Invité vendredi 2 octobre sur RTL, le cardinal archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois a été interrogé sur la possibilité d’une évolution de la doctrine concernant l’accès au sacrement des personnes divorcées remariées. Le président délégué du synode a répondu :
« D’abord le synode ne prend pas de décision, il fait des recommandations, et le pape fait ce qu’il veut ». « Mais je ne pense pas que nous recommanderons de dire qu’il y aura un décret général qui permettra à tout le monde de faire ce qu’il veut. Nous recommanderons une approche spécifique, individualisée, d’accompagnement (…) pour les personnes qui souffrent de cette situation de divorcés remariés ». « Certainement que nous n’abolirons pas la réalité de l’eucharistie au profit d’un mariage au choix ».
« Il faut sortir du rêve et du fantasme d’une espèce de communion spontanée entre la culture ambiante et la foi chrétienne ». « Ceux qui acceptent de suivre la loi du Christ doivent accepter que cela les installe dans un certain inconfort vis-à-vis de ce qui les entoure. »
Questionné sur les deux motu proprio simplifiant les procédures de reconnaissance en nullité des mariages, l’archevêque de Paris a estimé qu’ils ne remettaient pas en cause l’indissolubilité du mariage.
« Au contraire, le pape a voulu manifester qu’il s’agissait d’une décision judiciaire et non pas d’une décision administrative arbitraire. »
Mais l’animateur lui a affirmé que le pape a déjà tout décidé en publiant des textes changeant la procédure avant de la concertation avec un synode… Cela revient à faciliter les divorces ? Et ce sera laxiste dans tel diocèse, sévère dans un autre ? … Le cardinal n’a pas semblé très à l’aise.
Je reprends sa phrase en la modifiant un peu :’il faut sortir du rêve et du fantasme d’une espèce de communion spontanée entre l’islam et la foi chrétienne’.
Bien dit. De plus, ce cardinal m’insupporte au plus haut point…
« Mais l’animateur lui a affirmé que le pape a déjà tout décidé en publiant des textes changeant la procédure avant de la concertation avec un synode… Cela revient à faciliter les divorces ? Et ce sera laxiste dans tel diocèse, sévère dans un autre ? … Le cardinal n’a pas semblé très à l’aise. »
Je comprends que le cardinal ne soit pas à l’aise car d’un côté l’interviewer a tout le temps pour préparer ses questions pièges et l’interviewé doit répondre sans avoir le temps de réfléchir. C’est injuste.
Il est faut d’inculper Mitis judex car personne ne peut juger l’Église. Les juges sont responsables de leurs décisions devant Dieu, pas devant les pipelettes. De plus Mitis judex ne facilite pas les divorces, c’est un mensonge. Le pape a tenu compte de la torture que constituent pour les consciences des années et des années de procédure. Il en avait le droit et personne n’est juge du Saint-Siège.
Le pape, ou plutôt l’évêque de Rome, a quand même bien savonné la planche du synode. Ceci, ajouté à l’environnementalisme politique, à l’islamophilie inconsidérée et à l’encouragement au suicide de l’Europe par l’invasion de clandestins islamistes, me conduit à de plus en plus de méfiance et de réticence vis à vis de ce clergé rongé par le monde et peut être l’apostasie.
Le cardinal pratique couramment la langue de buis et je doute que quelque question que ce soit le mette mal à l’aise.
Signé : une pipelette parmi d’autres !
Rectification:
Il ne faut pas inculper Mitis judex car personne ne peut juger l’Église. Les juges sont responsables de leurs décisions devant Dieu, pas devant les pipelettes. De plus Mitis judex ne facilite pas les divorces, c’est un mensonge. Le pape a tenu compte de la torture que constituent pour les consciences des années et des années de procédure. Il en avait le droit et personne n’est juge du Saint-Siège.
