Merci à Yves Daoudal qui a donné une traduction de l’intervention du cardinal Sarah dont il était baucoup question ces derniers temps. Yves Daoudal indique que cette traduction n’est pas parfaite et s’en excuse d’avance. Nous la reproduisons dans son intégralité:
Votre Sainteté, Éminences, participants du Synode,
Je propose ces trois pensées :
1. Plus de transparence et de respect entre nous.
Je ressens un profond besoin d’invoquer l’Esprit de Vérité et d’Amour, la source de la parrhésia dans la parole et de l’humilité dans l’écoute, qui seul est capable de créer une véritable harmonie dans la pluralité.
Je dirai franchement que dans le précédent Synode, sur diverses questions, on a ressenti la tentation de céder à la mentalité du monde sécularisé et individualiste de l’Occident. Reconnaître ce qu’on appelle les « réalités de la vie » comme un locus theologicus signifie abandonner tout espoir dans le pouvoir transformant de la foi et de l’Evangile. L’Évangile qui a autrefois transformé les cultures est maintenant en danger d’être transformé par elles.
En outre, certaines des procédures utilisées ne paraissaient pas destinées à enrichir la discussion et la communion autant qu’elles faisaient la promotion d’une façon de voir typique d’une certaine frange des Eglises les plus riches. Ceci est contraire à une Église pauvre, un signe de contradiction joyeusement évangélique et prophétique pour la mondanité. On ne comprend pas non plus pourquoi certaines déclarations qui ne sont pas partagées par la majorité qualifiée du dernier Synode se sont retrouvées dans la Relatio puis dans les Lineamenta et l’Instrumentum laboris alors que d’autres questions pressantes et très actuelles (comme l’idéologie du genre) sont ignorées.
Mon premier espoir est donc que, dans notre travail, il y ait davantage de liberté, de transparence et d’objectivité. Pour cela, il serait bénéfique de publier les résumés des interventions, afin de faciliter la discussion et éviter tout préjudice ou discrimination dans la réception des déclarations des pères du synode. (1)
2. Le discernement de l’histoire et des esprits
Un deuxième espoir : que le Synode honore sa mission historique et ne se limite pas lui-même à parler de certaines questions pastorales (comme la possible communion pour les divorcés et remariés) mais aide le Saint-Père à énoncer clairement des vérités et une réelle direction au niveau mondial. Car il y a de nouveaux défis par rapport au synode de 1980. Un discernement théologique nous permet de voir à notre époque deux menaces inattendues (presque comme deux « bêtes de l’apocalypse ») situées sur des pôles opposés : d’une part, l’idolâtrie de la liberté occidentale ; de l’autre, le fondamentalisme islamique : laïcisme athée contre fanatisme religieux. Pour utiliser un slogan, nous nous trouvons entre « l’idéologie du genre et l’Etat islamique ». Les massacres islamiques et les exigences libertaires se disputent régulièrement la première page des journaux. (Souvenons-nous de ce qui s’est passé le 26 juin ! (2)) De ces deux radicalisations se lèvent les deux grandes menaces contre la famille : sa désintégration subjectiviste dans l’Occident sécularisé, par le divorce rapide et facile, l’avortement, les unions homosexuelles, l’euthanasie, etc. (cf. la gender theory, les Femen, le lobby LGBT, le Planning familial…). D’autre part, la pseudo-famille de l’islam idéologisé qui légitime la polygamie, l’asservissement des femmes, l’esclavage sexuel, le mariage des enfants, etc. (cf. al-Qaida, État islamique, Boko Haram…).
Plusieurs indices nous permettent de percevoir la même origine démoniaque de ces deux mouvements. Contrairement à l’Esprit de Vérité qui favorise la communion dans la distinction (périchorèse), ils encouragent la confusion (homo-gamie) ou la subordination (poly-gamie). En outre, ils postulent une loi universelle et totalitaire, sont violemment intolérants, destructeurs des familles, de la société et de l’Eglise, et sont ouvertement christianophobes.
« Nous ne nous battons pas contre des créatures de chair et de sang… » Nous devons être inclusifs et accueillants à tout ce qui est humain ; mais ce qui vient de l’Ennemi ne peut pas et ne doit pas être assimilé. On ne peut pas unir le Christ et Belial ! Ce que le nazisme et le communisme étaient au XXe siècle, l’homosexualité occidentale et les idéologies abortives et le fanatisme islamique le sont aujourd’hui.
3. Proclamer et servir la beauté de la monogamie et de la famille
Face à ces deux défis mortels et sans précédent (homo-gamie et poly-gamie), l’Eglise doit promouvoir une véritable « épiphanie de la famille » (3). Aux deux le Pape (comme porte-parole de l’Eglise) peut contribuer, ainsi que chacun des évêques et pasteurs du troupeau chrétien : c’est-à-dire « l’Eglise de Dieu, qu’il a acquise par son sang » (Actes 20, 28).
Nous devons proclamer la vérité sans peur, c’est-à-dire le Plan de Dieu, qui est la monogamie dans l’amour conjugal ouvert à la vie. Gardant à l’esprit la situation historique que je viens de rappeler, il est urgent que l’Eglise, à son sommet, déclare de façon définitive la volonté du Créateur en ce qui concerne le mariage. Combien de gens de bonne volonté et de bon sens se joindraient à cet acte lumineux de courage effectué par l’Eglise !
