Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon depuis 2004, est interrogé dans La Nef. En voici des extraits :
En quoi la liberté de religion a-t-elle été une exigence du christianisme dès l’origine ? Et cette exigence a-t-elle été propre au christianisme ?
Il faut bien comprendre que le christianisme n’entre pas dans la catégorie « religion » telle qu’on la connaissait au temps de Jésus. Le judaïsme est la religion d’un peuple, les différents cultes gréco-romains sont des cultes familiaux et civiques. Chaque cité a sa divinité protectrice ; l’empire tout entier est sous la protection des dieux de Rome. On n’imagine pas qu’on puisse distinguer entre appartenance familiale et civique d’une part et religion d’autre part. Que demande le Christ ? Il demande la foi en lui. Les disciples du Christ se recrutent dans tous les horizons religieux : judaïsme, cultes civiques, philosophies. Ils forment une communauté qui est l’Église, laquelle ne coïncide pas avec les communautés naturelles que sont la famille et la cité. Le christianisme va réclamer la liberté de croire et de vivre sa foi sans rompre avec les attaches naturelles familiales et civiques, mais en évacuant ce que ces attaches comportaient de religieux et d’idolâtrique. Surtout au IIe siècle, les Apologistes chrétiens, Tertullien en tête, expliqueront aux autorités romaines que les chrétiens, même s’ils rejettent les rites religieux païens, n’en sont pas moins de loyaux citoyens de l’empire. Ils prient pour le salut de l’empire. « L’empereur n’est grand qu’autant qu’il est inférieur au ciel », écrivait Tertullien. Le christianisme a donc mis fin aux religions civiques et politiques, ce que regrettera Rousseau qui trouvait que la cité antique, grâce au lien religieux, dominait mieux ses citoyens. Le christianisme exige donc un espace de liberté inconnu jusque-là : celui de la démarche de la conscience et de la liberté intérieure vécue dans la participation à une communauté de foi. L’islam ne connaît pas cette distinction, puisqu’il se réfère à une loi, la charia, qui est à la fois loi religieuse et civile obligatoire pour tous. Le christianisme porte en germe la distinction de l’ordre politique et de l’ordre religieux, mais avec le christianisme la « religion » n’a plus la même définition qu’auparavant.
Comment expliquer qu’avec une telle exigence primitive, la liberté de religion ait longtemps été restreinte en Europe à l’égard des religions non chrétiennes pour n’être solennellement proclamée qu’au XXe siècle, lors du concile Vatican II (Dignitatis humanae) ?
La structure fondamentale des rapports du christianisme avec la société nous est donnée dans son origine. Après l’édit de Thessalonique (380), le christianisme nicéen est devenu religion officielle de l’empire. Mais la distinction fondamentale entre les deux sphères, spirituelle et temporelle, est restée en vigueur en Occident pendant tout le Moyen Âge qui se comprenait comme « chrétienté », peuple chrétien conduit au temporel par les princes et au spirituel par les évêques. Le Moyen Âge enseignait qu’il n’est pas permis de contraindre quiconque d’adhérer à la foi. Le Moyen Âge justifiait l’emploi de la force uniquement contre les hérétiques, qui avaient rompu avec la foi et constituaient une menace pour le peuple chrétien. La liberté de religion est venue avec les États multiconfessionnels, comme la Prusse ou l’Angleterre (où elle ne s’est appliquée que bien tardivement aux catholiques), où la cohabitation des groupes religieux devait être organisée. L’État demandait un loyalisme qui se situait sur le plan de l’appartenance civile et non plus religieuse. Cette liberté a été reconnue comme un droit fondamental de la personne. Elle est cohérente avec la structure du christianisme qui n’est pas une loi civile, mais une démarche de liberté ouverte sur la vérité. La modernité reconnaît la liberté de religion, mais pour elle, la religion est une opinion sans incidence sur la conduite des affaires de la cité.
Pourquoi l’islam, né après le christianisme, ne connaît pas cette exigence de liberté de religion ?
