A l’occasion des 40 ans de la Communauté Saint-Martin, Don Paul Préaux, supérieur de la Communauté, est interrogé par Famille chrétienne. En voici un extrait :
“Que dites-vous aux évêques qui ont peur que la Communauté Saint-Martin leur prenne des vocations ?
Que nous sommes au service des évêques, puisque nous leur envoyons des prêtres, par petite communauté de trois ou quatre, dans les paroisses, en fonction des demandes. Ensuite, que parmi nos séminaristes, très peu viennent des paroisses que nous desservons. Ça veut donc dire que nous ne travaillons pas pour notre propre compte.
Que faire pour résoudre la crise des vocations ?
Je n’ai pas de recette ! Les vocations que Dieu nous donne sont de purs dons. Il me semble important de continuer à croire que le Seigneur appelle toujours et croire à la nécessité de ce don de Dieu pour la vie du monde.
Ensuite, pour aider et accompagner les jeunes à mûrir l’appel que le Seigneur leur adresse, il faut des prêtres ou des consacrés, religieux, religieuses, qui soient bien dans leur tête et dans leur peau, qui donnent envie d’être prêtre, dans un environnement qui n’est plus porteur. Il faut des prêtres qui soient des témoins cohérents de la miséricorde de Dieu.
Ce que j’aime dans la figure pastorale de saint Martin, c’est sa recherche de Dieu dans la solitude de Marmoutier. Il n’a jamais cherché à être une star. C’est même l’antistar ! Il avait trop le sens de Dieu et de sa fragilité. Le succès, nous le savons, n’est pas le nom de Dieu. Il peut être dangereux s’il n’est pas accompagné d’une forte vie spirituelle et d’une grande humilité.”
pour une vocation c’est chercher DIEU dans le silence !!! mais hélas dans les églises ou il y à pas la communauté saint martin , ou saint pie X il n’y à pas le silence et mêmes cela pendant les messes !!!
comment voulez vous que DIEU appelle !!! à méditée !!!
Des évêques ont peur qu’ont leur prennent des séminaristes ?
Nous ne sommes pas dans des entreprises ou sociétés commerciales ou il y a concurrence pour attirer des candidats ! Si des personnes de dire aller vers un séminaire particulier, c’est que l’enseignement qui y est fait leur convient. Il faut avoir une bien mauvaise opinion des fidèles pour les prendre pour de clients comme dans un commerce, là ce sont de futurs séminaristes qu’il est question.
Le néoprotestantisme continue de faire des ravages.
mais les évêques n’aurais jamais autant de vocations , que cette communauté , ils ne sont plus depuis longtemps spirituelle !!!
Hum, votre titre est un peu abusif.
Il n’est que la partie suggérée de la question, absolument pas une affirmation de l’Abbé Préaux interviewé…
Dans l’analyse des médias, on appelle cela un titre racoleur.
Le titre n’est pas abusif, j’ai entendu moi-même cette remarque de la voix de certains évêques.
Tout à fait d’accord. Le procédé est d’autant plus malhonnête que l’objet de la peur est tronqué : une chose est d’avoir peur de la communauté Saint-Martin en soi ; autre chose d’avoir peur qu’elle prenne des vocations à un diocèse. Bref, on ne peut pas prétendre informer les gens de manière catholique si soi-même, on joue avec la vérité.
En outre, d’un point de vue tant spirituel que pratique, il n’importe pas de savoir si des évêques ont peur ou non de la communauté Saint-Martin, mais il importe de savoir s’il est opportun, dans les circonstances d’un diocèse précis, d’appeler cette communauté pour lui confier une paroisse.
« Ensuite, pour aider et accompagner les jeunes à mûrir l’appel que le Seigneur leur adresse, il faut des prêtres ou des consacrés, religieux, religieuses, qui soient bien dans leur tête et dans leur peau, qui donnent envie d’être prêtre, dans un environnement qui n’est plus porteur. Il faut des prêtres qui soient des témoins cohérents de la miséricorde de Dieu. »
Il faudrait commencer par n’avoir plus d’évêques qui prônent l’assassinat des enfants (qu’il qualifie d'”opportunité”) comme Mgr Eychenne, ni la destruction de la France catholique (sous prétexte de droit d’asile) comme Mgr Pontier. Il y aurait alors peut-être plus de vocations…
“Le succès, nous le savons, n’est pas le nom de Dieu” : Don Préaux cite là, peut-être sans le savoir, le grand penseur juif de langue allemande Martin Buber : Erfold ist keiner des Namen Gottes (Succès n’est pas l’un des noms de Dieu)
Dieu vous garde
Garmon
Quand j’étais en paroisse, un jeune pensait au sacerdoce, les gens le traitaient d’intégriste, lui disaient que ce n’était pas moderne, etc. Grâce à Dieu (et ce n’est pas une formule de langage), il est maintenant prêtre.
Pour une fois, je trouve le titre de votre post un peu sévère.
Cher Gédéon, je ne juge pas du fait que le titre soit racoleur ou pas, je peux simplement vous dire et vous fournir des exemples de diocèses dans lesquels on exclue absolument tout recours à la Communauté St Martin, par peur, par bêtise et aussi parce qu’on est otage du clergé finissant bien connu. Je peux aussi vous dire, mais je doute que vous ne le sachiez déjà, que les quelques prêtres nouveaux qui arrivent dans ces diocèses souffrent la croix du Christ. Tout cela donne parfaitement raison à Don Préaux.
