Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Lille, tient un journal quotidien sur le synode, auquel il participe :
“Mercredi 7 octobre
Aujourd’hui, c’était travail en groupe linguistique. Nous sommes 18 évêques francophones, un couple d’auditeurs, deux prêtres qui aident le secrétariat du groupe, et deux experts. Ces deux derniers sont un universitaire italien, juriste enseignant le Droit canonique, et un prêtre portugais qui travaille pour les épiscopats d’Europe. Les deux prêtres, jeunes, sont, pour l’un Camerounais et pour l’autre Belge. Les auditeurs sont les responsables de la pastorale familiale d’un diocèse camerounais. Quant aux évêques : on y trouve trois évêques de la délégation de la conférence française et moi-même, le représentant de la Conférence suisse ; sept évêques africains venant du Burundi, du Burkina Faso, du Cameroun (2), du Congo (Brazza) et de République Démocratique du Congo, de la Guinée Conakry, et un évêque français au Tchad depuis 40 ans ; puis un cardinal de la Curie romaine que nous connaissons bien ; deux évêques canadiens, et deux évêques orientaux, venus du Liban et de l’Iran. Tous nous parlons français ! mais avec des accents différents … J’en dirai davantage demain.
Mardi 6 octobre
Aujourd’hui, nous entamons ce chemin qui va de l’expression de chacun à la recherche de la volonté du Seigneur pour son Église dans le monde de ce temps. Ce que nous avons vécu au synode provincial de Lille-Arras-Cambrai, nous allons le vivre aussi ici. Nous avons vécu, dans le Nord, le temps d’une conversion : on se demandait comment, à l’avenir, seraient animées les paroisses avec moins de prêtres, et de responsables laïcs ; peu à peu, nous avons découvert qu’il fallait surtout remettre en premier la vocation, la mission des communautés chrétiennes. Au synode romain, tout le monde sait qu’il y des sujets qui excitent les discussions! Mais la conversion à faire, c’est de se demander comment les familles peuvent apporter quelque chose de la paix que le monde cherche ; c’est de voir que les familles vivent des peines et des douleurs qu’il faut accompagner, si l’on veut être fidèle au Pasteur qui est le Christ ; c’est de saisir aussi que la vie de famille est une richesse qui demande à être partagée, recherchée et admirée.
Lundi 5 octobre
Les évêques français, le cardinal Vingt-Trois, Mgr Pontier, Mgr Brunin, Mgr James et moi-même, sommes logés au Séminaire français, ainsi que l’un des experts nommés par le Saint Père, Mgr Bordeyne, recteur de l’Institut catholique de Paris. Nous commençons la journée en célébrant la messe avec deux séminaristes qui ont été choisis pour le service du synode ; ils seront dans l’Aula Paul VI tout au long de ces trois semaines pour faciliter de mille manières le travail des pères.
Pour 9 h, nous arrivons dans cette enceinte où chacun est accueilli par le Saint Père lui-même. La prière commune, puis trois discours ponctuent la matinée : le Saint Père d’abord, ensuite le secrétaire général du synode qui rappelle les étapes qui nous ont amenés jusqu’à aujourd’hui, et le rapporteur général qui présente le texte qui a été publié en juin dernier et qui est la base de notre travail.
Après la coupure de la mi-journée, la séance de l’après midi est consacrée à écouter une trentaine d’interventions brèves : réactions variées sur des aspects de cet Instrument de travail que chacun a déjà bien annoté. Le travail a commencé. Atmosphère très attentive, prises de parole déjà caractéristiques selon les problématiques personnelles, ou les situations historiques et sociales vécues et ressenties par chacun : les situations d’extrême pauvreté, ou de violences que l’actualité nous sert quotidiennement prennent un grand relief.
Dimanche 4 octobre 2015.
Derrière la Porte de bronze, au delà de la colonnade de Saint Pierre, le “bras de Constantin”, large couloir montant à droite vers la basilique vaticane, accueille les archevêques et évêques du monde entier pour s’habiller avant la célébration solennelle d’ouverture du synode des évêques. Retrouvailles pour certains, mais pour la plupart découverte de l’atmosphère de cette rencontre si caractéristique de l’Église.