L’islam, à partir de la période de Médine, s’est organisé en « oumma », en communauté socio-politique soumise à la loi divine révélée dans le Coran, loi qui embrasse tous les aspects de l’existence : personnelle, familiale, collective. L’islam est revenu à la solution « moniste » où il n’y a pas de distinction entre appartenance religieuse et appartenance à un groupe ethnique, social ou politique. L’expansion de l’islam a été un fait de conquête militaire, sous la direction des califes (lieutenants du prophète, avec autorité religieuse et politique à la fois), et non sous forme de pure prédication religieuse. Aujourd’hui encore, ce même schéma persiste. Les Déclarations de l’homme en islam énoncent que l’islam est la religion naturelle de l’humanité et que tous les droits que l’on peut reconnaître à l’homme doivent être cohérents avec la charia. Il n’est pas envisageable, pour l’islam, de se comprendre comme une religion à l’instar du christianisme. […]”
Merci à Mgr l’archevêque de Dijon pour la clarté non équivoque de son exposé.
Combien de clercs, y compris parmi ses confrères évêques, seraient-ils capable d’un tel enseignement, plus que bien venu ?
La situation des chrétiens dans les pays islamiques est épouvantable : ce n’est pas un mystère et ce n’est pas Mgr Minnerath qui nous l’apprend.
Il est vrai que l’Eglise a toujours fait la distinction entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel.
Mais cela ne signifie pas que les Etats doivent être laïcs et ne pas tenir compte de la religion, ce serait alors condamner les Etats catholiques.
La grande erreur de Vatican II a été de demander aux Etats de se laïciser au nom de la liberté religieuse (Dignitatis humanae) qui doit s’appliquer à toutes les religions. Cela revient à mettre toutes les religions sur un pied d’égalité comme si elles étaient toutes vraies et à organiser la vie sociale comme si Dieu n’existait pas.
La conséquence de cette nouvelle doctrine -condamnée par Grégoire XVI dans Mirari Vos et Pie IX dans le Syllabus- a été une déchristianisation des Etats catholiques avec toutes les lois de plus en plus abjectes (avortement, mariages contre nature etc) et bien entendu la propagation de l’Islam dans les pays chrétiens.
Malheureusement Mgr Minnerath ne rappelle pas la doctrine traditionnelle de l’Eglise.
« L’islam ne connaît pas cette distinction, puisqu’il se réfère à une loi, la charia, qui est à la fois loi religieuse et civile obligatoire pour tous. »
L’islam n’a aucune unité de doctrine. On ne peut donc exprimer une doctrine islamique universelle. C’est renforcer la croyance, fausse, qui fait croire qu’il existe une “doctrine” de l’islam de dire l’islam ci, l’islam là… À la lettre, il n’y a pas d’islam. Il y a des gens qui refusent de croire à Jésus-Christ.
Mgr nous fait une histoire religieuse de la notion de liberté religieuse. Mais la liberté religieuse n’est pas de foi, elle est un résultat rationnel de la saine doctrine philosophique. La foi confirme ces résultats de la raison. (Lire Benoît XVI sur le sujet et Dignitatis humanæ). Il s’agit de droit naturel. L’adhésion à la foi sans être irrationnelle ni arbitraire ne peut être le fruit d’une démonstration. Elle ne peut donc obliger en société. La société a pour seul langage commun universel, la raison universelle de l’homme (voir saint Thomas d’Aquin Contra gentes). La liberté religieuse ne s’oppose ni aux condamnations du Syllabus, ni à la doctrine du Christ-Roi (voir Dignitatis humanæ). Au contraire, elle les fonde. C’est pourquoi l’organisation en “chrétienté”, comme l’explique Mgr Minnerath, n’est pas opposée à la liberté religieuse. Au contraire, elle est fondée sur elle et les rend possibles. (La liberté est aussi non un carcan, mais une possibilité de choix entre plusieurs options possibles).
Mgr Minnerath dénonce la tromperie que constitue les “Déclarations des droits de l’homme en islam”. Ces déclarations des droits affirment les droits de l’homme et les nient en même temps.
Bon nombre de personnalités musulmanes maintiennent que l’Islam ne sera jamais démocratique. Le roi du Maroc disait, il y a quelques temps, qu’un musulman ne sera jamais un bon patriote, qu’il est avant toute chose un croyant en la loi de la “charia”, y compris les imams dans les fonds des mosquées construites dans nos pays occidentaux.
Merci.
Il n’y a de liberté religieuse que pour les fausses religions, parce qu’elles servent Satan qui est le prince de ce monde. La vraie religion, celle qui obtient de Dieu la grâce du salut éternel, est forcément persécutée. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Jésus :
Quand Jésus avertit ceux qui désirent le suivre qu’il leur faut pour cela prendre leur croix, il nous fait savoir à nous que la véritable piété doit nous conduire fatalement à une situation semblable à celle d’un crucifié. Quelle est la liberté dont jouit un crucifié ?