Avec une Parole forte et claire du Magistère Suprême, les pasteurs ont la mission d’aider nos contemporains à découvrir la beauté de la famille chrétienne. Pour cela, il faut d’abord promouvoir tout ce que représente une véritable initiation des adultes, car la crise du mariage est essentiellement une crise de Dieu, mais aussi une crise de la foi, et là c’est l’initiation des enfants. Alors nous devons discerner ces réalités que le Saint-Esprit est déjà en train de faire monter pour révéler la vérité de la famille comme une intime communion dans la diversité (homme et femme), et qui est généreuse dans le don de la vie. Nous, évêques, avons le devoir urgent de reconnaître et promouvoir les charismes, les mouvements, et les réalités ecclésiales dans lesquels la famille se révèle vraiment, ce prodige d’harmonie, d’amour de la vie et d’espérance en l’Eternité, ce berceau de la foi et cette école de charité. Et il y a tant de réalités offertes par la Providence, avec le concile Vatican II, dans lesquelles ce miracle est offert.
(1) Le pape l’a interdit (note YD).
(2) Attentat de Sousse en Tunisie, 39 morts. Arrêt de la Cour suprême américaine légalisant le soi-disant mariage homosexuel sur tout le territoire des Etats-Unis (note YD).
(3) Benoît XVI, le 6 juin 2012 (note YD).
“Nous devons proclamer la vérité sans peur,” dit le cardinal dans ce discours, c’est tout le ton de son livre : Dieu ou rien !
Dans cet ouvrage, au fil d’un entretien exclusif avec Nicolas Diat, le cardinal, réputé pour sa liberté de parole, livre ses réflexions sur l’Eglise, les papes, Rome, le monde moderne, l’Afrique, l’Occident, la morale, la vérité, le mal, et Dieu, toujours.
A lire ! ! En diffusion sur Livres en Famille : http://livresenfamille.fr/p10758-cardinal_robert_sarah_dieu_ou_rien.html
Effectivement un livre admirable et incontournable. Le Cardinal SARAH a bien raison de rappeler que le centre de gravité de l’église catholique n’est plus en Europe. Au contraire des pays comme la France sont devenus des terre d’évangélisation ou plus exactement de ré-évangélisation. Dans ce texte très court au synode je crois que tout est dit, comment ne pas y voir la marque sainte de l’esprit de vérité. Voilà bien le pape qu’il nous faudrait.
Bravo Anne-Charlotte ! Merci pour ce rappel sur cet excellent ouvrage que propose d’ailleurs cette excellente librairie . J’en profite pour vous saluer …. sur ce forum ! (lol!)
Enfin un cardinal qui trouve les mots justes. Merci à lui et à l’Esprit.
Combien de pasteurs sont-ils capable d’une parole aussi claire ? L’Afrique viendrait-elle finalement au secours de Rome ?
je ne peux pas m’empêcher de remettre cet extrait-là issu de la “LETTRE AUX ÉVÊQUES DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE SUR LA PASTORALE À L’ÉGARD DES PERSONNES HOMOSEXUELLES” :
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19861001_homosexual-persons_fr.html
Histoire de bien montrer qu’on avait déjà compris depuis longtemps dans l’Eglise catholique ce qui se tramait et ce qui se trame aujourd’hui avec la chienlit moderniste à Rome :
« Au sein même de l’Eglise s’est fermé un courant, constitué par des groupes de pression aux appellations diverses et de dimensions variées, qui tâche de se faire passer comme le représentant de toutes les personnes homosexuelles qui sont catholiques. En fait, ses adhérents sont pour la plupart des gens qui ignorent l’enseignement de l’Eglise ou cherchent d’une manière ou d’une autre à le saper. On tente de réunir sous l’égide du Catholicisme des personnes homosexuelles qui n’ont aucune intention d’abandonner leur comportement homosexuel. Une des tactiques utilisées consiste à affirmer, d’un ton de protestation, que toute critique ou réserve à l’égard des personnes homosexuelles, de leur activité et de leur style de vie, est purement et simplement une forme de discrimination injuste »
Mgr Sarah est l’honneur de l’Eglise avec d’autre évêques ou cardinaux qui résistent à la formidable poussée des forces du monde dont certaines sont particulièrement obscures. Le forcing qui est fait pour entrer dans l’Eglise de la part de ces forces est inédit depuis sa fondation. Quels en sont les buts? Déconstruire ce qui a été construit au cours de l’histoire de l’Eglise: Emission de France Culture ce matin 14/10/2015 dans les matinales: Mmes Baugère et Hervieux-Léger à la manœuvre. Elles nous expliquent que ce qui a été construit ne s’est fait que d’une façon sociologique ( entendez selon la mode de la société de l’époque donnée).Pour ces personnes et leurs semblables l’Esprit Saint et les réalités supranaturelles n’ont rien à voir avec tous les dogmes que professe l’Eglise.
Les nouveaux démolisseurs de l’Eglise sont en ordre de bataille et ceux qui s’opposent à eux et à leur logique sont qualifiés au mieux de rétrogrades voire de tradis arriérés ou pire de crypto-fascistes et tout cela avec la complicité des médias qui se réjouissent de voir tomber le dernier rempart moral de nos sociétés occidentales.
