Dans une tribune publiée sur Le Figaro et Famille chrétienne (mais pas sur le site de la CEF), 7 évêques réagissent à l’attaque subie par Mgr Marc Aillet :
“Peut-on encore parler de l’avortement aujourd’hui ? Il est suffisamment rare que ce sujet revienne dans le débat public pour ne pas saisir l’occasion de parler de ce « drame existentiel et moral » (pape François). La promulgation de la loi Santé le 27 janvier dernier nous permet de le faire.Il ne s’agit évidemment pas de porter des jugements sur les personnes, encore moins de culpabiliser. Refusant les caricatures, les amalgames et les invectives, nous souhaitons prendre le temps d’expliquer.
Depuis 1975, la loi Veil a consacré la possibilité d’avorter. En 2016, le bilan est dramatique. Alors que le nombre d’avortements reste élevé et constant, trois phénomènes nous permettent de lire en creux un profond malaise social : de moins en moins de médecins acceptent de commettre des avortements ; des plannings familiaux ferment par manque de militants ; des sites Internet proposant des solutions alternatives à l’avortement connaissent un fort succès.
La dernière loi Santé n’est qu’une fuite en avant.La suppression de la notion de « détresse », en 2014, et à présent du délai de réflexion avant de procéder à l’avortement revient à exercer une pression de plus sur les femmes.
Nous regrettons que dans ce débat les premiers acteurs de l’acte d’avortement, les femmes, soient trop peu écoutées, au profit d’un « combat pour les droits des femmes ». On occulte la violence létale vécue par les enfants à naître et la violence physique et psychologique vécue par leur mère lors d’un acte d’avortement.
Pour la loi, l’avortement est un « droit ». Dans les faits, c’est surtout un drame.
C’est le drame des femmes qui vivent un traumatisme : avant d’avorter, elles portaient un bébé, elles portent à présent en elles un fardeau. Beaucoup ont eu le sentiment de ne pas avoir reçu l’aide et le soutien qui leur aurait permis d’accueillir leur enfant, de le bercer, de le caresser.
L’avortement, c’est le drame des enfants éliminés avant de naître. Les nouveau-nés sont des êtres fragiles. Lorsqu’ils viennent à la vie, ils deviennent le trésor d’une famille, le cadeau de Dieu. Leur innocence nous bouleverse.
L’avortement, c’est le drame de la déresponsabilisation des pères. Combien de pères se sont-ils délestés de leur rôle, par indifférence ou sous le poids de la pression de leur entourage ? Il faut aussi souligner le désarroi de certains d’entre eux, autant en « quête » qu’en « perte » d’une identité qu’ils peinent à assumer.
L’avortement, c’est un drame social. Dans notre pays, il est à présent si banalisé qu’il est difficile d’exprimer une opinion divergente. Une mentalité abortive s’est développée, articulée autour du refus de l’autre, de la vie et de la précarité humaine. Cette mentalité introduit le soupçon dans les liens familiaux : mes parents auraient-ils pu m’empêcher de naître ?
La miséricorde portée par le pape François n’est pas sélective, parce qu’elle ne se conçoit pas sans la vérité. « La plaie qu’est l’avortement constitue un attentat contre la vie. Laisser mourir nos frères sur les bateaux dans le canal de Sicile constitue un attentat contre la vie. […] Le terrorisme, la guerre, la violence, mais aussi l’euthanasie, constituent des attentats contre la vie » (pape François, extrait du discours du 30 mai 2015 adressé à l’association Scienza e Vita).
Nous ne voulons pas juger les femmes. Devant le poids de leurs souffrances et la complexité de leurs déchirements intérieurs, nous répondons comme le pape François : « Qui suis-je pour juger ? » Ce sont les drames existentiels que nous accueillons au quotidien.
Nous disons notre refus d’opposer dans ce débat le droit des femmes et le droit des enfants. Comme le pape François nous y invitait encore le 28 janvier dernier, nous devons relever « le défi de contrecarrer la culture du déchet, qui a de nombreuses expressions, parmi lesquelles celle de traiter les embryons humains comme un matériau jetable, de même que les personnes malades et âgées qui se rapprochent de la mort ».
Nous appelons au droit à la vie pour tous. Et au droit à l’avis.
Mgr David Macaire, archevêque de Saint-Pierre et Fort de France
Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron
Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes
Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio
Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon
Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban
D’une part nous pouvons nous réjouir que 7 évêques réagissent (c’est mieux que zéro), d’autre part nous pouvons nous demander que font les autres. Mais nous nous demandons aussi où sont certains évêques : Mgr de Kérimel (Grenoble), chargé d’une mission sur l’avortement au sein de la CEF, Mgr d’Ornellas, chargé de la fin de vie à la CEF, Mgr Pontier, président de la CEF, le cardinal Vingt-Trois, ou encore Mgr Centène.
