Perepiscopus

Mgr Brunin à Rome pour la COP21

Article précédent
Mgr Ravel aux Antilles
Commentaires (3)
  1. Henri dit :

    Ce discours est profondément relativiste. L’accueil des pécheurs, c’est bien mais sans aller jusqu’à gommer le péché. En entendant Mgr Brunin, on se demande comment les divorcés remariés percevront que leur devoir est de quitter leur état adultère. Et comment les divorcés non remariés percevront que leur devoir est de ne pas se remarier. Et comment les couples mariés percevront que s’ils divorcent ils ne pourront plus se remarier. Bonjour les dégâts et la multiplication des drames humains pour les conjoints abandonnés, les enfants, la société. Une bonne partie de nos autorités ecclésiales sont des cœurs secs, des irresponsables et des esprits faux, incapables d’avoir un discours qui éloigne du péché tout en montrant comme le Christ un amour infini des hommes et les pousse ainsi à éviter le péché ou à se convertir.

    Pastoralement , ce discours est calamiteux et honteux car en fait il entraîne les brebis du troupeau au péché. En même temps ce discours est haineux vis-à-vis des brebis qui souffrent pour suivre le Christ. La formule “on ne leur enlève rien” est monstrueuse. elle sous-entend que les brebis qui sont dans le bien seraient des égoïstes ou des pharisiens. Au passage, on reconnaît très exactement la formule employée par les partisans du mariage des personnes de même sexe contre ceux qui défendent le mariage. Tout cela est ignoble.

    Incroyable est la manière de désigner ceux qui commettent l’adultère comme étant ceux qui sont “considérés comme étant en situation irrégulière”. La prise de distance est double, par rapport à une reconnaissance de ce que l’adultère est un péché grave comme piétinant la parole du Seigneur. Premièrement, par la formule “considérés comme”, Mgr Brunin prend soin de ne pas s’engager personnellement et d’en faire une simple conviction théorique qui serait celle des pharisiens évoqués ci-dessus. Deuxièmement, “situation irrégulière” apporte une connotation administrative comme s’il s’agissait de normes bureaucratiques. Mgr Brunin ignore-t-il que les normes bureaucratiques en question ne sont autres que ce que Jésus demande de faire et dont Jésus nous dit que c’est de sa part un commandement? Nos sophistes passent leur temps à nous répéter, à nous les méchants pharisiens du troupeau c’est à dire tous ceux qui s’attachent au respect des commandements, que Dieu est une personne et non pas un discours théorique. Mais quand il s’agit des commandements, au lieu de les voir comme la demande d’une personne à chacun de nous, la personne disparaît pour n’être plus qu’un rouage administratif éditeur de normes…

    Des autorités ecclésiales ainsi inspirées ne peuvent que faire fuir. Toutes les âmes droites et nobles s’en détournent pour suivre le Seigneur lui-même et les seuls pasteurs dignes de respect.

    1. Ecossais dit :

      100% d’accord avec votre analyse très bien argumentée.
      Voila ce que j’appelle une correction fraternelle
      Mgr BRUNI que celui qui a des oreilles entende!

    2. onclin dit :

      @Henri: même avis que @Ecossais. Bravo surtout:
      -“Mgr Brunin ignore-t-il que les normes bureaucratiques en question ne sont autres que ce que Jésus demande de faire et dont Jésus nous dit que c’est de sa part un commandement?”
      -“Mais quand il s’agit des commandements, au lieu de les voir comme la demande d’une personne à chacun de nous, la personne disparaît pour n’être plus qu’un rouage administratif éditeur de normes…” moi j’aurais dit:”éditeur de normes…”—- “éditeur de sa norme dite démocratique”