Tous les Saints ont dû à un moment ou à un autre crucifier leur chair avec ses convoitises. La liberté de servir Dieu n’est jamais concédée par le monde. Si quelqu’un veut l’avoir, il doit en payer le prix, qui est de partager les souffrances de Jésus. Si un homme ne veut pas être dépouillé de ses aspirations humaines, s’il ne veut pas être traité comme Jésus a été traité, c’est-à-dire comme un criminel indigne de la moindre considération, il ne peut pas suivre Jésus et ne peut pas entrer dans son Royaume.
Cette question de la liberté religieuse est un faux problème. Le seul vrai problème, pour un Chrétien, c’est d’avoir assez de foi et d’amour pour ne jamais renier le Christ.
Dans mon premier post, il manque une phrase parce que ma balise html n’a pas fonctionné. Mon texte complet est celui-ci :
Il n’y a de liberté religieuse que pour les fausses religions, parce qu’elles servent Satan qui est le prince de ce monde. La vraie religion, celle qui obtient de Dieu la grâce du salut éternel, est forcément persécutée. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Jésus :
“Souvenez- vous de la parole que je vous ai dite:’Le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur.’ S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi(Jn 15,20)”
Quand Jésus avertit ceux qui désirent le suivre qu’il leur faut pour cela prendre leur croix, il nous fait savoir à nous que la véritable piété doit nous conduire fatalement à une situation semblable à celle d’un crucifié. Quelle est la liberté dont jouit un crucifié ?
Tous les Saints ont dû à un moment ou à un autre crucifier leur chair avec ses convoitises. La liberté de servir Dieu n’est jamais concédée par le monde. Si quelqu’un veut l’avoir, il doit en payer le prix, qui est de partager les souffrances de Jésus. Si un homme ne veut pas être dépouillé de ses aspirations humaines, s’il ne veut pas être traité comme Jésus a été traité, c’est-à-dire comme un criminel indigne de la moindre considération, il ne peut pas suivre Jésus et ne peut pas entrer dans son Royaume.
Cette question de la liberté religieuse est un faux problème. Le seul vrai problème, pour un Chrétien, c’est d’avoir assez de foi et d’amour pour ne jamais renier le Christ.
Votre exposé peut être considéré comme valable sur le plan spirituel. J’en laisse juge les théologiens.
Cependant, je crois que Mgr Minnerath traite du problème sur le plan du droit naturel, des droits de l’homme, de la vie en société.
“La liberté religieuse est pour les fausse religions …” écrivez-vous.
Mais se pose-t-on véritablement la question de savoir ce qu’il serait advenu du christianisme de l’Antiquité tardive, autour de la Méditerranée, en l’absence de l’Édit de Milan (313) de Saint Constantin-le-Grand, lui accordant la “liberté de culte” et rendant ainsi possible par la suite l’Édit de Thessalonique (380) de Théodose-le-Grand, instituant de facto le christianisme “religion officielle” de “l’Empire des Romains”, avec, désormais, l’interdiction des cultes païens (dont les Jeux olympiques) ?
Subsidiairement, le christianisme y aurait-il été suffisament majoritaire et organisé politiquement pour être en mesure de résister victorieusement à la déferlante de la conquête islamique ?
Par l’intervention de l’Esprit-Saint !
l’Empereur Constantin 1er et sa mère Hélène, se sont convertis au
Christianisme. L’Empereur, par l’ édit de Milan, en 313, il accorde la liberté des cultes et permet ainsi aux Chrétiens de ne plus avoir à vénérer l’ Empereur comme un Dieu.
A cette époque l’Eglise est Une, Sainte, Catholique et Apostolique, unique Eglise du Christ.
Sainte Hélène a retrouvé le bois de la Croix du Christ, elle a fait érigé la première église des Disciples,
actuellement église du Pater Noster, à Jérusalem, sur l’Eleona, qui est terre française depuis la fin du xix siècle.
En ce temps là, l’islam n’existe pas.
Chère Ève,
Merci pour l’intérêt portée à ma contribution.