Je note simplement que, dans un tweet, Mgr Olivier Ribadeau-Dumas, porte-parole de la CEF, a soutenu Mgr Aillet :
On ne peut trier dans les propos du #pape et choisir uniquement ce qui nous plait.Le respect de la vie du début à la fin n’est pas en option
— O.RIBADEAU DUMAS (@ORDUMAS) 28 Janvier 2016
maximilienbernard@perepiscopus.org
Mgr Centéne, de même que Mgr Castet, a trop peur de son clergé. Ceci expliquerait malheureusement son silence ( même s’il n’en pense pas moins)
Centène où es tu??? Quant à celui de mon diocèse je sais qu’il aux abonnés absents pour TOUT! (avortement, euthanasie,LMPT, cloches 15 août etc….Il nage en plein MASDU avec ses “frangins”!!…avec un diocèse en perdition…Carcassonne avec l’incolore, inodore et sans saveur….Planet!!!
Que c’est triste cette image, voir tous ces petits à qui ont a refusé le droit d’avoir une vie terrestre, au nom de quoi, de qui ? Qui a pris la place du Juge Suprême pour décider qui avait droit à la vie ou non ?
Depuis des années que la loi mortifère a été votée (défendue par une femme – elle même devenue mère sans doute – que le Seigneur a voulu sauver des camps nazis), seulement 7 évêques se lèvent pour les défendre et dans un Pays catholique ? Qu’ils soient remerciés pour le courage d’affirmer la Foi Catholique.
Et où sont les autres ??????
C’est à eux, à TOUS les évêques à s’élever contre les avortements ! c’est la vie naissante que je sache ; comme cette loi encore une, qui veut que toute personne pourra être euthanasiée, sauf avis contraire ! mais où va-t-on ? n’est-ce pas à eux qu’il incombe de s’élever contre ces lois sataniques ?
7 évêques c’est sûr, c’est mieux que pas un seul ! mais que font les autres à part se pavaner, s’habiller comme n’importe quel homme qu’on ne reconnaîtra pas dans la rue, et paraître à la télé ou sur les ondes radiophoniques ? une honte ! ne savent-ils pas qu’ils devront en répondre devant Dieu ou se croient-ils immortels ? n’ont-ils même pas peur de paraître devant le Juge Suprême, des sanctions définitives que leur Ame devra subir, ou bien alors n’y croient-ils plus ?
Le concile V.II les a donc définitivement perdus ? se sont-ils à ce point éloignés de Celui pour Lequel ils ont dû justement renoncer au monde, et à Satan ? N’est-ce pas à eux d’annoncer à temps et à contretemps Ce pourquoi ils ont donné leur vie ?
Merci Monseigneur Aillet, mes prières vous accompagnent, ainsi que les autres Evêques qui ont osé s’élever contre ces crimes que l’on peut appeler GENOCIDE.
« L’avortement, c’est un drame social. Dans notre pays, il est à présent si banalisé qu’il est difficile d’exprimer une opinion divergente. Une mentalité abortive s’est développée, articulée autour du refus de l’autre, de la vie et de la précarité humaine. Cette mentalité introduit le soupçon dans les liens familiaux : mes parents auraient-ils pu m’empêcher de naître ? »
En réalité seule une minorité (environ 20 % des femmes, car de nombreuses dans cette minorité en subissent plusieurs; Marily Monroe dit-on en subit douze ou treize) seule une minorité subit un avortement au cours de sa vie. Il n’est pas si “banalisé” que cela.
Ce qui fait que le drame de l’avortement, c’est aussi que tous nous en supportons le coût. L’avortement organisé par le pouvoir, c’est du vol. Ne parlons de son coût indirect (dépressions, suicides, blessures familiales, divorces, stérilité, hallucinations féminines : la femme croit voir son enfant qui lui tend les bras et l’appelle “maman”…, décès de la femme, mutilations) Un coût énorme supporté par tous, pour satisfaire une poignée de fanatiques. C’est contraire à l’égalité et à la fraternité.
C’est donc un drame national. Dommage que nos évêques n’en parlent pas. Un dirigeant abortiste qui viendrait se confesser devrait-il réparer au moins dans la mesure de ses moyens les dégâts faits avant de recevoir l’absolution ? Cela serait une question intéressante.
