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Qui nous fera voir le bonheur ? Mgr Pontier ?

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Mgr David Macaire sur KTO
Commentaires (14)
  1. Michel dit :

    Il y a une absurdité dans les propos convenus de Mgr Pontier. C’est la mise en parallèle des divorcés remariés qui vivent en adultère et de toutes les autres situations dans lesquelles les personnes qui s’y trouvent sont victimes du destin ( stérilité, veuvage, répudiés, pauvres ) et non pas pécheurs. C’est écoeurant.

    OK pour accueillir les divorcés remariés mais pas d’accord pour gommer leur péché qui est d’une très grande gravité. Avec ce gommage, comment endiguer le développement tragique des divorces et des remariages? Pas un mot là-dessus. Pas un évêque qui veuille déconseiller un remariage pour être fidèle au Christ!

    Avec ce laxisme, l’Eglise porte une responsabilité directe dans tous les malheurs des enfants de divorcés et des répudiés dans les mois et les années à venir. C’est un scandale. Comme celui d’autoriser les remariés à être parrains ou marraines. Pour faire gentil-gentil avec eux, on condamne des enfants à avoir des parrains contre-témoins de l’Evangile. Avec les évêques, c’est toujours les plus faibles qui trinquent.

    Et qu’on ne nous dise pas qu’une fois commise la faute de s’être remarié il n’y a plus moyen d’en sortir. Car il y a la séparation, et si celle-ci est impossible, la continence. Trouvera-t-on un évêque pour dire que là réside la solution? Leur refus de le faire est stupéfiant. La chasteté est-elle réservée aux prêtres? N’est-elle pas le lot des célibataires, des homosexuels, des gens mariés à certaines périodes? Il y a là une idolâtrie du sexe pour les autres. Mépris des laïcs, peur de perdre des avantages procurés par ces laïcs( argent? appuis?).

  2. Michel dit :

    Michel,( suite) Je généralise le propos à partir de l’observation de cette aberration scandaleuse relevée dans le discours du président de la C;E;F, et qui malheureusement n’est qu’un exemple entre mille!!

    Oui, vraiment, L’Eglise dévale la pente. Chaque jour, elle apparaît plus bas encore que la veille. Et dire que la liturgie nous fait dire chaque dimanche à la messe que notre Eglise est sainte, catholique, et apostolique, et aussi que notre évêque veille sur le dépôt de la foi. Cela finit d’ailleurs par poser un sérieux problème de foi, de voir dans quel état est maintenant notre Eglise.

    Que faire? Faudra-t-il en venir, à la messe, au moment du « qui veille sur le dépôt de la foi », pousser un grand cri ? De fait, il pourrait être salutaire que nous soyons nombreux à avoir le courage de le faire. Car il ne suffit plus aujourd’hui d’arrêter tout denier du culte. Il faut désormais aller beaucoup plus loin et plus fort dans la résistance. C’est un devoir. La perte de foi, l’autisme, et l’aveuglement complets de nos évêques l’appellent malheureusement. Car il n’y en a pas un seul qui ait le courage de tirer le signal d’alarme auprès de ses collègues, et pas un seul qui daigne, ne serait-ce que dans une attitude pastorale élémentaire, écouter les cris de leurs brebis atterrées!

  3. volpette dit :

    Mgr. Pontier est un de ces esprits faux qui font tant de mal à l’Eglise et contribuent à dégoûter de la religion catholique. Avec des propos entre niaiserie, hypocrisie, sens du vent qu’il renifle pour être au goût du jour et absence de lucidité, il présentera un jour ses comptes à Dieu. Le plus tôt serait évidemment le mieux pour le Bien des chrétiens,

  4. L'Alba dit :

    Dans la parabole de la dernière heure, il convient désormais d’évoquer celui qui, bien qu’arrivé à la vigne dès l’aube, a quitté son poste dès que le premier rayon de soleil invitait à la lascivité…

    UdP

  5. Hector dit :

    Le bonheur ,comme dans un vieux slogan socialiste dés années 1950 ?

