Le crowdfunding, littéralement « financement par la foule », aussi appelé financement participatif, est un appel aux dons diffusé sur Internet. Le diocèse de Saint-Brieuc veut lever 15 000 € qui permettront de compléter le budget de la restauration du cloître de la Maison Saint-Yves (ancien grand séminaire de Saint-Brieuc), estimée à 150 000 €.
Les effets du temps et de l’air marin ont considérablement fragilisé cet édifice inscrit aux Monuments Historiques, et les diagnostics réalisés sur sa structure sont alarmants. Selon Frédérique Le Bec – architecte du patrimoine – et le bureau d’études « béton », une intervention rapide est indispensable.
Depuis cet automne, la Maison Saint-Yves est l’objet d’une restructuration complète afin d’y réunir la Maison du diocèse et l’évêché, mais aussi pour y proposer de nouveaux espaces d’accueil, de partage et de solidarité tels qu’un espace caritatif, une médiathèque, des salles de conférence, un espace d’exposition…
Cette ouverture, voulue par l’évêque Monseigneur Denis Moutel, va permettre à tous de découvrir un site fermé jusqu’alors, et en particulier sa grande chapelle art déco et son cloître.
Jour après jour, jusqu’au terme de cette campagne de dons (du 19 janvier au 29 février) vous pourrez suivre l’évolution de cette collecte et partager ce lien.
l’Evêché est en centre ville… non loin de la cathédrale, il sera renvoyé en périphérie de la ville.
La déchristianisation rampante depuis des décennies qui confine aujourd’hui à l’apostasie, et subséquemment la quasi disparition des vocations sacerdotales et religieuses, ne justifiera bientôt plus l’existence d’un évêque à Saint-Brieuc.
Un seul évêque de Bretagne avec des administrations apostoliques au siège des anciens évêchés de Vannes-Quimper et Saint-Brieuc, sera un passage obligé par l’écroulement des finances diocésaines à venir. Vendre “les bijoux de famille”, comme l’évêché actuel en centre ville de Saint-Brieuc, n’aura qu’un temps.
les 20 années à venir de l’Eglise diocésaine de Saint-Brieuc est écrit par la démographie des baptêmes et la quasi disparition de la référence catholique dans la société. La “religion” s’inscrit dans des cycles longs.
Chacun sait que la foi ne se décrète pas. La situation du moment, pour connaître un renversement de tendance, ne peut pas s’improviser dans un réaménagement du patrimoine immobilier du diocèse, fût-il de plusieurs millions d’euros !
En conclusion, tandis que les dividendes de la déchristianisation rentrent à plein dans les caisses…. ce ne devrait pas être le moment de s’illusionner que la foi refleurira en dépensant plus.
l’Evêque est souverain.
allegrovivace