SOS Éducation apporte son soutien au bureau de l’APEL Stanislas qui s’insurge contre le soutien apporté à la réforme du collège par une initiation personnelle et hâtive de la part de leur présidente, madame Caroline Saliou et qui demande un repositionnement immédiat de l’association.
L’APEL, Association des parents d’élèves de l’enseignement libre, représentant 900 700 familles, a apporté un soutien clair à la réforme du collège annoncée par le Ministère de l’Éducation Nationale le 11 mars 2015. Cette prise de position initiée personnellement par la présidente de l’association, Madame Saliou, qui avait obtenu la légion d’honneur des mains de Vincent Peillon en 2014, a provoqué, à juste titre, une scission de l’association à Lyon et un véritable tollé chez les parents d’élèves qui ne décolèrent pas.
Si bien que L’APEL de Stanislas s’est livré à une analyse de la réforme du collège pour tenter de comprendre ce qui pouvait motiver le soutien de l’APEL Nationale. Dans cette lettre datée du 22 janvier, adressée à Mme Saliou, le constat est clair : la réforme du collège est techniquement inadaptée et intellectuellement dangereuse. Au nom des parents d’élèves qui se sentent mal représentés, le bureau de l’APEL Stanislas a demandé que soit effectuée une révision au plus vite du positionnement de la plus grande association nationale des parents d’élèves.
Source : Mediapart
On ne peut que regretter la connivence entre l’APEL et le Ministère, qui ne fait que s’aligner sur la position scandaleuse du Secrétariat de l’Enseignement Catholique. Il s’agit ni plus ni moins que d’une trahison des élèves confiés aux Ecoles Catholiques, livrés année après année à la destruction de leur formation.
Mieux vaut tard que jamais, mais on peut tout de même s’étonner que cette réaction ait attendu 10 mois…
Bon courage à ceux qui en ont pris l’initiative. Il leur reste néanmoins à convertir les instances diocésaines de l’Enseignement Catholique, et notamment les Evêques, le Secrétaire Général paraissant irrécupérable.
Il me semble qu’il y a 10 mois, l’actuel directeur de Stan, M. Frédéric Gauthier était secrétaire gal de l’Enseignement Libre, dit catholique? Bonne chance à l’Appel de cet établissement!
Gd mère militante
Il serait intéressant pour les personnes qui ne sont pas parents d’élèves, mais souhaitent comprendre la situation, de prendre connaissance de cette lettre datée du 22 janvier, adressée à Mme Saliou. Pourriez vous en donner copie ? Merci.
On ne peut sauver l’enseignement qu’en répartissant les élèves par classe de niveau et d’intérêt. La notion de classe d’âge est secondaire, bien qu’on ne puisse pas s’en affranchir. Il serait bon aussi de rétablir la notion de classe d’intérêt. (intérêt pour la matière étudiée ou pratiquée). Inutile de grouper dans une salle des élèves qui n’ont pas d’intérêt pour la matière enseignée. Enfin il est nécessaire de pratiquer quelques contraintes pour encourager l’effort et récompenser les performances. Les enseignants ont eu de toute antiquité de bonnes recettes : cela va du bon point à la distribution de récompenses ou distribution de prix, diplômes etc… Encore faut-il laisser aux enseugnants la liberté d’employer ces méthodes ” discriminatoires ” de classement et d’orientation. Ne pas oublier que “mens sana in corpore sano”. Aussi faut-il partager le temps scolaire entre 3 types d’activités complémentaires : intellectuelles, manuelles, physiques, Enfin il faut interdire le dogmatisme, le bourrage de crâne politique.
ah, pour une fois, une nouvelle des “fidèles laïcs” !
On aurait préféré sans doute, la relation d’une initiative courageuse d’un groupe de fidèles d’une région plouc (comme on dit à Versaîîîlles après avoir lu “le Figaro” qui nous vante les performances des entreprises privées), Allons ! ce sera pour la prochaine fois, “festina” !
Parler de “Stan” ne mangera pas de pain : les têtes blondes qui n’auront plus de cours de latin pourront bénéficier de cours privés payants (cela suppose que les parents aiment les fondements de notre culture, ce qui n’est pas si sûr, même en inscrivant ses enfants à “Stan”).
Sait-on seulement que dans les IUT, on peut trouver jusqu’à 15 % d’étudiants ayant fait du latin ? C’est vrai, le “public” des IUT ne vient pas de Versaîîîllles. Pas intéressant, donc.
Bon, pour finir sur le sujet, je constate que le lycée des Chartreux (mal nommé) a décidé avec un certain courage (à la différence de Stan) de ne plus adhérer aux instances “représentatives” de l’enseignement privé il y a DEJA un an. Au moins, Lyon reste la capitale des Gaules.
Et quid du lycée Saint-Jean-de (Neuilly-Auteuil)-Passy ?
Une enquête s’impose dans ce haut-lieu de l’élitisme catholique…..