Voilà où nous en sommes: une bataille formidable est en préparation qui séparera les fidèles à l’Eglise et aux enseignements du Christ et les démolisseurs qui veulent tordre le cou à une morale qui les empêche de jouir sans entraves.
“qualifiés au mieux de rétrogrades voire de tradis arriérés ou pire de crypto-fascistes”
Et hélas, mille fois hélas, par le pape François aussi.
La vérité finira par nous rendre libres. Un coup de chapeau au Cardinal Sarah qui n’est pas allé fouiller dans les annales du sophisme pour dire la Vérité, celle là même que tout le monde, voire ceux qui aiment Dieu et l’ Eglise peuvent prendre comme référence en buvant à la source des Saintes Écritures . Certes, connaître la Parole de Dieu est une chose; la vivre en est une autre. Écoutons la voix de la sagesse. Laissons l’Esprit Saint intervenir là les forces obscures veulent nous distraire. L’évangile a encore à dire au monde, lequel pourra apporter sa contribution dans la mesure où son apport est inspiré non des mondanités rétrogrades, mais des véritables enjeux qui font l’unanimité de la communauté des croyants et des personnes de bonne volonté. L’Afrique ne cessera jamais de nous pro-voquer à revoir les choses à l’aune de L’évangile qui véhicule une éthique propre à sauvegarder l’avenir de la famille, que de nous laisser emporter par une macédoine éthique qui tue l’humain. N’ayons pas peur de dire non à ce qui heurte notre dignité et notre foi.
Bravo!!! Cardinal Sarah en église on s’engage où dégage.
Oui, un beau texte du cardinal Sarah.
J’aurai un souhait : que le pape François l’ai écouté…
Mais je n’en suis pas certain.
La manière dont se déroule ce synode depuis l’an dernier n’est ni droite ni honnête.
Alors là ! Chapeau, ce cardinal. Enfin une parole qui ne soit pas pour ne rien dire. Il y aura un avant, et un après.
Dieu et sa volonté ne se négocient pas. C’est au monde de se conformer à la volonté de Dieu et jamais l’inverse. Mais nom du Dieu vivant où allons nous?homosexualité (lévitique18-22) ,mais la cause de la destruction par Notre Père des ville de Sodome et Gomorrhe dans l’Antiquité et c’est ce que l’Occident nous présente aujourd’hui comme valeur ? Quant à la folie diabolique islamique nous n’avons même pas besoin d’avoir une éducation des saintes écritures biblique pour voir en cela la manifestation de l’Antéchrist. Restons dans la foi et la prière car les jours de l ennemi sont comptés…
Qu’il est difficile d’accueillir avec miséricorde et sans colère la parole de certains
C’est une douloureuse colère que suscite en moi la majorité des paroles de cet évêque, et il n’a pas l’air de se rendre compte des propres contradictions de ce qu’il affirme …
S’il pense que l’Evangile, c’est à dire la Bonne Nouvelle de Jesus mort et ressuscité pour sauver le monde (et la seule Vérité de l’Evangile c’est Jesus seul) est capable de se laisser transformer par les cultures et les réalités de la vie si on les prend en compte, alors c’est lui qui ne croit pas en la force de l’évangile, c’est lui qui perd l’espérance et qui comme les apôtres croit que Jesus va sauver le monde en faisant un coup d’état et régner à l’image des rois de ce monde.
Concernant la procédure du Synode il se plaint que l’on écoute que les églises les plus riches, il dit que ce n’est pas évangélique mais par contre il proteste que des déclarations qui ne sont pas partagées par la majorité qualifiée des évêques se retrouve dans la relatio et l’instrumentum laboris du synode. Mais n’est-ce pas ce qu’il demandait plus haut, qu’on entende aussi la voix des petits ???
Il reproche également à la société libertaire occidentale et à l’état islamique de postuler des lois universelles et totalitaires et dans le même temps il demande à l’Eglise de déclarer haut et fort le Plan de Dieu qui ne supporte aucune contradiction et qui est… : la monogamie dans l’amour conjugal! Et moi qui croyait que le plan de Dieu était juste de sauver le monde^^
Et il demande en plus à l’Eglise de déclarer de façon définitive la Volonté du Créateur sur le mariage …n’est pas de l’orgueil de croire que des hommes pourrait connaître en totalité la Volonté de Dieu, même sur un seul sujet????
Et pour couronner le tout il clame que le monde libertaire et l’Islam sont intolérants, violents et
christianiphobes tandis que lui de son côté tient des propos guerriers islamophobes et “sociétophobes” et pas du tout tolérants à leur encontre….
Je rappelle que phobe veut dire peur …
Quand cesserons-nous d’avoir peur les uns des autres ?
Le Christ ne vient-il pas nous libérer de nos peurs?
Pourquoi notre Magistère manifeste-t-il autant de peur ? Ne croit-il pas que Christ est vainqueur et qu’Il a déjà sauvé le Monde????
On dirait que certains de nos évêques n’ont pas la foi, pas celle qui déplace les montagnes ni celle qui sauve.
Ils semblent être soumis au régime de la peur, la peur que le mal triomphe du bien, la peur que leurs lois s’effondrent…
Mais si Jesus est le Roc….pourquoi tant de peurs ????