Toutefois, “à cette époque”, pour reprendre votre formulation, il convient de se souvenir que l’Église était déjà travaillée par de terribles hérésies, dont le redoutable arianisme !
C’est pour cela, que, celui qui en Orient est vénéré sous le vocable de “Saint-Constantin-le-Grand”, alors qu’il n’a pas encore reçu le saint baptême ( il le demandera sur son lit de mort ), prendra pour la première fois l’initiative de convoquer une synaxe (réunion) générale réunissant des évêques délégués de toutes les parties de l’Empire (cf. assimilé à “l’oekuméné”, c.a.d. au monde habité ) en l’an 325. Ce sera le “concile œcuménique” de Nicée, le premier du nom et celui de la Première partie de la Profession de Foi du “Credo”.
Il faudra attendre le deuxième concile œcuménique, tenu à Constantinople en 381, contre l’hérésie de Macédonius, pour adopter la deuxième partie du “Credo” :
“Je crois en l’Esprit-Saint qui procède du Père” /
“Je crois en l’Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique” / … “.
(En conséquence, citer la formulation du dogme concernant l’Église,
à l’époque de l’Empereur Constantin, alors qu’il n’avait pas encore été défini, ne relèverait-il pas de l’anachronisme ?).
Pour finir, vous ajoutez : ” En ce temps là l’islam n’existait pas”.
Mais qui vous dit le contraire ?
Peut-être aurait-il fallu que ma dernière phrase prenne la peine de préciser : “… pour être ULTÉRIEUREMENT en mesure de résister victorieusement à la déferlante de la conquête islamique” ; n’ayant, il est vrai, pas imaginé pouvoir être suspecté d’ignorer les dates clefs de la chronologie de l’histoire mondiale.
“Subsidiairement”, la question posée par la dernière phrase de ma contribution : “… le christianisme y (cf. dans “l’Empire des Romains”) aurait-il été suffisamment majoritaire et organisé politiquement pour être ULTÉRIEUREMENT en mesure de résister victorieusement à la déferlante de la conquête islamique ?” ne portait-elle pas déjà en elle un élément de réponse ?
Ne renvoyait-elle pas, à contrario, hors de “l’Empire des romains” (y compris les nations barbares), à l’Orient, alors largement christianisé, qui, jusqu’à l’Indus, passera sous le joug de l’Islam, en moins d’un siècle, sans véritables résistances organisées, à l’exception des petits royaumes chrétiens d’Arménie, de Géorgie et en Afrique, d’Éthiopie.
A quand un procès entre théologiens musulmans et fondamentalistes ?
Je ne suis pas certains que ceux qui défendent un Islam modéré gagnent face aux fondamentalistes.
A moins de dire que couper une main un pied en croisant les gestes relève
d’un crime contre l’humanité.
A moins de dire que la femme inferieure à l’homme relève aussi d’un chemin qui peut conduire au crime
Parler d’un “Islam modéré” est aussi stupide que de dire qu’il y avait des Staliniens ou des Nazis modérés !!!
Merci pour ces propos qui font honneur à la fonction de celui qui l’assume! La violence qui vient à nous dans notre société est le fruit de nos lâchetés pour ne pas dire la vérité et faire un effort de clarification!
Le dernier paragraphe est correct.
Et conforme à la vérité.
Les textes insanes du CORAN sont l’œuvre de Satan (cf. Saint Louis à propos du Coran: « […] j’ai regardé et examiné son Alcoran et je n’y ai vu qu’ordures et impuretés […] »), enfin lire ci-dessous un petit « florilège » des « versets sataniques »:
VIVE LE CORAN !
C’EST L’ARME ABSOLUE CONTRE L’ISLAM
Après la lecture de ce qui suit, vous pourrez répondre aux questions suivantes :
L’islam est-il une religion comme les autres? Est-ce une religion de tolérance et de paix?
1. ISLAM, CORAN, HADITHS ET SUNNA
L’islam est un système religieux, politique, juridique et social initié au VIIe
siècle par Mahomet, qui se déclare être le dernier prophète et donc LE prophète
à qui Allah aurait transmis ses préceptes par l’entremise de l’ange Gabriel. Ces
préceptes sont compilés dans le Coran. Ce Coran, fixe, immuable, non interprétable
est formé de 114 chapitres appelés sourates et chaque sourate est formée
d’un nombre variable de phrases appelées versets. Les sourates et les versets sont
numérotés de manière standard depuis 1923, par exemple [4:34] désigne le verset
34 de la sourate 4. Il est à noter que Mahomet entendait les paroles de l’ange
Gabriel pendant des crises mystiques ! « Les témoins disent qu’il (Mahomet) avait
des syncopes au cours desquelles il avait de l’écume aux lèvres et des rugissements
analogues à ceux d’un jeune chameau » (Mizanu’l Haqq, p. 345).
