La Croix a examiné les réactions des évêques d’Europe face aux différentes lois pro-avortement ou qui visent à dénaturer le mariage en permettant l’union de deux personnes de même sexe. Aperçu :
Maria Hildingsson, patronne à Bruxelles, de la fédération des associations familiales catholiques (FAFCE), indique :
« Les pays de l’Est de l’Europe n’hésitent pas à prendre des options très claires, en réagissant fortement ou rapidement. Dans ces États, qui ont connu une idéologie totalitaire, l’Église est beaucoup plus prompte à réagir contre ce qu’elle perçoit comme une forme de pensée unique. En Allemagne, au contraire, l’épiscopat a toujours inscrit ses prises de positions dans un consensus et dans un dialogue. »
- En Irlande du Nord, l’Église catholique n’hésite pas à demander à la justice de faire annuler un jugement de la Haute Cour de Belfast, rendu en novembre, et ouvrant la voie à un assouplissement de la loi sur l’avortement.
- En Allemagne, il existe un Katholische Büro pour coordonner les relations entre l’Église catholique et l’État, avec ses déclinaisons dans chaque région. Les évêques sont régulièrement reçus par les états-majors des partis politiques.
- En Pologne, le dialogue est également permanent mais le ton beaucoup plus ferme. La préoccupation des évêques est la promotion de la famille. L’Église n’hésite pas à critiquer directement de hauts responsables, comme au printemps, lorsque les évêques ont tenté de faire pression sur le président sortant, Bronislaw Komorowski, pour qu’il appose son veto à une loi sur la bioéthique jugée trop permissive.
- En France, l’engagement de bon nombre de catholiques contre la loi Taubira a constitué un tournant. Pendant plusieurs mois, en 2013, la quasi-totalité des évêques a exprimé franchement son opposition au projet de loi. Les évêques dispose d’outils comme l’« instance Matignon », qui regroupe deux fois par an représentants du gouvernement et de l’Église. Il arrive aussi à la conférence épiscopale de faire distribuer une note aux parlementaires. Dernièrement, le livre de Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, fut distribué dans le casier des sénateurs et députés à l’approche du débat sur la fin de vie. Mgr Olivier Ribadeau-Dumas, porte-parole de la CEF, refuse le qualificatif de lobby :
« Nous ne faisons pas pression pour vendre un produit ou supprimer une taxe qui nous désavantagerait. Il ne s’agit pas non plus de régenter la société. Mais nous disons ce que nous pensons être le mieux pour le bien commun de la société. Et il nous faut être audibles. »
En France, le noyau dirigeant de la CEF a longtemps eu des rapports complaisants avec le régime, notamment celui de Mitterrand. Mais cette génération passe et ce noyau, bien que toujours dirigeant, voit arriver d’une part des trublions dans son assemblée, formés par les papes Jean-Paul II et Benoît XVI, moins complexés que leurs aînés, et d’autre part une nouvelle génération de prêtres et de fidèles, encore plus décomplexés, n’ayant plus aucune confiance dans les appareils politiques, la croissance des milieux traditionalistes, l’émergence des écoles libres… Face à ce que les médias appellent “la montée des extrêmes”, notre noyau dirigeant se sent investi d’une mission de préserver la paix sociale, quitte à abandonner certains sujets non négociables, à accepter sans concertation les directives du ministère de l’éducation nationale dans les écoles sous-contrat. Pour combien de temps encore ?
Dans les deux cas évoqués, la réaction officielle des évêques ressemble en effet à une forme de soumission ou de connivence. Dans le cas de la défense de la famille, réaction molle, dans celui de l’Ecole, silence officiel. Or dans l’un comme dans l’autre, les Chrétiens prêchent une position qui n’était pas conforme seulement à leurs convictions, mais aussi au bien de la France, mission de l’Etat : préservation de la cellule de base de la société, opposition à un affaiblissement constant de la formation des jeunes générations. La CEF n’aurait donc dû avoir aucun complexe à réagir fermement. Il est à craindre que nos évêques aient perdu une part de leur autorité dans l’affaire, aussi bien du point de vue de leurs ouailles que de celui de leurs interlocuteurs politiques.
il ne faut rien lâcher.
car le vide n’existe pas il sera comblé par des actions permissives qui vont dans le sens que souhaite le malin!
Cet article n’est pas réaliste.
Il est vrai que l’épiscopat français est depuis longtemps progressiste. Cela commencé avant le concile dans les années 30 avec les évêques Liénard, Suhard, Feltin devenus ensuite cardinaux. Il est exact que les évêques français ont soutenu -au mépris de l’enseignement de l’Eglise- le socialisme en 1981. Ils étaient très silencieux sur les menaces qui pesaient sur l’enseignement catholique. Mgr Vilnet était même prêt à sacrifier l’enseignement catholique pour ne pas gêner ses amis socialistes : c’est odieux. C’est le peuple français qui est descendu en masse dans la rue en 1984 pour défendre l’école libre et a fait reculer le gouvernement.
Mais quand on nous dit que “cette génération passe et ce noyau, bien que toujours dirigeant, voit arriver des trublions dans son assemblée, formés par les papes Jean-Paul II et Benoît XVI” laissez moi en douter.
Quand on voit Mgr Di Falco organiser des conférences par des militants homosexuels, le cardinal Barbarin qui fait des confirmations avec une femme pasteur, d’autres évêques qui soutiennent les mosquées on se dit que la situation ne fait que s’aggraver contrairement à ce que veut nous faire croire cet article.
C’est vrai que les “trublions” sont très minoritaires, et ils sont marginalisés et même stigmatisés par le nouveau pape.