“des évêques ont peur”…
mais qu’on nous donne des noms. Un peu de franchise ne ferait pas de mal dans le journalisme “catholique”.
C’est peut-être un signe que les dérives actuelles de l’Eglise ( adéquation au modernisme et suivisme sociétal) mènent au désastre et que les institutions fidèles à l’Evangile et au Christ produisent de beaux fruits. Si les séminaires classiques se vident et que ceux des FSSP ou de la communauté Saint Martin se remplissent il y a un réel problème dans l’Eglise. Quels sont les fruits de l’Eglise d’Angleterre qui a adopté les pires dérives sociétales ( mariage homosexuel, femmes prêtres et évêque): la désertification et l’assèchement. Si nos évêques et nos prêtres ne reviennent pas de leurs folies “compassiono-miséricordieuses” en tordant le cou aux paroles du Christ, nous allons droit vers un schisme inéluctable avec des “chrétiens sociétaux” favorables à toutes les dérives et bafouant le caractère sacré de la Très Sainte Eucharistie et d’un autre côté un petit reste fidèle à la doctrine de l’Eglise du Christ et à ses paroles qui portera des fruits magnifiques avec des persécutions évidentes.
La communauté St-Martin devrait se contenter de former des prêtres envoyés par des évêques,l’avenir d’un diocèse ne peut reposer sur 3 prêtres vivant en communauté dans un presbytère.
Pour l’instant cette communauté de prêtres séculiers fonctionne assez bien,104 séminaristes( qui n’iront pas tous jusqu’à l’ordination),mais s’agissant d’une société de prêtres séculiers sans voeux ces prêtres peuvent très bien quitter la communauté à tout moment,c’est ce qui est déjà arrivé à maintes reprises.
D’autre part la communauté St-Martin ne célèbre que la messe Paul VI en latin ou en français,rien de commun avec les Communautés Sacerdotales attachées à la liturgie pré-conciliaire,cela prête souvent à confusion dans l’esprit des fidèles non avertis qui voient des prêtres en soutanes chantant en grégorien.
Enfin il n’existe aucune oeuvre de charité spécifique à cette société de prêtre malgré leur devise:Charitas,bien au contraire le train de vie de ces prêtres est très éloigné de celui de prêtres se contentant de ce que donne un diocèse,le recrutement s’effectue dans des milieux aisés,les séminaristes payent leur pension et leurs cours.
Ce n’est pas très flatteur ce que vous écrivez là, sur la communauté Saint-Martin, mais je ne suis pas surpris, car ce que vous dites recoupe les informations que j’ai pu obtenir de certains prêtres “qui y sont”.
mais que cela plaise ou non, c’est bon à savoir et il est bien d’en informer le grand public.
Une relation contradictoire de ce que vous écrivez serait la bienvenue.
Cher karr,
Allez enquêter sur “les effectifs” chez -au hasard- l’Emmanuel, les jésuites, le séminaire de Paris….et reparlons du “recrutement” chez St Martin!
Ou croyez-vous que les vocations sont favorisées ? Un cadre social stable, une Foi authentique et éprouvée, des sacrements régulièrement pratiqués et une aisance matérielle ne constituent-ils pas un terreau favorable? Qui pourvoient une majorité des effectifs de séminaristes si ce n’est ces “milieux aisés” que vous citez?
Que Dieu les bénisse!
le titre est très juste , certains évêques ( et je veux dire beaucoup quand mêmes sauf un ) non pas voulu des prêtres de la communauté saint martin pour remplacer des prêtres qui manque à certain endroits , mais on pris des prêtres venu d’ailleurs , alors quand FRANCE on en avais qui voulais bien aider !!!
les évêques et les prêtres ne veulent pas reconnaître que c’est leur grande faute à 100 pour cent que des églises se vide , moi dans une église ou pendant 8 ans j’ai fait le service de notre Seigneur comme sacristine , le ménage , je me suis donner à 100 pour cents ,tout les jours et surtout quand il y avais des funérailles , des baptêmes des mariages , et pendant 1 ans je rentrais à 22 h 00 tout les dimanche après avoir fermer l’église par ce que le vicaire voulais une messe à 20 h 15 pour les jeunes et bien des fois il y en avais que 5 , on ma traiter de sale religieuse par ce que je fait le bréviaire l’adoration la prières , et qu’on aimais pas le faite que quelqu’un soit spirituelle on ma cassée !!!
Tout à fait vrai Joelle
sans parler de vocations sacerdotales ou religieuses “cassées” pour raison de vie de prière “trop marquée” , au motif que “on n’est pas des religieuses” ( sous -entendu laissez ça aux ‘bonnes femmes’ ) et qu’il fallait aller au cinéma quasi toutes les semaines se taper des navets ( pour être “en phase” avec le monde comme il va ) , ou en “raison” d’un désir “missionnaire” affichée sous prétexte que “les colonies c’est fini” .
Tout cela sont des situations vécues !
Il est donc clair que certains ont PEUR de la communauté st Martin comme ils ont peur de tout ce qui ne sort pas du formatage dans le sérail . Ceux là préfèrent le vide