Ma pauvre dame: si vous mettez sur le même plan l’Eglise, épouse du christ et la société libertaire occidentale et l’islam, c’est que vous n’avez rien compris. Le Christ sauve par sa Passion et sa Croix. Il a eu peur à Gethsémani, surtout de voir que son sacrifice serait inutile pour beaucoup: il sauve ceux qui veulent être sauvés qui croient en Lui ET qui suivent ses commandements (“si vous m’aimez, vous suivrez mes commandements”). Le cardinal Sarah est un véritable pasteur et est pleinement soucieux du salut de ceux qui lui sont confiés, y compris de ceux qui sont dans les erreurs et les caprices de leur conscience dévoyée.
Vous êtes le type même de la progressiste aveuglée par le monde. Vous n’avez rien à faire dans l’église.
Eh bien, dites, avec de telles paroles de mépris et d’exclusion, nous sommes loin de l’évangile de Jésus-Christ. Vous êtes donc parfait, vous ? Vous avez les clés de la connaissance ? Non sans doute, puisque vous voulez empêcher les autres d’entrer. Confiance, n’ayez pas peur.
Encore une confusion entre la perfection de l’Église et des vérités qu’elle enseigne et que nous pouvonrs et devons connaître et propager, et les hommes faillibles qui la composent à tous les niveaux, le vôtre et le nôtre. Mais ne pas affirmer ces vérités lorsque nous les connaissons, nous ferait directement pécher, ce qui peut aller en cette matière, jusqu’à l’apostasie. Ce qu’à Dieu ne plaise !
Maintenant, si vous cherchez un bon catéchisme, il y a de bonnes adresses !
NON, je suis un grand pécheur mais j’essaye de changer avec l’aide de Jésus, mais je sais où est la vérité, les enseignements de Jésus que beaucoup veulent adapter et défigurer. Ces progressistes me révoltent car ils transforment le roc de la Parole en sable.
Donc il faut adapter l’évangile aux réalités de la vie : homosexualité perversités diverses et pourquoi pas crimes et délits en tous genres. Une réflexion qui est un pur produit de l’occident décadent et corrompu par ses élites et ses médias.
Féru, bien répondu
Les anglicans et leurs homologues épiscopaliens USA ont déjà ouvert la route de la sodomisation de leurs églises: acceptation du divorce, de la contraception, de l’avortement, du “mariage” homosexuel, de l’euthanasie, de la PMA et GPA, pasteurs homosexuels ou pédophiles, “évêques” femmes lesbiennes. Résultat leurs fidèles normaux foutent le camp. Que ces braves partisans (Monique Brachet, gesrshom leibowicz, Elisabeth Saint-Pastou) de la pastorale décérébrée et invertie se dépêchent de rejoindre l’église anglicane car bientôt ils vont s’y retrouver tout seuls. Mais laissez l’Eglise tranquille, si elle ne vous plaît pas, allez ailleurs.
Et ce sont les mêmes qui parlent de marier les prêtres catholiques!!! Et ce sont les mêmes qui se disent scandalisés par les cas de pédophilie chez des prêtres catholiques!!!!
Sarah, Grand…e lucide!
Esperons … Dans un futur Pape Catholique.
je partage pleinement l’analyse d’Elizabeth Saint Pastou.
Sans porter aucun jugement sur la personne du cardinal Sarah , force est de constater que son discours purement défensif qui assimile défense de la foi avec promotion d’un certain système d’organisation sociale historiquement daté est avant tout marqué par la peur.
Peur de la réalité et fuite dans les concepts: “La” famille chrétienne ” cela n’existe pas. La réalité c’est que le christianisme est réellement vécu et pratiqué dans toutes les formes de famille . Ce n’est pas une forme de famille spécifique qui détermine exclusivement que l’on y vive ou pas l’Evangile c’est à dire l’amour du prochain.
Peur de la réalité en affirmant que c’est l’Evangile qui a transformé les cultures. Tous les historiens sérieux(cf jean Delumeau, Duby, Legoff ,Paul Veyne..) ont démontré le contraire, :à savoir que c’est le christianisme qui s’est acculturé pour mieux délivrer son message: à la culture grecque (saint paul) à la culture romaine etc.. Opposer le christianisme et les cultures qui ont au contraire interagi,comme le fait le cardinal Sarah c’est surtout faire preuve .. d’inculture.
Peur de la vie concrète dans toute sa diversité quand il affirme au mépris de l’Ecriture que pour la famille “le plan de Dieu c’est la monogamie dans l’amour conjugal ouvert à l’accueil de la vie” Si l’on prend à la lettre les propos du cardinal Sarah il faut alors exclure du “plan de Dieu “tous les patriarches et nombres de prophètes qui n’étaient pas monogames car dans leur culture et à leur époque le mariage n’était pas fondé sur l’amour exclusif d’un homme et d’une femme.Cette conception n ne s’étant développé qu’en occident au XIX° siècle sous l’influence du romantisme.
Le cardinal Sarah ne fait que reproduire la vision très XIX° siècle du discours du magistère inculqué par les bons pères missionnaires en Afrique et qui est fondé sur la sociologie des pays colonisateurs de l’époque.
Libre à chacun d’adhérer ou non à ce discours , mais il a peu de chance d’être compris par les hommes et les femmes d’aujourd’hui. Or la mission de l’Eglise est bien d’annoncer la Bonne Nouvelle aujourd’hui.