C’est le Pape François qui va présider cette messe. Chacun sait depuis deux ans que son style, dans la célébration, est très sobre, très intérieur : il évoque la mauvaise solitude qui guette les hommes et les femmes de tous les temps, et du nôtre en particulier ; il invite à considérer la beauté du don de Dieu dans le mariage et la famille, en se souvenant toujours que la vie de famille est aussi marquée de beaucoup de blessures qu’il faut soigner, de détresses qui doivent être accueillies avec attention. Comme toujours, les lectures, les prières de l’assemblée sont lues par des hommes et des femmes venus de tous les horizons; mais la prière est unanime. La basilique est comble. Et en sortant, la place sera inondée du peuple de Dieu qui attend la parole du Pape depuis le balcon. Le soleil est chaud, nous sommes prêts pour ces trois semaines.”
Que sortira-t-il de ce synode ?
Arrêtons de parler de laïcs et de religieux.
Dans le vocabulaire français actuel, les laïcs n’ont pas de religion: L’école laïque.
Il vaut mieux parler de religieux célibataires et de religieux mariés formant une famille religieuse.
Ne devons nous pas nous orienter vers le but de Dieu, son idéal, sa volonté, son règne , sur terre comme au ciel?
En répétant la prière de Jésus dans la bouche de nombreux croyants, cela sonne creux, un vœu pieu.
Tout le monde veut ce règne de Dieu sur terre comme au ciel.
OUI mais comment.?
Dieu n’a pas créé des hommes et des femmes éloignés , par exemple, Adam aux USA et Ève en Afrique, mais bien côte à côte, NON ? Pour quel but ?
Pour ADAM devenir, l’incarnation visible de la masculinité du Dieu invisible.
Et pour ÈVE, l’incarnation visible de la féminité invisible de Dieu.
Dieu étant l’être de ces deux caractéristiques unies harmonieusement en un donner et recevoir permanent et éternel qui, grâce à cela fait de Dieu un être originel éternel, qui EST, qui n’est pas CRÉÉ et qui vit pour toujours, qui n’a pas de commencement ni de fin. Son corps est L’ ENERGIE PREMIÈRE UNIVERSELLE ET SON ÂME pour ainsi comparer avec l’âme humaine (créé à sa ressemblance) est l’amour infini, avec tous ses attributs, la pensée, le désir, la créativité, la volonté, la raison etc. Tous attributs visibles dans l’âme humaine
Cette ENERGIE et son ÂME, qui sont unis harmonieusement dans un donner et recevoir permanent, qui sont aussi composés de masculinité et de féminité forment l’entité, l’être que nous appelons Dieu.Ce DIEU doit avoir une motivation pour créer, tout comme les humains, créés à SON image. Quelle peut elle être,
Rien d’autre que l’AMOUR; Nous disons que Dieu est amour, OUI mais l’amour a besoin d’un objet pour qu’il se manifeste en LUI
Quand Jésus dit: Que ton règne vienne, il ne peut se réaliser que d’une seule façon. Que chacun (né bébé, comme Adam et Ève) grandisse jusqu’à la perfection, maturité, SOYEZ féconds, soyez parfaits comme votre père céleste est parfait, PUIS après avoir atteint cette état, où nous devenons unis à Dieu et qui vit en nous et est notre centre, le temple de Dieu, devenus l’incarnation masculine ou féminine de Dieu, L’homme et la femme reçoivent la bénédiction de Dieu, la deuxième; Multipliez, qui va faire passer chacun de nous, tous enfants du Fieu vivant du stade de bébé à enfant puis à adolescent comme frère et sœur puis adulte puis, à mari et femme, puis parent puis grand parent avant de rejoindre Dieu au ciel dans le monde spirituel, à l’image de Dieu, ayant traversé tous les niveaux de l’amour, de piété filiale, d’amour fraternel, d’amour conjugal puis parental., ressemblant ainsi 0 dieu, pouvant rayonner d’Amour Vrai comme celui de Dieu dans toutes les directions.