Sept évêques soutiennent Mgr. Aillet contre des attaques venant d’une ministre médiocre d’un gouvernement en perdition …. C’est peu, soit environ 7%. Avec ça les catholiques de France savent à quoi s’en tenir pour la défense des valeurs. Nos ennemis savent que nous sommes seuls, abandonnés et que nous pouvons être tondus jusqu’à l’os! Le troupeau est à l’abandon.
Pasteurs insouciants vous ne vous occupez pas du troupeau mais moi je m’occuperai de vous, dit le Seigneur.
On peut imaginer que cette tribune n’ait pas été ouverte à tous les Evêques. Cependant, elle aurait pu être proposée à la signature des autres.
En tous cas, il parait nécessaire que ceux qui ne se sont pas encore manifestés le fassent sans délai.
C’est juste. Avec le risque que l’ouverture à d’autres aient entrainé un examen, réflexion, commission, délibération, consensus…pour finalement sortir un texte bien édulcoré. Peut-être ont-ils voulu faire vite ? En tout cas un nouvel exemple de l’amélioration de l’état de l’Eglise de France. 7%, c’est peu, mais il y a dix ans, ça aurait été 1%, et encore. Donc, la prière marche : continuons.
7?
Non! En plus de Monseigneur Aillet, si autre évêques…
Le fait de dénoncer le principe de l’avortement légal ne sert à rien, hélas.
Il faut aborder le sujet de manière latérale et non pas frontale.
Il faut attaquer par le point faible, la petite porte de la forteresse abortive.
Il faut retourner les armes argumentaires de l’adversaire contre lui.
Les forces abortives nous citent le droit de choisir des femmes, donc dans de jure comme de facto.
Un droit de choisir n’a aucun sens si les moyens de choisir n’existent pas.
Prenez donc le segment démographique des jeunes femmes sur la tranche de 15/25 ans.
ce segment représente plus de la moitié des avortements par le 1/3 de la population des 15/45.
Les JF de 15/25 sont essentiellement piégées par leurs cycles éducatifs en cours (Lycées et Universités)
Les dés sont pipés, puisque aucune mesure n’a été prévue pour insérer une clause de sauvegarde.
A savoir la mis en place de cycles éducatifs adaptés aux JF enceintes ou avec enfants.
La tiédeur pour ne pas dire plus de certains évêques est désolante
Merci aux 7 courageux évêques qui ont soutenu leur confrère. Le nombre c’est une misère face à ce génocide qu’est l’avortement. Que font les autres, il y a pourtant des personalités courageuses parmi les autres. De quoi ont-elles peur ? D’être politiquement incorrect. Le fric que l’on nous ponctionne pour rembourser ses avortements devraient être au contraire donné à des femmes et des parents en détresse face à cette question de l’avortement pour les aider à mettre au monde et à élever leurs enfants.
Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère
Après cet ordre du Très Haut, Moïse est redescendu de la Montagne, et son visage rayonnait !
Pourquoi ceux des Juifs qui suivent cet ordre à la lettre, sur le plan culinaire, n’ont ils toujours pas compris la signification de cet ordre ?
Mystère !
Merci de tout cœur à ces 7 évêques qui n’ont pas peur d’affirmer leurs convictions et la Foi Catholique!
Puissent nos prêtres et tous les autres évêques se lever et à leur tour défendre toute vie.
Nous les soutenons en les confiant à notre douce Maman du Ciel.
7 – Sept !
Je suis profondément triste de constater une fois de plus qu’il semble qu’une majorité de nos évêques ont peur de ne pas être dans le “politiquement correcte “.Ils devraient s’inspirer des propos tenus par le Pape François ;;;. J’ai l’impression qu’ils trahissent l’Évangile, l’Eglise qu’ils doivent servir et le peuple qui leur est confié ..Ils ne faut pas les condamner ,mais prier pour leur conversion.Ils sont plus à plaindre qu’a blâmer
Merci à ces évêques courageux qui disent la vérité! On attend les autres, c’est leur devoir de parler, nous en avons besoin. Ce sont eux, les pasteurs, qui doivent guider le troupeau.
Prions pour eux!
7 est un chiffre biblique…continuons à prier!
Que 7 et les autres ?
Quel manque de courage et que c’est triste de constater un tel silence de la part de pasteurs ?
Au lieu de disserter sur le mariage homosexuel etc… La CEF ferait mieux de se battre pour la VIE et d’aider les pro-vie §
Bravo et prions pour les évêques courageux mais normaux !
sept ?
C’est tout ?
Lamentable !!
horrible réalité !
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