Oui ce discours me rend triste car il est le signe d’une démission sous l’empire de la peur.On ne peut que souhaiter au cardinal sarah pour lequel je prie , que comme Jonas, après le reflexe de peur et de fuite, il revienne plein de courage et de foi vers nos Ninives modernes , qui sont elles aussi ouvertes, plus qu’il ne le croit à l’appel à la conversion si on accepte de leur parler en tenant compte de ce qu’elle sont .
Bla bla bla progressiste habituel
C’est la théologie soixantehuitarde qui commence a être datée!
L’Eglise est d’origine divine et l’enseignement du Christ est éternel et invariant, n’en déplaise à tous les progressistes et néo-protestants.
Bien sur qu’il faut se défendre face à.des gens comme vous qui ne cherchez qu’à satisfaire le monde et ses penchants décadents quite à revenir sur les enseignements de Jésus.
Et en plus vous mentez sur le mariage et la polygamie. La monogamie était déjà l’usage chez les juifs du temps de Jésus. Et vous occultez ses paroles sur le mariage ? Je suis scandalisé par une telle perversité d’esprit digne de Satan.
à Ecossais , toto et Féru
A quoi cela sert il de nier les faits? Pourqui les faits vous font ils si peur.?
Le Christ en Matthieu 19 et Marc 10 n’a jamais parlé du mariage qui est une institution sociale qui a évolué dans le temps et dans l’espace. Ceux qui le questionnaient voulaient le piéger en le faisant prendre partie dans la controverse qui opposait rabbi Hillel très laxiste en matière de répudiation et rabbi Chammai qui limitait à l’adultère les cas de répudiation légitime. Jésus évite le piège en déclarant qu’un amour véritable est indissoluble.C’est la doctrine de l’Eglise qui a ensuite fondé l’indissolubilité du mariage (réalité sociologique) sur ces paroles qui ne concernent que la relation d’amour (réalité spirituelle).
A noter qu’à l’époque de Jésus et bien longtemps après on ne fondait pas le mariage sur l’amour de deux personnes mais sur la solidarité familiale et la procréation.
A Sygiranus vous dites « je n’ai jamais critiqué ou remis en cause le contenu de la doctrine » et a moi vous dites « C’est la doctrine de l’Eglise qui a ensuite fondé l’indissolubilité du mariage (réalité sociologique) sur ces paroles qui ne concernent que la relation d’amour (réalité spirituelle) » ce qui de fait remet en cause la doctrine catholique. Votre position me semble de plus en plus confuse et contradictoire.
Il est curieux de voir comme ces logorrhées sont le signe d’une réflexion décadente et que ces ballons de pensée sont percés facilement par une riposte pertinente ou une maxime de l’Évangile !
“Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et ses Lois et tout le reste vous sera donné par surcroît !”
A Sygiranus
Ce qui est étonnant dans votre commentaire c’est que vous ne vous êtes pas aperçu que je n’ai jamais critiqué ou remis en cause le contenu de la doctrine. La foi catholique n’implique pas nécessairement le fondamentalisme.La compréhension de l’intelligence de la foi n’est ni un blasphème ni un péché mortel
C’est pourtant le Christ qui a dit “L’homme quittera son père et sa mère. Il suivra sa femme et ils feront une seule chair !” Si ce n’est pas là la définition du mariage monogame et fidèle jusqu’à la mort, on se demande ce que sont les mots ! ! !
Sa réponse aux rabbins est en réalité : “A cause de la dureté de vos coeurs, Moïse avait permis [la répudiation]. Moi, je vous dis : “Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni !”
Alors les circonvolutions autour de ce que l’Église aurait ou pas à inventer au sujet de l’Amour avec un grand A, ressemble plus à l’ivraie qu’à la bonne semence. Ce qui fait le mariage aux yeux de l’Église, c’est le contrat conclu entre l’homme et la femme en vue de la procréation et de l’offrande de nouvelles âmes pour adorer et servir le Seigneur. Les grâces du mariage et leur amour réciproque quand il devient conjugal, contribuent à son maintien “dans les joies et dans les peines”, mais ils ne sont pas “le mariage”.
Si “le plan de Dieu” est, selon le cardinal Sarah, “le mariage monogame”, que ne défend-t-il le mariage des prêtres ? Il y a là une contradiction. Et pourquoi, si Jésus exige l’obéissance, n’obéit-il pas (et tant d’autres) à cette parole de Jésus : “Vous n’appellerez personne “père”, car vous n’avez qu’un père, celui qui est aux cieux” ? Ah, qu’il est difficile de faire son propre examen de conscience avant de juger et condamner.
Pardon de vous le dire mais votre raisonnement est totalement aberrant
On voit mal la cohérence de la pensée !
La parole “vous n’avez qu’un Père, celui qui est dans les Cieux” s’adresse à ceux qui sont tentés d’adorer des idoles qu’ils invoquent à la place du Père Éternel. Le meilleur exemple en est l’Allah des musulmans.
Le problème du mariage des prêtres est tout autre puisque ceux-ci, autres Christ à l’autel, ont pour Épouse, l’Église éternelle qu’ils ne sauraient tromper avec une épouse charnelle.
Ridicule ! Jésus a parlé de ceux qui sont devenus “eunuques” pour suivre le Fils de l’Homme.
