Le communiqué final de l’Assemblée plénière des évêques de France annonce deux élections.
Mgr Norbert Turini, évêque de Perpignan, a été élu président du Conseil pour la communication, pour remplacer Mgr Hervé Giraud, archevêque de Sens et Auxerre depuis le printemps dernier. Ce Conseil compte trois autres membres : Mgr Bernard Barsi (Monaco), Mgr Bernard Ginoux (Montauban) et Mgr Jean-Yves Nahmias (Meaux).
Mgr Olivier Leborgne, évêque d’Amiens, a été élu membre du Comité Études et projets, pour remplacer Mgr Jean-Charles Descubes qui a atteint l’âge de 75 ans le mois dernier. Ce comité, présidé par Mgr Laurent Ulrich (Lille), compte trois autres membres : Mgr Philippe Ballot (Chambéry), Mgr Jérôme Beau (Aux. Paris), Mgr Hippolyte Simon (Clermont-Ferrand).
Les évêques ont aussi voté le principe de la construction d’un accord de branche professionnel concernant l’ensemble des salariés de l’Église catholique, soit 12 000 personnes.
12 000 salariés ! Pour quel service ? C’est beaucoup trop !
Il y a près de 20 000 paroisses en France. Certaines ont des salariés (secrétaire, sacristain…).
En nombre “d’unités d’oeuvre” cela représente un chiffre impressionnant. Des unités d’oeuvre qui, employées pour de la bureaucratie (dans ce qu’elle a de caricatural) sont ainsi inutilisées en revanche, pour :
– des heures de catéchisme dans les écoles dites “libres” (sous contrat ou en association)
– des maîtrises organisées autour des évêchés : faut-il rappeler qu’il y en avait plus de 450 avant la Révolution française, avec tout l’apport que cela représentait en culture religieuse, en esthétique, en liturgie, en enseignement (on n’aurait même pas eu besoin de créer des Conservatoires !)
– des heures que les chanceliers d’évêchés ou les officialités pourraient utiliser pour mieux réfléchir à la doctrine tirée du Magistère, défendre les causes, sans être obligés de passer par des avocats qui aujourd’hui sont peu formés au droit canon et surtout ne connaissent plus ce qu’est l’Eglise, institution
– des visites pastorales plus systématiques pour mieux soutenir les prêtres dans les diocèses, être présents auprès des associations de fidèles (confréries, tiers ordres, etc.)
j’arrête là la liste de “tout ce temps perdu qui ne se rattrape guère” pour le plus grand malheur de tous.
Ces 12000 personnes comprennent-elles les prêtres ?
Si oui, il n’y en a pas assez; si non, il y a un problème : pour une centaine de diocèses, ça représente 120 personnes par diocèse. Cela nécessite des explications.
Il y a 97 diocèses en France
12000 : 97 = 123 personnes/diocèse Vous savez ce votre denier du cult pour paye des salariés