Retraité à Lisieux, sa région d’origine (il est Né à Truttemer-le-Grand dans le Calvados dans une famille d’agriculteurs), depuis 2004, Monseigneur Gaston Poulain est décédé samedi soir à l’âge de 88 ans. Ordonné prêtre à Bayeux en 1951, il était passé par Paris, Coutances, Reims et Lyon, avant d’être ordonné évêque coadjuteur de Périgueux Sarlat en 1985, aux côtés de Monseigneur Patria. La formation de Mgr Gaston Poulain a été initiée au grand séminaire de Bayeux, avant de se poursuivre à Rome à l’Université pontificale Angelicum. Elle lui a permis d’obtenir un doctorat de théologie. Mgr Gaston Poulain était devenu évêque en titre en 1988 à Périgueux. C’est lui qui a mené à bien en 1996 la grande réforme des paroisses, avec un synode qui avait abouti à la création de 30 paroisses sur le département, supprimant celles issues des 557 communes, en raison du manque de prêtres.
Impliqué au niveau national dans les relations entre catholiques et juifs, Mgr Gaston Poulain a été à l’origine de la création du centre de réflexions interreligieuses de Temniac, près de Sarlat. Il avait décoré de la légion d’honneur en 1993. Il fut président de la Commission du clergé et des séminaires et fut président du Comité pour les relations avec le judaïsme. Mgr Gaston Poulain est l’un des signataires du mémorial du Drancy du 30 septembre 1997. Par cette déclaration de Mgr de Berranger, les évêques français ont choisi de jeter l’opprobre sur leurs prédécesseurs, de dévaluer les interventions de l’Eglise pendant la guerre et le rôle des catholiques dans le sauvetage des juifs. Les évêques polonais avaient également fait une déclaration. Mais là où l’épiscopat polonais parlait de fautes de « certains catholiques », la déclaration française répète de façon incantatoire les mots « Eglise » et « hiérarchie« . En voici un extrait :
« Dès 1928, le Saint Office avait condamné l’antisémitisme. En 1938, Pie XI déclarait avec force « Spirituellement, nous sommes des sémites ». Mais de quel poids pouvaient peser de telles condamnations. de quel poids pouvait peser la pensée des quelques théologiens évoqués plus haut par rapport aux stéréotypes antijuifs, constamment répétés, dont nous retrouvons la trace, même après 1942, dans des déclarations qui, par ailleurs, ne manquaient pas de courage ? Force est d’admettre en premier lieu le rôle, sinon direct du moins indirect, joué par des lieux communs antijuifs coupablement entretenus dans le peuple chrétien, dans le processus historique qui a conduit à la Shoah. En effet, en dépit (et en partie à cause) des racines juives du christianisme, ainsi que de la fidélité du peuple juif à témoigner du Dieu unique à travers son histoire, la « séparation originelle » surgie dans la seconde moitié du ler siècle a conduit au divorce, puis à une animosité et une hostilité multiséculaires entre les chrétiens et les juifs. Sans nier par ailleurs le poids des données sociales, politiques, culturelles, économiques dans le long itinéraire d’incompréhension et souvent d’antagonisme entre juifs et chrétiens, un des fondements essentiels du débat demeure d’ordre religieux. Cela ne signifie pas que l’on soit en droit d’établir un lien direct de cause à effet entre ces lieux communs antijuifs et la Shoah, car le dessein nazi d’anéantissement du peuple juif a d’autres sources. Au jugement des historiens, c’est un fait bien attesté que, pendant des siècles, a prévalu dans le peuple chrétien, jusqu’au Concile Vatican II, une tradition d’antijudaïsme marquant à des niveaux divers la doctrine et l’enseignement chrétiens, la théologie et l’apologétique, la prédication et la liturgie. Sur ce terreau a fleuri la plante vénéneuse de la haine des juifs. De là un lourd héritage aux conséquences difficiles à effacer – jusqu’en notre siècle. De là des plaies toujours vives. »
C’est un véritable réquisitoire contre l’Eglise et plus précisément contre l’Eglise pré-Vatican II. Cette cérémonie de repentance à Drancy a été de fait une cérémonie d’abjuration de l’enseignement préconciliaire. On est en plein dans l’herméneutique de la rupture dénoncée par Benoît XVI.
À sa retraite en 2004, Gaston Poulain avait continué à s’impliquer en Normandie dans l’organisation de pèlerinages et auprès des Petites soeurs des pauvres. De 2004 à 2010, il avait été chapelain à la basilique de Lisieux.
Ses obsèques seront célébrées vendredi 30 octobre à 15h à la cathédrale Saint-Front de Périgueux. Il sera ensuite inhumé dans la crypte des évêques de la cathédrale.
Qu’il repose en paix.
Le discours très simplificateur comporte une condamnation violente de la “doctrine” et de la liturgie catholique.
D’abord on pourrait lui objecter qu’il est faux de dire que la doctrine est antisémite.