En plus de leur livre saint, les musulmans prennent aussi pour modèle
Mahomet en s’inspirant de ses actes et paroles rapportés entre le VIIIe et le Xe
siècle par les traditionnistes, Bukhari, Muslim, Daoud et d’autres encore dans
les hadiths (les dires), qui forment la Sunna (tradition).
En parcourant les hadiths et le Coran (traduit en français par Hamidullah,
version largement acceptée par les musulmans et qui est aussi celle que l’on
trouve sur le site de l’UOIF), vous allez constater que l’islam est violent dès ses
origines, qu’il est inégalitaire et discriminatoire envers les femmes, les
non-musulmans, les homosexuels, etc., et qu’en fait, l’islam rejette et combat
tout ce qui n’est pas lui-même.
C’est une idéologie qui instrumentalise une religion dans le but de soumettre par la
persuasion ou la violence tous les non-musulmans du monde. D’ailleurs islam veut
dire soumission en arabe et musulman soumis. Bien sûr les musulmans ne partagent
pas cette analyse, d’où cet argumentaire ayant pour objectif de les contrer à
l’aide de leur propre Coran et ainsi de montrer que l’islam est incompatible avec
la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, qui fonde notre Constitution.
2. TACTIQUE ET DIALECTIQUE DE L’ISLAM (GRANDES LIGNES)
a) Un point fondamental. Ne soyez jamais étonné qu’un musulman mente par
omission ou par action, dissimule ou falsifie car c’est une presciption coranique.
Quand il s’agit de développer l’islam, tous les coups sont permis. La taqqya, qui
s’écrit aussi takia (dissimulation), est un devoir pour les croyants en situation
d’infériorité (= de minorité). Par contre, dès que le rapport de force s’inverse,
alors le musulman peut envisager l’agression :
« Ne faiblissez donc pas et n’appelez pas à la paix alors que vous êtes les plus
hauts, qu’Allah est avec vous, et qu’Il ne vous frustrera jamais [du mérite] de
vos oeuvres. » [Coran 47:35].
On trouvera un exemple de cet « art de la taqqya » à l’adresse suivante :
http://www.anti-religion.net/hamidullah.htm
b) Quand on s’oppose à un musulman qui affirme que l’islam est une religion de tolérance,
de paix et d’amour en lui citant quelques sourates violentes, misogynes, antichrétiennes
ou antijuives et qu’il est à court d’arguments il finit toujours par dire au bout
du compte «… oui mais le Coran, pour le comprendre, il faut le lire en arabe. »
La parade est simple : si tel était le cas, alors un converti français, sauf s’il lisait
l’arabe, ce qui doit être extrêmement rare, serait une personne qui adopterait une
religion dont il serait incapable de lire un traître mot du livre saint ! Ce n’est pas
tenable, donc le musulman doit bien reconnaître implicitement qu’il existe des traductions
du Coran en français acceptables pour un mahométan, ne serait-ce que
celle de l’UOIF qu’on ne peut soupçonner d’être islamophobe et que l’on peut
lire à l’adresse http://www.uoif-online.com. Ensuite il reste à le contredire avec
les sourates de « son » Coran.
c) Il faut aussi réfuter l’argument récurrent utilisé par des musulmans qui
souvent n’ont jamais lu le Coran, ainsi que par des Français ignares en islamologie
qui jouent les idiots utiles de l’islam et qui affirment que l’islam est une
religion comme les autres et donc que les musulmans ont les même droits que
les adeptes des autres religions. Il faut objecter à cette affirmation que de nombreux
versets incitant au meurtre figurent dans le Coran (aller au paragraphe 4
pour des exemples) ou encore lire les hadiths où le messager d’Allah, Mahomet
lui-même, commandite de nombreux assassinats. Donc l’islam ne saurait être
considéré comme une religion comme les autres.
