sont dignes de la Vierge Marie.
Mais la Samaritaine était une femme publique qui devint la première apôtre de Jésus. En cela elle différe radicalement de la Vierge Marie, toute en discrétion et intériorité.
Pour Théofrède :
C’est au chapitre 11 verset 1 du protévangile de Jacques qu’il est dit : “Or elle prit sa cruche et sortit pour puiser de l’eau. Alors une voix retentit : “Réjouis-toi pleine de grâce. Le Seigneur est avec toi. Tu es bénie parmi les femmes. “…
L’iconographie ancienne utilise abondamment les évangiles dits apocryphes et l’interprétation de Michael Peppard est parfaitement plausible. La Samaritaine ne serait vraisemblablement pas représentée seule mais en conversation avec le Christ.
Curieux article, même si cette fresque est des plus intéressante!
Je me demande où je suis là?
Je croyais que “Riposte Catholique” était un site…catholique…
Je suis stupéfait de voir que depuis que cet article est en ligne, PERSONNE n’a fait la moindre remarque sur le fait que toute l’argumentation de l’auteur repose sur la prise en considération d’un texte apocryphe, donc non reconnu par l’Eglise!
Il est vrai qu’il s’agit d’un “professeur de théologie”…
Mais cela ne justifie pas tout!
On pourra remarquer que cette femme ne porte pas de voile…..toutes les représentations connues de Marie apparaissent avec un voile..C’est une image délicate remplie d’une très grande simplicité.