De nouvelles “théologies” apparaissent où l’on apprend pêle-mêle que “Dieu adore l’homme”, ou que “l’homme est juste moins grand que Dieu”, c’est à dire tout et n’importe quoi du moment que cela s’oppose à l’enseignement bimillénaire de l’Eglise: malheur à celui qui défend la doctrine, il est durement rappelé à l’ordre par François.
Complaisants ou intimidés par la démonstration de gestes “miséricordieux” envers les Césars du moment, nos prélats sont loin de réagir à la hauteur de leurs responsabilités devant Dieu.
En premier lieu rendons tous hommage à ces prêtres et fidèles de nouvelle génération , qui perçoivent avec clairvoyance la corruption morale particulièrement infamante de la classe ou des classes dirigeantes actuelles françaises et européennes , pour imposer une opposition vaillante visant à protéger la société humaine, contre les égarements effroyables.
D’autre part , nous constatons effectivement l’existence d’une relation trop complaisante de certains de nos évêques ( conférence des évêques de France ) envers ce pouvoir français politique pourri, bien éloignée de la pratique authentique de l’esprit saint , qui les enjoint au contraire, à adopter des prises de position combatives ,dénuées de toute mansuétude pour le moins incongrue!
Cependant force est de constater que bien des evêques français, semblent dissimuler vouloir dissimuler une crainte réelle des représailles d’un pouvoir félon, sous des allures d’attitude trompeusement consensuelle.
Le comportement doctrinal de nos évêques , peut s’inspirer d’une mentalité libérale conciliaire et soixante huitarde, mais nous ne pouvons évacuer l’éventualité ou ces messieurs adoptent ouvertement parfois des attitudes de grande soumission envers nos dirigeants gaucho caviar , dans l’espoir de ne pas s’attirer les foudres d’une administration noyautée par la franc maçonnerie .
En cela beaucoup d’entre eux semblent habités par un esprit de démission morale , bien éloigné de la tradition de combat de leurs valeureux prédécesseurs des temps passés, affichant souvent une puissante liberté de parole , face au comportement des personnes en charge du pouvoir politique .
L’absence totale d’expression de toute forme de reproche sévère envers l’oligarchie gouvernante française , prive donc certains de nos evêques du statut d’authentiques soldats de l’Eglise militante, pour n’en faire que de simples responsables d’administration ecclésiale, dénués d’ardente dimension spirituelle, dont les fidèles éprouvent pourtant un urgent besoin
En termes clairs, aucun évêque ne devrait fréquenter les lieux de pouvoirs politiques comme l’Elysée ou l’assemblée , sans exprimer ouvertement son opposition aux lois mortifères dont notre société français est l’innocente victime , et qui sont évidemment le fruit de l’invention d’une castes de politicards criminels , ne méritant pas la considération des princes de l’Eglise de France !
Contempler un certain Monseigneur Vingt trois répondre docilement à la convocation de Hollandouille, pour assister platement à une “cérémonie” laic à l’Elysée sans aucune intervention vigoureuse , me révulse profondément , et impose l’image d’un prélat sans caractére , se pliant de trop bonne grace , aux ordres impératifs d’un pouvoir indigne , dont la décrépitude s’étale de jours en jours devant tous les observateurs avertis !
On ne peut rien attendre de ces types…la trahison fait partie de leurs genes.
Episcopat de France et PS…COMBAT IDENTIQUE DE L’ANTI FRANCE.
Mgr Vingt-Trois a commis une faute personnelle et morale gravissime en déclarant nuls et non avenus les principes no négociables défendus par Benoit XVI au moment de la campagne des principes non négociables. Il a ainsi contribué objectivement à faire voter Hollande, et dans la foulée à faire advenir le mariage et l’adoption par les couples de personnes de même sexe, créqui maintenant est admis paaboutir le . à faire not
(suite de Pierre, il y a eu un incident technique)
créant une situation sur laquelle il sera maintenant de plus en plus difficile de revenir.(cf le reniement de Sarko: finalemant, il n’y a plus maintenant -ce qui n’est pas négligeable certes, et un grand bravo à eux, mais sera-ce suffisant pour revenir sur cette folie)- dans les candidats à la présidentielle que Mariton, Poisson et le FN pour prôner l’abrogation. Merci, cardinal! Vous nous avez bien enfoncé la fille ainée de l’Eglise dans l’erreur et peut-être pour longtemps..
Une remarque de plus. Ne nous dites pas que ce n’est pas à l’Eglise de prétendre imposer ses vues à la société. Certes, mais ne jouez pas sur les mots et cessez les sophismes. Car évidemment, il ne s’agit pas d’imposer, ne serait-ce que parce que nous n’en avons pas le pouvoir. Mais il s’agit simplement que dans le cadre du jeu démocratique, les catholiques votent en conformité avec la vérité, c’est à dire avec la reconnaissance des lois naturelles, dont le respect conditionne le bien commun. La préconisation de Benoit XVI de défendre les principes non négociables s’adresse aux catholiques, et ne prétend rien imposer aux autres. Les catholiques ont le devoir de peser avec leur vote dans le sens du bien commun. C’est ce message que Mgr Vingt-Trois s’est attaché à détruire. Se rend-il compte de la gravité de sa faute, ou manque-t-il de discernement au point de ne pas s’en rendre compte? Nous ne pouvons juger jusqu’au bout de sa responsabilité de ce point de vue , mais en tout cas le résultat auquel il a objectivement et personnellement contribué est gravissime.
Grâce a lui, chaque jour, des couples de personnes de même sexe peuvent adopter des enfante. ,Ainsi, grâce à lui, chaque jour des enfants se trouvent privés d’avoir un père et une mère. De leur part, un grand merci au cardinal archevêque de Paris!!! Merci de la part des orphelins d’aujourd’hui, mais aussi de l’avenir, car cette monstruosité risque de perdurer longtemps maintenant.