d) A la longue liste de versets du Coran appelant clairement au meurtre des
mécréants, les musulmans rétorquent souvent qu’ils ne faisaient que répliquer,
que se défendre face aux attaques des « méchants » polythéistes. On reconnaît
déjà à cette époque la posture victimaire des musulmans. Il faudrait donc croire
que les arabo-musulmans ont conquis d’immenses territoires au nom d’Allah,
uniquement en se défendant et parce que les autres peuples les attaquaient. Pour
se convaincre au contraire de l’arrogance et de l’agressivité du chef de guerre
Mahomet, il suffit de lire certaines lettres missionnaires qu’il envoyait aux différents
chefs ou rois, pour les « inviter » à embrasser l’islam : aux chefs des tribus
d’Arabie, aux rois de Byzance, de Perse, d’Abyssinie, etc. Voici la « lettre
d’invitation » au peuple d’Oman : « Paix soit sur celui qui suit le chemin droit
! Je vous appelle à l’islam. Acceptez mon appel, et vous serez indemne. Je suis
le messager de Dieu envoyé à l’humanité, et l’annonce sera effectuée sur les
mécréants. Si, donc, vous vous identifiez à l’islam, j’accorderai la puissance sur
vous. Mais si vous refusez d’accepter l’islam, votre puissance disparaîtra, mes
chevaux camperont sur l’étendue de votre territoire et nous régnerons en votre
royaume. Signé : Mahomet, messager de Dieu ».
e) Il faut aussi savoir que 2 versets peuvent se contredire, mais Allah, étant
omniscient et infaillible, a tout prévu. Dans un tel cas il a développé la doctrine
des versets abrogeants (nasikh) et des versets abrogés (mansukh) qui consiste à
décider que le verset le plus récent annule le plus ancien et donc qu’un verset
médinois ou post-Hégire peut annuler, en cas de contradiction, un verset
mecquois ou pré-Hégire. L’ Hégire désigne la période où Mahomet a été chassé
de la Mecque pour aller se réfugier à Médine. Pour preuve de ce qui précède,
on peut citer les deux versets : « si nous abrogeons un verset quelconque ou que
nous le faisons oublier, nous en apportons un meilleur ou un semblable. Ne
sais-tu pas qu’Allah est omnipotent ? » [Coran 2:106] et « Quand Nous
remplaçons un verset par un autre – Et Allah sait mieux ce qu’Il fait descendre –
ils disent : « Tu n’es qu’un menteur ». Mais la plupart d’entre eux ne savent pas. »
[Coran 16:101].
Donc ne vous laissez pas désarçonner quand un adepte d’Allah vous cite un
verset tolérant car il est vraisemblablement abrogé ou rendu obsolète par un
verset médinois. Si l’islam était pacifique il ne devrait pas y avoir un seul
verset violent dans le Coran… or des mots tels que « tuer », « combattre » ou
« jihâd » y apparaissent des centaines de fois !
3. CHOIX DU CORAN
Nous avons déjà signalé tout l’intérêt que représente pour nous de choisir un Coran
en français agrée par les musulmans eux-mêmes. C’est donc le Coran d’Hamidullah
qui servira de référence dans la suite et uniquement celui-là. On peut le parcourir sur
le site http://www.religare.org/unity-mmu.htm, qui est très utile pour quelqu’un
désirant se cultiver sur le Coran et l’islam. Toute personne éprise de rigueur aura le
loisir de vérifier nos dires en consultant Internet ou en se procurant le Coran
d’Hamidullah en version papier.
Remarque importante : le Coran (« récitation » en arabe) est moins un texte que
la récitation de ce texte en arabe. C’est donc, pour les non-arabophones, une
longue suite de sons appris par coeur, dans des « écoles coraniques » (madrassa,
où le musulman apprend à haïr l’Occident). Il s’agit donc d’un véritable bourrage
de crâne, un lavage de cerveau auquel le musulman est soumis souvent dès
l’âge de 4 ans !
4. AU FIL DU CORAN
Dans ce qui suit, quand les mots « les » ou « ils » ne seront pas précisés ils
désigneront tous ceux qui ne sont pas soumis à Allah : les Juifs, les Chrétiens,
les hérétiques, les infidèles, les associateurs, les polythéistes et les mécréants.
a) Appels au meurtre
[Coran 2:191] Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d’où ils
vous ont chassés : l’association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez
pas près de la mosquée sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus.
S’ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants.