à Ecossais: je ne vois pas ou est la contradiction dans le fait de dire d’une part j’adhère à la doctrine de l’Eglise et de l’autre à distinguer ce qu’a dit le Christ et ce que dit l’Eglise qui compile l’expérience de la foi. Exemple , le Christ n’ a jamais institué le sacrement de mariage qui n’est apparu dans l’Eglise qu’au XII° siècle.Le sacrement de mariage est une construction doctrinale. Ce qui n’enlève rien à sa valeur.
à Sygiranus , vous confondez la réalité spirituelle de l’union de l’homme et de la femme tel que la décrit l’Evangile, avec le mariage fait social qui n’a été fondé sur l’amour que de manière très exceptionnelle(en Europe au XIX° siècle ).
Votre manière fondamentaliste de lire l’Ecriture et la doctrine de l’Eglise ne me parait pas le moyen le plus approprié de témoigner effectivement au monde d’aujourd’hui de l’intangibilité de la Parole de Dieu. Or c’est pourtant cela et uniquement cela la raison d’être de l’Eglise : témoigner de la vérité de l’Evangile. C’est pour cela que son discours doit évoluer.
Ecclesia semper reformanda , condition indispensable pour signifier que l’amour de Dieu pour les hommes est fidèle et éternel. C’est ce que nous dit toute la Tradition de l’Eglise pour peu que l’on veuille bien l’étudier.
L’église qui “compile l’expérience de la foi”, vous avez pécher ça où? je reste sans voix
” témoigner de la vérité de l’Evangile. C’est pour cela que son discours doit évoluer.”
Il faut le lire pour y croire !
Il n’y a pas 36 manières d’être fidèle aux enseignements du Christ : l’Église le développe depuis 2000 ans sous l’impulsion du Saint-Esprit. Ce ne sont pas les 50 dernières années qui vont l’obliger à faire volte-face ! Souvenez-vous de cette autre parole du Christ où Il parle des loups déguisés en agneau pour mieux pervertir les fidèles. Or “c’est celui qui sera fidèle jusqu’au bout, qui sera sauvé” (dixit Jésus-Christ !)
Je crains de devoir vous situer… là où j’espérais ne pas vous voir !
Je vous conseille également de relire (ou lire) le catéchisme de l’Eglise catholique chapitre 3 article 7 page 341 a 354. La doctrine de l’Eglise catholique sur le mariage,vous verrez qu’on est loin de vos théories fumeuses.
à Ecossais: le Tradition de l’Eglise c’est, ne vous déplaise, la rationalisation intellectuelle et théologique de l’expérience de la foi vécue par l’Eglise au cours de son histoire. C’est bien toute le force de l’Eglise catholique que d’avoir mis en exergue, à côté de l’Ecriture et pour éclairer son interprétation aujourd’hui ,cette Tradition.
Etre catholique c’est vivre de la Parole de Dieu en Eglise en éclairant sa conscience de la Tradition de celle ci
Je n’ai dit sur le mariage et son sacrement quoi que ce soit qui ne soit pas conforme à la doctrine de l’Eglise. Mais malheureusement vous réduisez celle ci à la période qui s’étend de Vatican I à Vatican II. Ce dernier Concile ayant été marqué par un véritable recours à TOUTE la Tradition de l’Eglise.
A Sygiranus:Là encore la Tradition de l’Eglise nous enseigne que le discours de l’Eglise n’a cessé de s’adapter pour transmettre la vérité de la foi . Cela est d’abord dit dans l’Ecriture ou, après Pentecôte, chacun entendait DANS SA PROPRE LANGUE le message des Apôtres. Aussi le discours de l’Eglise n’a cessé de s’acculturer en quittant le terreau hébraique originel et donc de se modifier en adoptant les concepts de la philosophie grecque puis ceux de la Renaissance puis enfin ceux de la culture scientifique. Exemple: Aucun théologien sérieux aujourd’hui n’oublie d’intégrer le concept d’évolution dans la lecture de la Création (Genèse Ch I)
Puis je vous conseiller d’aller au delà de la seule lecture du catéchisme pour vous intéresser aussi à l’histoire de l’Eglise?
“Aucun théologien sérieux aujourd’hui n’oublie d’intégrer le concept d’évolution dans la lecture de la Création (Genèse Ch I)”
Je pense le contraire, aucun théologien sérieux ne commet l’imprudence de changer la philosophie et la théologie pour l’accorder à un mythe pseudo-scientifique basé sur des hypothèses toujours in-démontrées. Je vous accorde qu’il reste peu de théologiens sérieux aujourd’hui. Ce n’est pas parce que le mythomane Teilhard a le vent en poupe parmi les progressistes de tout poil que sa cosmogonie vaut quelque chose.
La Tradition de l’Église est l’enseignement reçu par les Apôtres directement dans l’intimité du Christ et transmis par eux “sans en changer un iota” par le canal de l’Église et approfondi par elle sous la mouvance du Saint-Esprit. Elle fait partie de la Révélation avec les Évangiles rédigés par eux-mêmes et leurs proches et celle-ci est close depuis la mort du dernier Apôtres. Aucune notion nouvelle ou contradictoire ne peut être admise à partir de cette date. Une chose est de “traduire ” l’enseignement de l’Église dans une langue nouvelle pour transmettre la Révélation à de nouveaux peuples, autre chose est d'”adapter” cet enseignement à des moeurs qui lui sont contraires.
