L’Observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies à Genève, Mgr Silvano Tomaso, a appelé les Etats à combattre la mortalité maternelle au moyen de politiques qui respectent la vie aussi bien de la mère que de l’enfant à naître.
« Ces politiques doivent trouver un délicat équilibre entre les droits de la mère et ceux de l’enfant, puisqu’ils sont tous deux porteurs de droits, le premier desquels étant le droit à la vie », a-t-il déclaré devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, assurant que c’est précisément la politique des hôpitaux et des maternités catholiques : sauver la vie de la mère, et aussi de l’enfant.
On sait que la lutte contre la mortalité maternelle passe pour les institutions de l’ONU et la plupart des ONG par une promotion planétaire de la « santé reproductive » avec l’accès universel à la contraception et aussi, en cas de besoin, à l’« avortement sûr et sans danger », c’est-à-dire légal. Pour Mgr Tomaso, il faudrait plutôt assurer de meilleurs revenus par tête, une meilleure éducation des femmes et l’amélioration des systèmes de santé. Et donc améliorer les services d’obstétrique d’urgence, l’assistance au moment de l’accouchement, la compétence du personnel ; mais encore faciliter les transports, assurer la présence de stocks de sang propre et d’eau potable, d’antibiotiques indispensables, et aussi fixer l’âge minimum du mariage à 18 ans.