    “L’idéologie de cette recherche prend racine au XVIIIe siècle, siècle des Lumières.
    Selon la philosophie mise de l’avant, l’objectif de toute vie humaine est la vie elle-même,
    plutôt que le service à Dieu ou au Roi. L’actualisation de soi et le bonheur deviennent des valeurs
    centrales. La société est alors perçue comme le moyen par lequel procurer une bonne vie à
    ses citoyens. Au XIXe siècle, cette conviction s’est manifestée dans la foi utilitarienne qui
    croit que la meilleure société est celle qui offre « le plus grand bonheur au plus grand
    nombre de personnes ». Au XXe siècle, elle a inspiré la planification de réformes sociales
    et le développement de l’État-providence.”

    http://www2.eur.nl/fsw/research/veenhoven/Pub1990s/97c-fullf.pdf

  6. Catherine dit :

    “celui de ceux qui connaissent l’épreuve de la stérilité, du handicap, du veuvage précoce, d’une affectivité blessée”. Est-ce que ” l’épreuve d’une affectivité blessée” représente les répudiés? Si non, c’est grave car ceux-là ne seraient même pas nommés! Si oui, c’est grave aussi car il ne s’agit pas seulement d'”affectivité blessée” mais d’irrespect d’une parole donnée devant Dieu, d’un échange de consentements, de rupture d’un engagement. Cet aspect n’est JAMAIS évoqué! Quel aplatissement du sacrement du mariage!

    “ceux qui, remariés, cherchent à trouver leur place dans la société comme dans l’Eglise”: ces derniers trouvent beaucoup mieux leur place que les divorcés non remariés! L’église est en train, gentiment, d’admettre le divorce catholique. Quelle honte d’admettre comme parrain -marraine des divorcés remariés, QUEL SCANDALE POUR LES ENFANTS! L’évangile a prévenu: pour ceux qui scandalisent un seul de ces petits enfants… vous connaissez la suite? On dirait qu’un évêque ne connaît rien de son évangile. Car semble-t-il, ils ignorent quasi tous que le Christ a dit: pas de remariage après divorce (Mt 5, 32) . Saint Augustin l’avait bien compris voir p. 148 dans la Cité de Dieu dans Gallica).

  7. Rosme dit :

    J’ai lu attentivement ce discours de clôture. Tout est à l’horizontal pour trouver le bonheur sur terre. Les maux de l’humanité sont tous de même nature : les situations de péché comme les situations de pauvreté physique. Si la conversion n’est pas prêchée, si le péché n’est pas expliqué, si tout se vaut, les hommes d’Eglise n’accomplissent plus leur mission.
    Ce n’est pas en comprenant et en acceptant toutes les situations peccamineuses, et en étant seulement “altruiste”, que la France retrouvera sa piété et sa moralité chrétienne.
    Dans ce discours, il n’est pas question de “piété”, de “crainte de Dieu” (= crainte d’offenser Dieu), de force dans la foi, etc.., les dons du Saint Esprit qui devraient être la préoccupation première d’un Evêque. La relation de l’homme à Dieu n’est pas évoquée, il ne s’agit que de la relation de l’homme à l’homme. Cela, c’est le travail de la politique ; tandis que le travail de l’homme d’Eglise, c’est la sainteté des âmes et donc leur vie sur la terre conforme à la loi divine.
    Mgr. Pontier n’a pas abordé non plus les grandes questions du respect de la vie : l’avortement, l’euthanasie, le respect de la loi du mariage, etc….

    Monseigneur, votre discours manque de foi, manque de piété, et par conséquent manque de l’essentiel. Prions pour l’Eglise.

  8. Fètis dit :

    De la résistance en prière et pourquoi pas réclamer au haut et fort la messe de toujours.
    Je pense qu’elle ne doit pas être célébré que chez nous tradionnaliste.

  9. karr dit :

    Toujours les mêmes discours inconsistants,toujours heureux ces messieurs,toujours à côté de la réalité!

  10. Paul dit :

    La présence des remariés parmi les fidèles et fréquentant avec les mêmes droits au sein de la communauté seraient irréalisables; imaginez vous qu’is catéchisent sur l’indissolubilité du mariage, de la continence, du pêché de l’adultère, de la chasteté en cas de séparation, etc., pouvaient-ils en faire?!
    Ils doivent être reçus, mais dans certes conditions.
    Ils seraient des terribles mauvais exemples et il serait une invitation aux jeunes à fouler les mêmes chemins et à la société dans notre ensemble,