Perepiscopus

Le désenchantement du politique est-il irréversible ?

Commentaires (5)
  1. Delmau dit :

    “Or on ne vit plus dans une société de ruralité mais dans un monde globalisé.”
    Il faudrait plutôt dire que, contrairement à ce que les politiciens veulent faire croire, ils ont activement participé à cette situation, qui ne résulte pas du tout d’une inévitable et naturelle évolution, mais de décisions politiques par lesquelles ils ont abandonné à des personnes et des organismes mal connus et non élus les pouvoirs que nous leur avions confiés. De ce fait ils sont devenus “impuissants” à faire prévaloir les intérêts du pays, et donc de donner satisfaction aux électeurs.
    Mais ils ne peuvent évidemment pas avouer leur responsabilité, qui signerait la fin de leur carrière, et tentent de s’abriter derrière la fable de “l’inévitable évolution du monde”. Reste que les électeurs se rendent de plus en plus compte qu’il ne leur sert à rien de voter pour des gens qui ne peuvent rien faire d’utile pour le pays, mais seulement pour leur carrière. Donc ils votent de moins en moins.
    Récupérons les pouvoirs que nous avons abandonnés à Brussels, donc notre indépendance, et les électeurs reviendront. Encore faudrait-il que les politiques le souhaitent, ce qui n’est pas certain du tout, tant la situation actuelle leur est confortable : l’apparence du pouvoir, sans risque.

  2. Denis Merlin dit :

    Et la doctrine sociale de l’Église ?

    À toutes fins utiles, je me permets de rappeler qu’il y a une doctrine sociale de l’Église qui, pour les catholiques, n’est pas une option soumise au dernier exposé des Diafoirus de la sociologie.

    « 71 Ce droit [d’être maîtresse de la vérité de la foi] est en même temps un devoir, car l’Église ne peut y renoncer sans se démentir elle-même et sans démentir sa fidélité au Christ: « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile! » (1 Co 9, 16). L’avertissement que saint Paul s’adresse à lui-même résonne dans la conscience de l’Église comme un rappel à parcourir toutes les voies de l’évangélisation; non seulement celles qui conduisent aux consciences individuelles, mais aussi celles qui conduisent aux institutions publiques: d’un côté, il faut éviter l’« erreur qui consiste à réduire le fait religieux au domaine purement privé »; 96 de l’autre côté, on ne peut pas orienter le message chrétien vers un salut purement ultra-terrestre, incapable d’illuminer la présence sur la terre.97

    « En raison de la valeur publique de l’Évangile et de la foi et à cause des effets pervers de l’injustice, c’est-à-dire du péché, l’Église ne peut pas demeurer indifférente aux affaires sociales: 98 « Il appartient à l’Église d’annoncer en tout temps et en tout lieu les principes de la morale, même en ce qui concerne l’ordre social, ainsi que de porter un jugement sur toute réalité humaine, dans la mesure où l’exigent les droits fondamentaux de la personne humaine ou le salut des âmes».99

    http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/justpeace/documents/rc_pc_justpeace_doc_20060526_compendio-dott-soc_fr.html#Droit et devoir de lÉglise J’invite mes lecteurs à lire en particuliers les § 69, 70 et 71.

    Le rôle de l’Église enseignante n’est pas seulement d’être à l’écoute des interventions (rémunérées) des “sociologues” et de leurs histoires incroyables.

    L’Église et l’argent de l’Église servant de faire-valoir à de prétendus “savants” alors que dans le même temps l’évangile n’est pas annoncé que le missel de saint Pie V est pourchassé, et que des criminels sont invités à la tribune des évêques ce sont des faits qui révoltent la conscience. (1) L’argent des pauvres utilisé pour enrichir les riches !

    (1) J’écris “criminels” car quand on lit « Sur des projets comme la fin de vie, il est nécessaire d’entendre des paroles diverses » on comprend que Mgr banalise les paroles incitant à l’homicide des plus faibles. Le relativisme (c’est-à-dire ériger en dogme que “tout se vaut” donc que tout ce qui est facile est mieux que ce qui est difficile) règne en maître dans d’immenses territoires de l’Église.

  3. CUSIN Mauricette dit :

    Dans tous les domaines les évêques (à part 4ou5) ont vraiment à refaire une introspection profonde et ne plus suivre les sirènes du moment
    Qu’ils soient en vérité et dans la vérité
    cela evitera des ïnjustices flagrantes !
    Bien évidemment, ils seront moins tranquilles et peut être moins adulés.
    Mais Foi et Raison comme le dit si bien Mgr REY

  4. Denis Merlin dit :

    Comment ne pas être effaré de constater que durant tout ce colloque, il n’y aura pas un seul exposé dont le titre fasse simplement allusion à la doctrine sociale de l’Église ? Pas un seul exposé sur la vérité ni sur la justice !

    Au contraire, la seule intervention qui mentionne “les chrétiens” (et pas l’Église) traite de la difficulté des chrétiens à formuler une pensée positive du politique. Pauvre vieille gâteuse d’Église ! Elle radote dans son fauteuil roulant et est incapable de proposer aux chrétiens une “pensée positive du politique”. Elle voit tout en noir, la vieille ! Que voulez-vous que l’on fasse d’une vioque comme Elle ? Dès lors les chrétiens laissés seuls sont dans la difficulté. C’est triste.

    Ce colloque est une abomination ! “Abominatio desolationis in loco sancto” !

    Alors que l’Église, belle, “sans tache ni ride” (Apocalypse de saint Jean), c’est la jeunesse du monde, c’est la vie jaillissante ! L’Église c’est, dans sa doctrine, la vérité et la justice éternellement jeunes, confirmées par la foi !

  5. jpm dit :

    il faut être évêque pour dire autant de sornettes ! Où y a-t-il démocratie dans un système de votation qui élimine d’office 30% des citoyens ! Où est la démocratie quand les élus appliquent une politique que les citoyens ont rejeté par referendum majoritairement ! Ils sont déjà débiles quand ils parlent de religion mais qu’ils nous fichent la paix avec leur sociologie à deux balles !