[Coran 4:89] Ils aimeraient vous voir mécréants comme ils ont mécru : alors
vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils
émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et
tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur.
Condamnés à mort par l’islam : Salman Rushdie 1989, Taslima Nasreen 1994, Ayan Hirsi Ali 2003, Théo Van Gogh †2004, Robert Redeker 2006. A suivre…
http://www.grouik-grouik.org — http://www.actionsita.com — http://www.coranix.org — http://www.occidentalis.com/blog — http://www.grouik-grouik.org
[Coran 4:91] Vous en trouverez d’autres qui cherchent à avoir votre confiance, et
en même temps la confiance de leur propre tribu. Toutes les fois qu’on les pousse
vers l’association (l’idolâtrie) ils y retombent en masse. (Par conséquent,) s’ils
ne restent pas neutres à votre égard, ne vous offrent pas la paix et ne retiennent
pas leurs mains (de vous combattre), alors, saisissez-les et tuez-les où que vous
les trouviez. Contre ceux-ci, Nous vous avons donné une autorité manifeste.
[Coran 5:33] La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager,
et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués,
ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou
qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans
l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment.
[Coran 8:12] Et ton Seigneur révéla aux anges : « Je suis avec vous : affermissez
donc les Croyants. Je vais jeter l’effroi dans les coeurs des mécréants.
Frappez donc au-dessus des cous (décapitation) et frappez-les sur tous les
bouts des doigts.
[Coran 8:17] Ce n’est pas vous qui les avez tués : mais c’est Allah qui les a
tués. Et lorsque tu lançais (une poignée de terre), ce n’est pas toi qui lançais :
mais c’est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d’une belle épreuve
de Sa part ! Allah est Audient et Omniscient. Autrement dit c’est l’absolution
par avance pour un meurtrier pour peu qu’il tue un infidèle au nom d’Allah.
[Coran 9:5] Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que
vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade.
Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salât et acquittent la Zakát,
alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
[Coran 17:33] Et, sauf en droit, ne tuez point la vie qu’Allah a rendu sacrée.
Quiconque est tué injustement, alors Nous avons donné pouvoir à son proche
[parent]. Que celui-ci ne commette pas d’excès dans le meurtre, car il est déjà
assisté (par la loi). Donc selon le Coran il existe des raisons tout à fait valables,
conformes au droit, de tuer.
[Coran 33:61] Ce sont des maudits. Où qu’on les trouve, ils seront pris et tués
impitoyablement.
[Coran 47:4] Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru,
frappez-en les cous (décapitation). Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-
les solidement. Ensuite, c’est soit la libération gratuite, soit la rançon,
jusqu’à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait,
Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c’est pour vous éprouver les uns
par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d’Allah, Il ne rendra
jamais vaines leurs actions.
b) Haine contre les Juifs, les Chrétiens et les infidèles
[Coran 5:51] Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les
Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend
pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes.
[Coran 9:30] Les Juifs disent : « Uzayr est fils d’Allah » et les Chrétiens disent :
« Le Christ est fils d’Allah ». Telle est leur parole provenant de leurs bouches.
Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu’Allah les anéantisse ! Comment
s’écartent-ils (de la vérité) ?
[Coran 5:14] Et de ceux qui disent: « Nous sommes Chrétiens », Nous avons
pris leur engagement. Mais ils ont oublié une partie de ce qui leur a été rappelé.
Nous avons donc suscité entre eux l’inimitié et la haine jusqu’au Jour de la
Résurrection. Et Allah les informera de ce qu’ils faisaient.
Dans les hadiths, on peut facilement faire une « moisson » de propos antijuifs
et antichrétiens parfois très violents comme : « Un groupe des Banû Israel (fils
d’Israël) était perdu. Je ne sais pas ce qui leur est arrivé, mais je pense qu’ils
se sont transformés en rats. » (Récit d’Abu Huraira, Muslim XLII 7135 et
Bukhari LIV 524).
c) Les 3 inégalités fondamentales de l’islam
Le musulman est supérieur au non-musulman
[Coran 3:110] Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les
hommes, vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à
Allah. Si les gens du Livre (Chrétiens et Juifs) croyaient, ce serait meilleur pour
eux, il y en a qui ont la foi, mais la plupart d’entre eux sont des pervers.
L’homme est supérieur à la femme
[Coran 4:34] Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs
qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils
font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et
protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la
protection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance,
exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles
arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est
certes, Haut et Grand !
