Suite aux violences en Corse, l’évêque d’Ajaccio Mgr de Germay déclare dans Famille chrétienne :
“Le résultat des élections régionales montre que le choix des nationalistes de mener un combat politique en renonçant à la violence a été payant. Dans ce contexte, une majorité (relative) de Corses leur a fait confiance pour gérer les affaires de l’île. L’ampleur inattendue de la victoire a suscité une sorte d’euphorie nationaliste qui a été interprétée à Paris comme de la provocation, ce qui en retour n’a fait que renforcer le sentiment des Corses d’être incompris par les responsables politiques de notre pays.
La première manifestation [après le caillassage des pompiers, Ndlr] devant la préfecture peut être interprétée comme un appel aux services de l’État pour faire régner l’ordre, mais elle est vite devenue l’expression d’un reproche, celui d’une incapacité des forces de l’ordre à avoir anticipé de telles exactions. Les « descentes » dans la cité populaire des Jardins de l’Empereur qui ont suivi ont manifesté la volonté de certains de faire justice eux-mêmes. Ça a été aussi, malheureusement, la manifestation d’un rejet vis-à-vis d’une popu-lation considérée comme non Corse, en l’occurrence des musulmans.
Quel est le rôle de l’Église en cette période agitée ?
Elle est là pour rappeler que la violence ne résout rien et qu’elle est une tentation à laquelle il faut résister. Elle redit que la préservation de l’identité d’un peuple n’est pas incompatible avec l’accueil de l’autre, et favorise le dialogue entre personnes d’horizons différents. Mais surtout l’Église annonce le Christ, celui qui nous apprend à reconnaître en tout homme un frère en humanité et à vivre en paix les uns avec les autres.
L’identité corse est très attachée à la religion catholique. La Corse est-elle une terre chrétienne ?
La Corse est chrétienne dans le sens où son histoire, sa culture, ses traditions sont fortement marquées par la foi chrétienne. Ce n’est pas par hasard si le chant du Dio vi salvi Regina est considéré par les nationalistes comme l’hymne national et si certains revendiquent pour la Corse le statut de « terre vaticane ». En revanche, l’expression « Corse, terre chrétienne » peut être très ambiguë, si elle laisse penser que les non chrétiens n’ont pas leur place en Corse.
Tradition ou convictions ? Quelle est la réalité de la pratique et de la foi sur l’île ?
Il est toujours difficile de juger la qualité de la foi des personnes. Comme sur le continent, il y a en Corse des personnes profondément attachées au Christ et à l’Église et d’autres beaucoup moins. Ce qu’on peut dire, c’est que l’interpénétration entre la culture et la religion catholique induit un rapport à la foi qui n’est pas forcément spirituel. On peut aussi constater d’une manière objective une baisse de la pratique dominicale, des demandes de baptêmes, des enfants catéchisés ou des vocations.
On a toujours l’impression que la Corse veut prendre son indépendance. Les Corses adhèrent-ils réellement à cette tentation ?
Ce qui est partagé, me semble-t-il, par la grande majorité des Corses, et ce qui est tout à leur honneur, c’est leur volonté de ne pas renier leurs racines et de résister à toute intervention extérieure qui mettrait en péril leur identité. Ensuite, un bon nombre d’entre eux se définit volontiers comme nationalistes, mais avec des options très différentes, qui vont d’une certaine autonomie à une radicale indépendance.”
Comment passer sous silence l’agression exercée contre des pompiers lorsqu’on parle de violence?
Et réserver le terme de violence à la réaction d’indignation contre la violence passée sous silence ?
Comment accorder plus d’importance à un bris de chaises dans une salle vide qu’à celui de la voiture des pompiers tombés dans un guet append ?
Pourquoi faire rouler vérité, raison, bon sens dans l’ornière et promouvoir l’ennemi de la vie et de la liberté?
Les indépendantistes font amis amis avec cet ennemi ? Comme la Gauche au pouvoir ?
Qui s’en étonnerait ?
En revanche on s’étonne qu’un chrétien , un francais , un homme intelligent et responsable, fasse ainsi le jeu de l’ennemi de la paix, de la liberté et de Dieu.
Serait -il lui aussi un Charlie comme les autres ? Un politiquement correct jusqu’au RIDICULE ( dixit le Pape François ) ?
eux les Corses ne sont pas comme les français, ils votent tantôt d’une façon après ils virent casaque !!!
‘DIO VI SALVI REGINA”, “QUE DIEU VOUS GARDE REINE” hymne magnifique et extraordinaire, dédié à la Sainte Vierge Marie, hymne Corse, il devrait être l’hymne de toute l’Europe et de la France “fille aînée de l’Eglise”.
Chaque année, pour les voeux, nous devrions recevoir dans nos boîtes aux lettres ce chant émouvant et merveilleux, en intégral en Français et dans toutes les langues en Europe.
Une bonne façon de rappeler à tous nos racines Catholiques et chrétiennes.
PS : ma mère est Bretonne, mon père Auvergnat … et Français.
Il serait bon que Mgr de Germay, au lieu de parler politique, communique sur l’état d’avancement du remboursement par l’abbé Videau (et oui, toujours prêtre !) des sommes que la justice l’a condamné à rembourser.
Car, aux dernières nouvelles, le pauvre homme, nous dit-on, est ruiné, et comme par hasard, ses biens mis aux enchères n’ont pas trouvé acquéreur !
http://www.corsematin.com/article/ajaccio/encheres-desertees-pour-le-patrimoine-de-labbe-videau.1905218.html
http://www.corsematin.com/article/derniere-minute/abbe-videau-quest-donc-le-cure-devenu.1908833.html
En attendant, ce monsieur vit tranquille dans son village, apprend-on également !
Il serait donc bon que l’on nous dise une fois pour toutes :
* Pourquoi la justice ne l’a-t-elle pas condamné à rembourser la totalité des sommes détournées ?
* S’il n’est pas responsable de l’ensemble des détournements, qui sont les autres coupables et pourquoi se tait-il, jouant l’agneau qui enlève les péchés du Diocèse ?
* A qui a profité l’argent détourné pour lequel il a été condamné ? A lui-même ou à d’autres (clercs en première ligne) a qui il aurait accordé des “prêts” jamais remboursés ?
* Mgr de Germay va-t-il continuer à prétendre qu’il faut passer à autre chose comme il le fait depuis qu’il est arrivé en Corse ?
Mgr de Germay restera pour moi l’Evêque – certes orthodoxe dans ses déclarations – qui a nommé à des postes prestigieux (en tout ces perçus comme tels) des prêtres jusque-là laissés à l’écart à juste titre par ses prédécesseurs pourtant peu suspects d’orthodoxie.
Comme quoi, l’orthodoxie, si elle est une condition nécessaire, n’est pas une condition suffisante pour gouverner un diocèse. L’angélisme et la langue de buis la font d’ailleurs vite oublier puisqu’elle ne se traduit par rien de concret. D’ailleurs, à ma connaissance, toujours 0 séminariste et pour ce qui est des prêtres les plus récemment ordonnés, voilà ce que cela donne :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/haute-corse/geoges-nicoli-un-pretre-20-890833.html
https://twitter.com/gnicoli
David Gréa n’est pas le seul ! On s’en doutait un peu…