« Nous voulons un papa et une maman » : le slogan de la manifestation pour la reconnaissance du mariage comme l’union d’un homme et une femme a été repris joyeusement par quelque 15.000 personnes, samedi, dans la ville provinciale argentine de Mendoza. Les marcheurs, parmi lesquels l’archevêque de Mendoza, Mgr José Maria Arancibia et de nombreux prêtres du diocèse, voulaient ainsi faire pression sur le Sénat de la province pour éviter le vote d’une loi légalisant le « mariage » homosexuel et le droit d’adopter pour ces couples de même sexe.
« La famille, fondée sur le mariage entre un homme et une femme », doit être reconnue comme l’endroit « naturel où les enfants viennent au monde », l’espace authentique où ils sont « accueillis, élevés et éduqués », soutenaient les participants à la manifestation, exigeant que les lois relatives à la famille répondent aux « véritables besoins des plus faibles et des familles socialement à risque et non pas à des intérêts de groupes sectoriels de Buenos Aires ».
Des débats avaient précédé la marche à l’Université nationale de Cuyo où le psychologue Andrés Gottfried affirmé que « les enfants ont besoin d’être soutenus et guidé par un père homme et une mère femme qui puissent leur donner à partir de leur psychologie, de leurs rôles et leurs natures tout ce qui leur est nécessaire pour stimuler leur croissance ».
L’une des participantes citée par ACIPrensa expliqua que « la mise sur un pied d’égalité en nombre et en droits de réalités différentes n’est ni possible ni opportune ». « Il faut sauvegarder les droits de ceux qui réalisent un engagement ouvert et désintéressé par rapport à la société, en collaborant à travers la naissance et l’éducation de nouveaux citoyens qui assurent le nécessaire renouvellement des générations en Argentine », déclarait ainsi Alejandra Giunta.
La presse argentine est aussi à gauche que la nôtre, soit dit en passant : les médias ont vu à peine 6.000 marcheurs, tandis que le chiffres de la police annonçaient déjà 15.000 manifestants.
Vidéo de la marche ici.