@ monsieur Féru: il faut distinguer entre les options politiques contestables ou les options entre théories scientifiques non moins contestables d’une part et la doctrine de la foi et les décisions disciplinaires d’autre part (à ne pas confondre avec les lubies liturgiques contestables et l’arbitraire liturgique méprisant pour l’Église des anciens temps et la liberté religieuse des fidèles). Dans les premiers cas, on peut contester. Dans les deuxièmes cas, on garde foi en l’Église contre laquelle les portes de l’enfer ne prévaudront pas. Quand je parle, plaisamment, des “pipelettes”, j’entends désigner ceux qui jugent les lois (le motu proprio est une loi) et les jugements. Ils accablent ainsi les consciences de scrupules radicalement injustifiés. Les juges et les législateurs ecclésiastiques rendront compte de leurs jugements à Dieu et à nul autre. Le mariage est une institution sacrée confiée par Dieu à l’Église et à personne d’autre. Pour nous autres simples humains sans responsabilité nous devons voir dans les décisions de ces hommes, des décisions revêtues de l’autorité divine. Quand nous contestons les lois et les jugements, nous contestons des décisions divines. C’est difficile à voir dans l’ambiance démocratique dans laquelle nous vivons. Pourtant c’est la vérité.
J’espère, cher monsieur, que ces quelques mots vous ferons voir que j’ai voulu rendre mon style plaisant et imagé et que je n’ai nullement voulu être blessant.
C’est vrai, il y a l’Eglise Catholique qui est le Corps du Christ, et d’autre part les hommes d’église dont les actions, les opinions sont parfois contestables.
Mais parfois, les cardinaux œuvrent pour des décisions contradictoires ! Par exemple, le cardinal Marx est hyper-progressiste et le cardinal Burke est plus traditionnel. Laquelle de ces décisions serait revêtue de l’autorité divine si elle l’emportait ?
Si les législateurs de l’église éditaient une loi inique, comment serais je jugé si je la suis ?
Ce n’est pas de l’ironie, c’est un vrai sujet de questionnement pour moi !
Par ailleurs, je suis désolé mais je suis de ceux qui sont de plus en plus choqués par celui qui se dit seulement évêque de Rome, François, heureusement, fait sans précédent, il y a 2 papes et je reconnais plus facilement Benoit XVI. Je ne suis donc pas sédévacantiste !
Je n’ai jamais été jusque là contestataire de quoi que ce soit au sein de l’église, mais en toute conscience, je me pose beaucoup de questions assez torturantes, d’où peut être ces réactions épidermiques pas très aimables, mille excuses !
Nous avons du mal à comprendre que Dieu a confié la loi et la discipline à des hommes. Il demande que nous obéissions à des lois édictées par des hommes pécheurs. Ces hommes créent des obligations devant Lui, (sauf dans le cas où des “lois” impliqueraient pour celui qui y obéirait une infraction à la loi naturelle qui est : vérité, justice. Les scrupules sont mauvais conseillers.
Comme d’habitude, ces propos sont complètement ambigus et de mauvais augure.
Que veut dire :”mariage au choix”?
Que veut dire: “Je ne pense pas que nous recommanderons de dire qu’il y aura un décret général qui permettra à tout le monde de faire ce qu’il veut”. Veut-on dire qu’il y aura peut-être, par contre, des décrets non plus généraux mais particuliers ouvrant la possibilité non pas à tous mais à certains, dans des conditions bien précisées, par exemple l’assentiment de la paroisse dans une démarche collective de miséricorde, de cracher sur la Parole, par exemple en communiant en état de péché mortel?
Ce langage de sphinx est insupportable. L’Eglise est tombée dans le sophisme le plus profond.
C’est l’homme même, être de raison, que l’ Eglise aujourd’hui assassine.
Trés beau débat entre Mgr Aillet et Mgr Vesco sur le mariage, que l’on peut revoir sur KTO. J’ai admiré la tolérance et la compassion des deux évêques sur la question des divorcés remariés.
Que c’est beau d’affirmer une ânerie pareille, Monseigneur !
Décidément, vous ne changez pas : de l’approximation, avec un “logiciel bloqué”, toujours le même.
Avez-vous seulement lu les deux instructions signées le mois dernier par le pape François 1er, qui invalident largement les débats en cours au synode.
Aurez-vous au moins ce courage de demander, avec plusieurs membres de la Curie (instance que le pape a CHOISI de ne pas consulter), que ces deux instructions soient rapportées ?
On veut bien prier pour vous, Monseigneur, pour une démarche comme celle-ci, laquelle sauverait ainsi votre “pastorat” à Paris et en France, et in fine l’Eglise universelle dans sa mission terrestre.