Nommé évêque de Belfort-Montbéliard le 21 mai 2015, Mgr Dominique Blanchet a reçu l’ordination épiscopale le 12 juillet dernier.
Première Assemblée plénière, premières impressions ?
J’étais venu en 2008, en tant qu’administrateur du diocèse d’Angers, entre Mgr Jean-Louis Bruguès et Mgr Emmanuel Delmas. Ceci dit, aujourd’hui comme évêque, je suis frappé par la fraternité qui caractérise l’assemblée. Pourtant, on sent de la diversité. Pour moi, c’est plutôt bon signe : nous ne sommes pas des clones ! Je trouve le programme dense mais les sujets sont pertinents. Cela me rend vraiment service, ce qu’on a évoqué sur les migrants, sur la famille, sur l’écologie et les enjeux de la COP21. Cela fait partie des responsabilités communes à porter ensemble. Certains sujets nous concernent tous. Nouvel évêque, on est très vite accaparé par le diocèse. Or la charge de l’évêque comprend cette responsabilité pour l’Eglise universelle. On n’est pas nommé évêque uniquement pour le diocèse. Il existe aussi la dimension du collège épiscopal. Il y a parfois des partages d’expériences diocésaines mais ce n’est pas la majorité des interventions. Les évêques, les uns à côté des autres, réfléchissent ensemble, chacun ayant compétence à apporter aux débats.
Qu’avez-vous déjà découvert de votre diocèse ?
En Franche-Comté, c’est une autre culture, d’autres modes de vie, par rapport à l’Anjou. Cela me rappelle que la France est vraiment très diverse. On est déraciné mais – je l’ai ressenti depuis que je suis prêtre – il y a toujours un acte de foi de la part des communautés auxquelles on est envoyé. Vous savez, un nouveau prêtre qui arrive ne connaît personne. Je suis très sensible à l’acte de foi du peuple qui m’est confié. C’est étonnant. Il y a quelque chose du sens chrétien du peuple de Dieu. Un ministre ordonné reçoit son peuple. Et son peuple le reçoit.
Quelle est votre devise épiscopale ?
« Mets ta joie dans le Seigneur » (Ps 36, 4) Je crois qu’elle m’a été donnée. Elle m’est venue un peu comme une ritournelle, qui pour moi, exprime à la fois une dynamique joyeuse – je pense que même quand le chemin monte, il faut que la dynamique reste joyeuse – et une démarche de confiance. Quand j’étais aumônier de Foi et Lumière, nous prenions souvent ce chant. C’est lors de ma nomination que cette ritournelle m’est revenue. J’ai découvert qu’elle était tirée d’un psaume. C’est vraiment un verset de l’Ecriture. Il peut y avoir des moments d’inquiétude ou d’hésitation. « Place ta confiance en Dieu », « Mets ta joie dans le Seigneur » : cela déplace le centre en dehors de moi. Le centre est en Dieu.
Quand les évêques de France se décideront-ils à porter un véritable col romain noir ou violet,cette tenue fait très négligé,parfois certains évêques et clercs portent un clergy blanc,autant ne rien porter du tout!
Quant aux propos,ça ne mange pas de pain mais il est bon d’entendre parler de diversité.
mauvaise conscience…..
mais la mauvaise conscience ne tient pas lieu d’aveu, de repentir pour mieux se convertir.