Remarquez que le célibat n’est pas inscrit dans l’idéal de Dieu. En aucun cas il n’est possible de refléter toutes les caractéristiques divines en restant célibataire.Le célibat c’est être à la ressemblance des anges qui sont créés pour être messagers, enseignants, et serviteurs alors que nous sommes créés comme enfants de Dieu avec toute la création en héritage pour la sublimer.
Voila où ce synode devrait aboutir.
Cette vérité ici exprimée et dévoilée est ultime et incontournable. Jésus lui même, dans le monde spirituel devra avec une compagne, refléter Dieu dans son amour avec sa future épouse
Puisse chaque mot inscrit ici .être reçu dans le cœur de ceux qui sont sincères dans leur quête de vérité, de vie de foi et d’amour.
Que Dieu bénisse ce synode
Bravo et merci pour ce superbe commentaire.
qui n’est pas parole d’évangile et qu’on a le droit de contester….
Nuages, nuages, nuages !
Le Christ a déjà une Épouse : l’Église. Elle est parfaite et impeccable. Les hommes qui la composent, par contre… On y trouve pourtant de bons éléments que l’Église nous donnait comme modèle mais soyons prudents avec les autres ! ! !
La masculinité et la féminité de Dieu ? D’où tirez-vous ces étranges spéculations ? Le Christ, qui est l’image du Dieu invisible, n’est pas homme et femme tout à la fois, mais homme seulement. Dieu n’est pas bisexuel. Métaphysiquement, Il est sans sexe, puisqu’Il est unique. La pluralité des personnes divines ne permet pas non plus la moindre analogie sexuelle, puisqu’il n’y a pas trois sexes, mais deux seulement. L’analogie sexuelle n’est concevable que dans un rapport binaire : Dieu et Israël, Le Christ et l’Eglise, Jésus et l’âme sanctifiée, etc. Dans ces couples, il y a un plus et un moins et non pas deux égaux. La masculinité y est toujours attribuée à Dieu pour la raison évidente qu’il est le “Seigneur”, c’est-à-dire le Dominateur. La complémentarité sexuelle est en effet l’archétype de toute hiérarchisation. A partir du moment où la femme est déclarée intégralement égale à l’homme, toute autorité humaine devient arbitraire. Et c’est le chaos démocratique.
La volonté de voir en Dieu une féminité est une innovation dissonante des théologiens post-conciliaires, qui s’explique très bien par leur volonté tenace de faire entrer le christianisme dans le moule idéologique de la démocratie occidentale. Le monde auquel l’Eglise se soumet est féministe, donc Dieu a une moitié féminine… Sur ce même chemin, attendons-nous à découvrir que Dieu n’est pas homophobe et qu’Il a envoyé son Esprit à Mahomet. Attendons-nous à n’importe quoi, parce que ce n’est plus la vérité révélée qui est la référence de la théologie, mais le caprice momentané d’un monde auquel il faut “s’ouvrir”.
Sortie des nuages ! Ouf ! Les choses sont quant même plus claires ainsi ! ! !
la parole finale sera au Saint Père, soutenu par l’Esprit Saint, comme l’a promis Notre Seigneur Jésus à Pierre et à ses successeurs.
prions et espérons pour que ce message du Pape François (que nous souhaitons clair et simple) clôturant le synode, soit entendu et accepté par tous….
‘on se demandait, à l’avenir, comment seraient animées les paroisses” : par qui et pourquoi faire, car sans messe, qu’est-ce qui peut réunir les chrétiens autour de Jésus Christ? une lecture sainte n’est pas la vie, mais un idéal
réponse d’Abraham à Isaac (à sa question “où est l’agneau du sacrifice”)
Dieu y pourvoira, mon fils !
vivons donc activement aujourd’hui et prions intensément pour l’avenir que nous ne pouvons connaître
que le Seigneur nous donne beaucoup de saints prêtres et de nombreuses vocations religieuses !