Dès le catéchisme du concile de Trente (1566) l’Église condamna la notion de “déicide” (voir la section 3 du chapitre 5 “causes de la mort de Jésus-Christ”). Cela témoigne que depuis toujours existait un courant dans l’Église condamnant l’hostilité envers les juifs. Rappelons que saint Jérôme fréquenta, dit-on, les rabbins pour rédiger sa traduction de la Bible. Blaise Pascal dans Les Pensées affirme que le Talmud comporte des passages valables. L’abbé Fillion (XIXe siècle) dans son commentaire de la Bible cite à chaque page le Talmud et en fait souvent l’éloge ou remarque son intérêt.
L’Italie catholique et traditionaliste fut le seul pays au monde, le seul au monde, à recueillir sans condition, sans condition, tous les réfugiés juifs fuyant les persécutions nationales-socialistes (donc pratiquement athées).
Voir ici:
http://www.vatican.va//archive/actes/documents/Volume-9.pdf
« De façon paradoxale, au moment où la sortie des réfugiés se trouvait fermée du côté de Lisbonne vers l’Amérique ou l’Afrique, une porte s’ouvrit soudain en Italie et dans les zones d’occupation italienne en France, où contre tout espoir les réfugiés juifs se virent admis. Seulement, vers la fin de 1942 on pouvait prévoir que les troupes italiennes devraient quitter la France du sud et laisser la place aux troupes allemandes. Une décision du gouvernement fasciste qui parait bien venir de Mussolini lui-même, non seulement refusa de livrer les Juifs de la zone italienne d’occupation en France, mais même autorisa nombre d’entre eux à entrer en Italie. La chute du fascisme au mois de juillet accéléra le flot de réfugiés juifs vers l’Italie. A ces Juifs venus de France, Polonais ou Tchèques pour la plupart, il faut ajouter ceux qui venaient de Yougoslavie et qui furent internés en Italie ou en Dalmatie, et que Mussolini refusa de livrer aux Allemands, en dépit des instances du ministre des Affaires Etrangères du Reich, Joachim von Ribbentrop. »
Les grossiers jugements de condamnation desservent ceux qui les portent. Surtout s’ils conduisent à condamner des milliards d’humains, à les priver de la présomption d’innocence, de leur culture et de leur liberté dont, un comble, on est le gardien surnaturel.
Monseigneur est mort. Nous le confierons, si vous le voulez bien, à la miséricorde infinie de Dieu. Il y a des ignorances invincibles lorsque l’on est noyé dans la propagande. Mon désaccord avec son exposé n’implique nullement qu’il n’ait pu être une sainte personne. Cependant on ne doit pas supporter la diffamation.
Encore un évêque qui au lieu de prêcher la Foi Catholique s’était engagé dans le dialogue inter religieux comme si toutes les religions menaient au Salut.
Le premier devoir d’un évêque est d’être le gardien de la Foi Catholique et non de créer une religion œcuménique.
Cet évêque avait oublié les paroles de Notre Seigneur : Nul ne va au père que par moi. Sans moi vous ne pouvez rien faire. Allez enseigner les nations. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé celui qui ne croira pas sera condamné.
Quel que soit le jugement que Dieu lui a réservé il voit bien maintenant qu’il n’ y a qu’une seule religion au Ciel et qu’il a commis sur terre de lourdes erreurs.
@ Denis Merlin : un grand merci pour votre commentaire, qui … remet l’Eglise au milieu du village.
Du grand n’importe quoi !
Un catholique ne peut être anti-juif. (il n’est pas ici fait allusion du système politique sioniste, mais bine du fait religieux).
Saint-Anne, Saint-Joachin, La Sainte Vierge Marie, Saint-Joseph, la plus parts des premiers chrétiens étaient à l’origine juif, de religion. Par contre, EUX ont accepté la Révélation, en la Personne de Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Homme. Les autres l’ont refusé, au point de le mettre à mort permettant ainsi l’accomplissement de ll’Ecriture et la Résurrection.
La Résurrection dont l’unique Tout puissant, Dieu Trinité : Père, Fils et Esprit-Saint a bien voulu laisser parvenir jusqu’à nous des preuves matérielles IRREFUTABLES. Par exemple le Saint-Suaire de Turin qui est certainement la plus Précieuse des Saintes Reliques, si tant est qu’il fallut les ordonner dans une hiérachie numéraire.
Les véritables anti-juif, ont été et restent les athées et laïcards de tout poils, à l’image du petit caporal autrichien et sa ribambelles de traumatisés idéologiques SOCIALISTES.
Le peuple Juif d’aujourd’hui a beaucoup plus à craindre des idéologistes musulmano-islamisant que de la chrétienté.
Et lorsque l’ont discute avec un juif et qu’au hasard de l’entretien nous lui faisons lire les Psaumes monastiques, de stricte observance Bénédictine par exemple, et bien il est tout émerveillé et réalise que nous prions les mêmes !!!!
J’avais oublier : R.I.P.
Maintenant il SAIT !!!