C’est de toutes façons l’ÉGLISE qui nous dit ce qu’il faut croire et vivre et non pas notre petite jugeotte si faible et encline au péché, et qui voudrait “en remontrer à son curé” comme le disait la sagesse populaire encore dans mon enfance !
Enfin tout théologien digne de ce nom et surtout s’il a une formation scientifique solide, répugne à introduire l’Évolution dans la description des actes de Dieu !
Ne soyez pas si péremptoire gershom leibowicz dans vos affirmations et définitions de la catholicité et de la tradition. J’ai l’impression d’entendre un diacre progressiste donneur de leçon. Dire que Vatican II a été marqué par un véritable recours à toute la tradition catholique est bien sûr une contre vérité , ne vous déplaise!
à Ecossais et Sygiranus
Cet tentative de discussion montre bien le désaccord sur notre vision de la foi, qui est d’abord un désaccord sur les présupposés.
Pour vous il s’agit d’une révélation “d’en haut” venant progressivement donc historiquement mais toujours “surnaturellement ” dévoiler des vérités divines éternelles..Pour vous la Bible est un témoignage historique et les Evangiles un reportage sur les faits et gestes de Jésus. D’ou votre lecture littérale et fondamentaliste.
Pour nous,catholiques ayant intégré TOUTE la Tradition ,et le savoir de l’Eglise , sans restriction, la Bible est l’expression symbolique du sens religieux que des hommes animés par l’Esprit de Dieu donnent à leur histoire.L’Evangile c’est le récit du sens qu’on donné ses rédacteurs à ce qu’ils ont vécu avec Jésus.Vivre de l’Evangile dans l’Eglise catholique , c’est confronter l’expérience de notre vie présente avec l’expérience des croyants telle que nous la relatent l’Ecriture et la Tradition afin d’y découvrir la présence de Dieu dans notre propre histoire et d’en témoigner.
Mais au delà de nos références respectives qui bien que catholiques sont très différentes, l’essentiel est de voir comment cela se traduit dans notre manière d’être quotidiennement auprès des notre prochain dont l’incarnation nous dit qu’il est le visage de Dieu.
“… notre prochain dont l’incarnation nous dit qu’il est le visage de Dieu.” Non !
Mon prochain, qu’il soit vous ou un autre, n’est pas, pour qui que ce soit, le “visage de Dieu”. Lui comme moi, a été créé “
à l’image de Dieu” mais pas plus. Il ne “l’incarne” pas ! La phrase de Gaudium et Spes où “le Christ par son Incarnation, s’est,en quelque sorte, uni à tout homme” est fausse.Le Christ en s’incarnant, n’a pris qu’un seul corps et qu’une seule âme. Il a laissé leur liberté de décision à tous les autres corps et toutes les autres âmes, présents et à venir, mais par sa Mort, il leur a rendu la possibilité d’accéder au pardon de son Père et par là au Bonheuir Éternel. Sa Résurrection a magnifiquement signé ce fait et nous a engagés dans l’Espérance.
Le Quemadmodum emprunté à tort à saint Thomas d’Aquin voudrait expliquer cet union par quelque mystère inexplicable mais humain, comme l’auteur de roman dénoue son énigme par un tour de passe-passe sur lequel il vaut mieux ne pas s’appesantir. Chez saint Thomas, il s’agit de marquer l’analogie verticale entre une réalité surnaturelle et ce que les catégories de pensée dont Dieu nous a dotés nous permettent de conceptualiser dans notre monde temporel.
Oui, rendre des soins au prochain, c’est au Christ que nous les rendons, mais si, par notre intermédiaire, le Christ lui tend la main, c’est lui seul, avec l’aide de la grâce, qui prend la décision de se relever et de demander pardon. Lui raconter des balivernes est le plus grand mal que nous puissions lui faire !
Les soulignements informatiques sont quelque peu bizarres ! Il ne faudrait pas les confondre avec un texte barré. Merci.
Merci pour ces précisions fondamentales, mais je crains que les progressistes aient renoncé à jamais à l’usage de la raison. Ils sont dans leur univers utopique et imaginaire, ce qui les empêche tout usage logique des concepts basés sur le réel (naturel et surnaturel). D’où les phrases sans aucun sens (comme Monique Brachet: “Si le cardinal Sarah défend le mariage pourquoi pas celui des prêtres?”). C’est tellement absurde et sans aucun lien logique qu’on se demande qui les a formés et instruits. En fait, c’est toute une propagande qui s’amplifie de siècle en siècle par ceux-là mêmes qui ont refusé de reconnaître le Messie. Ces gens là, refusant d’admettre l’origine divine de l’Eglise, sont imperméables à tout argument. C’est dramatique!
Oui, c’est dramatique mais saint Thomas nous dit que l’hérésie a une grande utilité pour nous en ce qu’elle nous oblige à approfondir notre doctrine pour lui répondre et la confondre. Je reconnais que nous sommes servis !
Apercevoir Dieu dans tout homme quelque soit sa situation dans ou hors de l’Église, c’est nier la Religion révélée et plonger dans le relativisme et l’immanentisme sous une forme nouvelle. Saint pie X et son modernisme (déjà cloaque de toutes les hérésies) est dépassé ! C’est pourquoi on ne parle plus que de dialogue, de rencontre, d’attente, d’exemple mais surtout pas de conversion, de prosélytisme, d’absolution, même et surtout à Rome ! Où sont “Prière et Pénitence” ?