Le maître est supérieur à l’esclave
L’islam n’a pas encore abrogé l’esclavage, encore pratiqué en Arabie saoudite
et au Soudan où la traite des Noirs est encore d’actualité, comme l’atteste le
témoignage poignant d’un Soudanais noir et chrétien, nommé Simon Deng,
réduit en esclavage par le régime arabe islamiste de Khartoum, témoignage
recueilli par la journaliste Caroline Fourest, que l’on peut trouver sur le site
Internet : http://www.occidentalis.com/article.php?sid=2738. Si l’islam n’a pas
aboli l’esclavage (le peut-il ?) c’est tout simplement que son objectif est
d’établir le califat mondial où les non-musulmans auraient le choix entre la
conversion, la mort ou, dans le meilleur des cas, la dhimmitude pour les Gens
du Livre (Juifs et Chrétiens), qui est un statut de sous-homme
(http://www.dhimmitude.org/archive/articlef1.html).
d) Peine de mort pour celui qui quitte l’islam
«Mais sans aucun doute je les aurais tués puisque le Prophète a dit : si quelqu’un (un
musulman) s’écarte de sa religion, tuez-le. » (Récit d’Ikrima, Bukhari LII 260). Vous
en connaissez beaucoup, des religions qui appellent à tuer celui qui désire les quitter ?
5. MAHOMET, LE « BEAU MODÈLE »
On ne peut pas terminer sans parler de ce drôle de « prophète » pour cette drôle
de « religion ». Quelques traits du caractère de celui que tout bon musulman se
doit d’imiter, trouvés dans les hadiths ou le Coran :
Mahomet était un tortionnaire
« Quand l’apôtre d’Allah eut coupé les pieds et les mains de ceux qui avaient
volé ses chameaux et qu’ils leur eut enlevé les yeux avec des clous chauffés au
feu, Allah le gronda et il révéla : la punition de ceux qui font la guerre à Allah
et à son apôtre et qui les affrontent avec toutes leurs forces pour semer la
discorde sur la terre sera l’exécution (par décapitation) ou la crucifixion. »
(Récit d’Abu Zinad, Dawud XXXVIII 4357).
Mahomet était un assassin
« L’apôtre d’Allah a lapidé à mort une personne de la tribu des Banû Aslam,
un Juif et sa femme. » (Récit de Jabir Abdullah, Muslim XVII 4216).
Mahomet les aimait jeunes
« Khadija (première femme de Mahomet) est morte 3 ans avant que le Prophète
parte à Médine. Il y est resté environ deux ans et il se maria ensuite avec Aïcha
qui était une fillette de 6 ans ; elle était âgée de neuf ans quand il a consommé
le mariage. » (Récit du père de Hisham, Bukhari LVIII 236).
Mahomet était un pillard
« Quand l’apôtre d’Allah avait l’intention de conduire une expédition de
pillage, (ghazw ou ghazwa en arabe, ce que l’on traduit en français par razzia –
dans le cas du Prophète, un tel pillage constituait un aspect du jihâd) il employait
une formule équivoque pour faire croire qu’il allait dans une autre direction. »
(Récit de Ka’b ibn Malik, Bukhari LII 197). « Au nom d’Allah le Très
Miséricordieux. Ils t’interrogent au sujet du butin. Dis : « Le butin est à Allah et
à Son messager. » Craignez Allah, maintenez la concorde entre vous et obéissez
à Allah et à Son messager, si vous êtes croyants. » [Coran 8:1].
Tel est l’islam depuis quatorze siècles ! C’est une idéologie qui instrumentalise une
religion et qui vise à soumettre l’humanité au même titre que le nazisme ou le
communisme. L’islam est donc incompatible avec la déclaration des Droits de
l’Homme et du Citoyen constitutive des lois de notre République.
Pour savoir si une sourate est médinoise ou mecquoise, visitez le site
http://www.islamophile.org/spip/rubrique5.html. Cet argumentaire est à votre
disposition pour téléchargement sous format PDF à l’adresse Web
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Merci Mgr ! Vous feriez un bon cardinal pour remplacer les malheureux traîneurs de sabre que nous subissons !
J’insiste ! En plus, vous écrivez un excellent français et vous connaissez le catéchisme catholique.
Si j’avais quelque pouvoir je vous proposerais aussi pour l’Académie Française