En raison des controverses et des critiques croissantes sur les changements permanents des règles de procédure, on finit par apprendre qu’il n’y aura peut-être pas de rapport final. Exit la relatio finalis, pourtant annoncée avant l’ouverture du synode et qui devait être le but immédiat de cette réunion. La peur d’un camouflet et d’un revers ? Non seulement il n’y aura pas de rapport d’étape – ce fut annoncé avant l’ouverture du synode -, ni même d’exhortation apostolique, mais le document final tend à passer à la trappe…
C’est toujours l’excellent Sandro Magister qui rapporte cette situation:
Vendredi 9 octobre, en conférence de presse, le cardinal Luis Antonio G. Tagle, archevêque de Manille et président délégué du synode, a déclaré à l’improviste que, en ce qui concerne le rapport final, “nous attendons la décision du pape”.
Et le lendemain, le père Lombardi a précisé que “nous n’avons pas encore de certitude quant à la manière dont se déroulera la conclusion du synode, c’est-à-dire que nous ne savons pas s’il y aura un document final. Nous allons voir si le pape va apporter des indications précises”.
Incroyable mais vrai. Alors que le synode était en pleine activité, voilà qu’a été mise au conditionnel, de manière imprévue, l’existence même de cette “Relatio finalis” qui figurait dans les programmes comme le point d’arrivée vers lequel étaient orientés tous les travaux synodaux.
En effet le secrétaire général du synode, le cardinal Lorenzo Baldisseri, avait parlé abondamment de la “Relatio finalis”, à l’occasion de la présentation officielle du synode, le 2 octobre (…).
Dans ma naïveté, je crois urgent de revoir les critères et les procédures de proposition des nouveaux évêques.
Comment peut-on arriver à une assemblée nombreuse de pasteurs, dont certains élevés à la pourpre, et comprenant une proportion non négligeable de membres prêts à remettre en question les fondements de la doctrine, notamment au prétexte qu’ils ne sont plus adaptés à l’évolution des habitudes de vie.
J’avais compris (encore ma naïveté) que c’était les habitudes de vie qui devaient s’adapter à la doctrine…
Vraiment, “le changement, c’est maintenant” !
bon,dans l’eglise,c’est comme dans la politique:la magouille,les trafics d’infuences,la corruption,le carrierisme.Rien de nouveau sous le soleil de satan.La plupart de ces messieurs (je n’ose pas dire Pères)sont gros et gras plus préoccupés de leur personne et de leur place que du salut des ames qu’ils ont en charge.
Mgr Lefébvre aurait-il eu raison??