Je suis fier de l’intervention du cardinal Sarah au synode romain sur la famille. Que Seigneur Dieu le guide et le garde. Je suis chrétien catholique mais je remarque se laisse trop influencer par l’idolâtrie de la liberté occidentale. L’Eglise ou le Pape (porte parole de l’Eglise) doit avoir la claire vision de dire non à ce qui est anti-évangélique.
à Sygiranus
Je ne sais pas qu’elle est votre religion et votre foi , et il ne m’appartient pas d’en juger. Mais passer par pertes et profits l’Evangile du bon samaritain et Saint Jean (“qui aime est né de Dieu et connait Dieu “) en affirmant que le prochain n’est pas le visage de Dieu.Il faut oser lorsque l’on se dit catholique. mais vous osez tout…
Je vous retourne le compliment… ou alors ne mélangez pas tout !
Le prochain N’EST PAS le visage de Dieu, même si, par création, il OFFRE son IMAGE. Dieu peut l’habiter par la grâce, faut-il qu’il ait été baptisé auparavant et qu’il soit en mesure de la recevoir.
Le second commandement est SEMBLABLE et non IDENTIQUE (toujours cette “analogie” entre surnaturel et temporel) au premier : “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ton âme et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même POUR L’AMOUR DE DIEU” et non pas pour l’amour de lui ! Ne confondons pas Charité et philanthropie !
Pas plus que celles de la nature, il ne convient de torturer les Lois de Dieu telles qu’Il les a dictées à Moïse puis complétées si misericordieusement par le Christ, son Fils. Là aussi, il y a analogie entre spirituel et temporel et nous savons ce que vaut de désobéir à la Nature ! ! !
A Sygiranus
Vous résumez bien par votre dernier commentaire le coeur de notre divergence.Il se trouve que j’ai pour moi la Tradition de l’Eglise et l’Ecriture pour peu que l’on ne fasse pas de la première une idéologie au service d’une conception d’une organisation sociale de chrétienté,et de l’autre une lecture littérale et fondamentaliste. Effectivement , par contre je suis en contradiction avec le discours magistériel tenu entre vatican I et vatican II (non compris)par un magistère qui a mélangé visibilité et puissance temporelle de l’église avec annonce de l’Evangile. La définition de l’église comme société parfaite , hiérarchisée qui distinguait entre église enseignante et église enseignée , au mépris de la théologie du baptême, est un bon exemple de cette réddition devant les valeurs du monde qui sous tend votre vision de l’Eglise.
Votre logique que vous le souhaitiez ou non,conduit tout droit à faire de l’Eglise une secte.
Stop !
L’Église est l’Église instaurée par Jésus-Christ pour qu’elle nous enseigne, vous et moi, les vérités révélées par Lui. Si vous n’acceptez pas son enseignement dès l’origine, libre à vous mais vous pouvez difficilement à ce titre vous targuer de l’appellation catholique !
Alors, vos calembredaines, gardez-les pour d’autres blogs mais cessez d’encombrer celui-ci pour qui vous n’êtes qu’un troll !
Ceci dit, avec le Dieu Tout Puissant comme gourou, je veux bien faire partie de Sa secte mais vous rejoignez par ce raisonnement la cohorte des opposants au christianisme naissant. Curieux, non ?
PS : pour moi, la discussion est terminée. Comme le Christ le recommande, “j’essuie jusqu’à la poussière de mes sandales” er ne répondrai plus à cette conversation sans objet.
@ gershom
Une SECTE!!!!! l’Eglise! C’est exactement ce que les pharisiens reprochaient à Jésus, de créer sa secte. La seule secte que je vois actuellement à la manoeuvre est celle des Daneels, Kasper, Marx, Cupich, de leurs amis F.M. et des clubs sodomites mondiaux.
à Sygiranus
oui stop. Quand l’armure de vos certitudes qui ignorent l’histoire de l’Eglise et sa Tradition ainsi que le théologie catholique est fendue, vous ne savez plus argumenter CQFD.
Comme vous y allez ! Sygiranus n’argumente pas ; il vous oppose le bouclier de la foi et les paroles mêmes de Jésus-Christ. Vos misérables traits d’une Tradition dévoyée et tordue à l’image de votre esprit ne peuvent que s’émousser dessus et retomber sans force. Et il se rend aux objurgations du Christ qui préconise de ne pas s’éterniser auprès de ceux qui ne veulent pas entendre Sa parole, y preférant les constructions de leur esprit. Alors, il s’en va. Tirez-en vos conclusions mais ne nous cassez plus les oreilles avec vos sarcasmes et vos imprécations !
C’est un discours qui donne espoir. Merci cardinal, nous espérons que votre message sera pris en compte par les Pères synodaux pour redonner au sacrement du mariage sa valeur. Nous attendons de ce synode une vie nouvelle dans le Christ(cfr. l’épitre aux Ephésiens 4,17-24).
Nous espérons vivement que le Pape tienne compte de ces propos très inspirés dans son exhortation. Malheureusement la massonnerie des mondaine siège parmi les cardinaux. Ces derniers ont lamentablement transformé la Curie romaine en loge satannique. Que la Vierge Immaculée les anéantisse comme elle l’a fait déjà dans l’histoire de l’Eglise.